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Plotino - Tratado 43,9 (VI, 2, 9) — Eliminar outros gêneros: o uno-ser

sábado 18 de junho de 2022, por Cardoso de Castro

  

Igal

9 Por estas y tal vez por otras razones se puede dar por seguro que estos géneros son primarios; pero ¿cómo cerciorarse de que sólo éstos lo son y de que no hay otros además de éstos? ¿Por qué el Uno no lo es también? ¿Por qué no lo es la cuantidad, la cualidad, la relación y los demás, que ya otros han contado por tales?

Por lo que toca al Uno, si se trata del Uno absoluto sin añadidura de ninguna otra cosa, ni de alma, ni de inteligencia ni de cualquier otra cosa, este Uno no se puede predicar de nada. Conque tampoco es género. Y si se trata del uno sumado al Ser, del que solemos decir «el Uno-Ser», éste no es uno en sentido primario. Además, no estando diversificado de sí mismo, ¿cómo puede producir especies? Pero si no puede, no es género. Además, ¿cómo vas a dividirlo? Dividiéndolo, lo harías múltiple, con lo que el uno mismo sería múltiple y se destruiría a sí mismo, si pretendiera ser género. Además, dividiéndolo en especies le añadirías algo. Porque en el uno no puede haber diferencias, como las hay de la Esencia. La mente admite que haya diferencias del Ser; pero del uno ¿cómo? Además, cada vez que con la diferencia pones dos, destruyes el uno, puesto que en cada caso la adición de una unidad hace que desaparezca la cantidad anterior. Y si alguno dijera que el uno sumado al Ser es también el uno que se suma al Movimiento y que es común a los demás géneros, identificando así el uno y el Ser, respondo que por la misma razón por la que no hacía del Ser un género de géneros, porque éstos no son un Ser particular, sino Seres de otro modo, por esa misma razón tampoco el uno será un género común a los géneros, sino que él será uno en sentido primario, y los demás, en sentido secundario. Y si dijera que no trata de hacer del uno un género de géneros, sino un género autónomo al igual que los demás, respondo que si concibe el Ser y el uno como idénticos, como ya el Ser ha quedado contado entre los géneros, no hace más que añadir un nombre. Pero si concibe cada uno de los dos como uno, está refiriéndose a alguna naturaleza; y si añade «un», está refiriéndose a «un uno»; mas si no lo añade, está refiriéndose de nuevo a aquel Uno que no se predica de nada; pero si se refiere al uno asociado al Ser, ya dijimos que no habla del Uno primario.

—Pero ¿qué obsta para que sea uno primariamente, si se prescinde de aquel que es absolutamente Uno? Porque también el Ser que es posterior a aquel Uno decimos que es Ser y Ser primario.

—Obsta que el anterior a él no era Ser. En realidad, si lo fuera, el Ser no sería Ser primariamente. En cambio, el anterior a este uno era Uno. Además, este uno, separado mentalmente del Ser, no contiene diferencias. Además, el uno inherente al Ser, si es subsiguiente al Ser, será subsiguiente a todos. Pero el género es anterior. Si es simultáneo, lo será de todos. Pero el género no es simultáneo. Y si es anterior, será un principio, y sólo del Ser. Pero si es principio del Ser, no es género del Ser; y si no lo es del Ser, tampoco de los demás; si no, también el Ser debería serlo de todos los demás. En general, parece que el uno inherente al Ser, aproximándose al Uno y como coincidiendo con el Ser, mientras el Ser en parte está próximo a aquel Uno y en parte es posterior a aquél, por lo que también puede ser múltiple, él, en cambio, manteniéndose uno y queriendo dividirse, tampoco aspira a ser género.

—¿De qué modo es, pues, una cada especie del Ser?10

Bouillet

IX. Ces arguments et peut-être d’autres encore établissent bien que ce sont là des genres premiers; mais comment prouver que ce sont les seuls et qu’il n’y en a pas d’autres à ajouter? Pourquoi par exemple n’y ajouterait-on pas l’un, la quantité, la qualité, la relation et les autres catégories qu’ont admises certains philosophes (20)?

Quant à l’un, si l’on entend par là l’Un absolu, ce à quoi il ne s’ajoute rien, ni âme, ni intelligence, ni quoi que ce soit, il ne peut s’affirmer d’aucune chose à titre d’attribut, et par conséquent il ne peut être un genre. Mais s’il s’agit de cette unité que nous attribuons à l’Être quand nous disons que l’Être est un, ce n’est plus là l’Un premier. Comment d’ailleurs l’Un absolu, qui n’admet en lui aucune différence, pourrait-il engendrer des espèces? S’il ne le peut, il n’est pas un genre. Comment en effet diviser l’Un? En le divisant, vous le multiplieriez : ainsi l’Un en soi serait multiple, et en aspirant à devenir genre, il s’anéantirait lui-même. En outre, pour diviser ce genre en espèces, il vous faudrait ajouter quelque chose à l’Un : car il n’y a pas en lui de différences comme il y en a dans l’Essence. L’intelligence peut bien admettre des différences dans l’Être, mais il ne saurait en être de même pour l’Un. Dès que vous ajoutez une seule différence, vous posez la dualité, et par conséquent vous détruisez l’Un : car partout l’addition d’une seule unité fait disparaître le nombre posé antérieurement.

On nous objectera que l’un qui est dans l’Être, dans le Mouvement et dans le reste est commun à toutes ces choses, et qu’on peut par conséquent identifier l’un avec l’être (21). Nous répondrons alors que, de même qu’on n’a pas fait de l’être un genre des autres choses parce qu’elles n’étaient pas ce qu’est l’Être, mais qu’elles étaient appelées êtres dans un autre sens (22), de même ici l’un ne saurait être un attribut commun des autres choses, parce qu’il doit y avoir l’Un premier et l’un pris dans un autre sens. — Si l’on dit que l’on ne fait pas de l’un un genre de toutes choses, mais une chose qui existe en soi comme les autres, si ensuite on identifie l’un avec l’être ; alors, comme l’être a déjà été mis au nombre des genres, on ne fera qu’introduire inutilement un nom de plus (23). Si l’on distingue l’un de l’être (24), on avoue que chacun d’eux a sa nature à part; si l’on ajoute le mot quelque chose à celui d’un, on a un certain un; si l’on n’ajoute rien, on retient à l’Un absolu, qui ne peut s’affirmer de rien. Si l’on persiste à identifier l’un avec l’être, bous remarquerons que ce n’est plus l’Un premier. — Mais qui empêche que cet un ne soit l’Un premier, en faisant abstraction de l’Un absolu, puisqu’en parlant de l’Être qui est au-dessous de l’Un absolu nous disons qu’il est l’Être premier ?—C’est que le principe antérieur à l’Être premier [c’est-à-dire l’Un premier et absolu] n’est pas être ; sinon, l’Être qui est au-dessous de lui ne serait plus l’Être premier; ici au contraire, l’Un qui est au-dessus de cet un est l’Un absolu. D’ailleurs, cet un qu’on ne séparerait de l’être que par la pensée n’admettrait pas de différences. Ensuite, ou cet un que l’on suppose exister dans l’être sera une conséquence de l’existence de l’être ainsi que de tous les êtres, et par suite, il leur sera postérieur : mais le genre doit être antérieur ; ou bien il sera contemporain de l’Être et des autres choses: mais le genre ne peut être contemporain des choses dont il est le genre; ou bien enfin il sera antérieur à l’Être : mais alors il ne sera plus par rapport à l’Être que son principe, et s’il est son principe, il n’est pas un genre qui le contienne. S’il n’est pas genre par rapport à l’être, il ne l’est pas davantage par rapport aux autres choses ; autrement, il faudrait dire de l’Être aussi qu’il est Un genre qui embrasse tous les autres.

L’un considéré dans l’Être paraît se rapprocher tout à fait de l’Un absolu et pour ainsi dire coïncider avec lui : car l’Être, en tant qu’il tend à l’Un, a un être qui est un ; mais en tant qu’il est postérieur à l’Un, il est toutes les choses qu’il peut être, il devient multiple. Or, tant que l’Être demeure un et ne se divise pas, il ne saurait constituer un genre.

Guthrie

WHY NOT ADD OTHERS SUCH AS UNITY, QUANTITY, QUALITY, OR RELATION?

9. These and similar (Platonic) arguments demonstrate that those are genuinely primary genera; but how are we to prove they are exclusive? Why, for example, should not unity, quantity, quality, relation, and further (Aristotelian) categories, be added thereto?

NEITHER ABSOLUTE NOR RELATIVE UNITY CAN BE A CATEGORY.

Unity (may mean two things). The absolute Unity, to which nothing may be added, neither Soul, nor Intelligence, nor anything else, cannot be predicated as attribute of anything, and therefore cannot be a genus. But if we are referring to the unity which we attribute to essence, when we say that essence is one, it is no longer the original Unity." Besides, how could the absolute One, which within itself admits of no difference, beget species? If it cannot do this, it cannot be a genus. How indeed could you divide unity? By dividing it, you would multiply it; and thus Unity-in-itself would be manifold, and in aspiring to become a genus it would annihilate itself. Besides, in order to divide this unity into species, you would have to add something to unity, because it does not contain differences such as exist in being. Intelligence might well admit differences between essences, but this could not possibly be the case with unity. The moment you add a single difference, you posit duality, and consequently destroy unity; for everywhere the addition of a single unity causes any previously posited number to disappear.

UNITY IS NOT SYNONYMOUS WITH ESSENCE.

It may be objected that the unity which is in essence, in movement, and the remainder of the genera, is common to all of them, and that one might therefore identify unity with essence. It must then be answered that, just as essence was not made a genus of other things because they were not what was essence, but that they were called essences in another sense, here likewise unity could not be a common attribute of other things, because there must be a primary Unity, and a unity taken in a secondary sense. If, on the other hand, it be said that unity should not be made a genus of all things, but something which exists in itself like the others, if afterwards unity be identified with essence, then, as essence has already been listed as one of the genera, we would be merely uselessly introducing a superfluous name. Distinguishing between unity and essence is an avowal that each has its separate nature; the addition of "something" to "one" makes a "certain one"; addition of nothing, on the other hand, allows unity to remain absolute, which cannot be predicated of anything. But why could this unity not be the First Unity, ignoring the absolute Unity? For we use "first Unity" as a designation of the essence which is beneath the "absolute Unity." Because the Principle anterior to the first Essence (that is, the first and absolute Unity) is not essence; otherwise, the essence below Him would no longer be the first Essence; here, on the contrary, the unity which is above this unity is the absolute Unity. Besides, this unity which would be separated from essence only in thought, would not admit of any differences.

Besides, there are three alternatives. Either this unity alleged to inhere in essence will be, just like all other essences, a consequence of the existence of essence; and consequently, would be posterior to it. Or, it will be contemporaneous with essence and the other (categories) ; but a genus cannot be contemporaneous with the things of which it is the genus. The third possibility is that it may be anterior to essence; in which case its relation to Essence will be that of a principle, and no longer a genus containing it. If then unity be not a genus in respect to essence, neither can it be a genus in respect of other things; otherwise, we would have to say of essence also that it was a genus embracing everything else.

ESSENCE CANNOT BECOME A GENUS SO LONG AS IT REMAINS ONE.

Considering unity according to its essence, it seems to fuse and coincide with absolute Essence, for essence, so far as it trends towards unity, is a single essence; but in so far as it is posterior to unity, it becomes all things it can be, and becomes manifold. Now, so far as essence remains one and does not divide, it could not constitute a genus.

MacKenna

9. The above considerations - to which others, doubtless, might be added - suffice to show that these five are primary genera. But that they are the only primary genera, that there are no others, how can we be confident of this? Why do we not add unity to them? Quantity? Quality? Relation, and all else included by our various forerunners?

As for unity: If the term is to mean a unity in which nothing else is present, neither Soul nor Intellect nor anything else, this can be predicated of nothing, and therefore cannot be a genus. If it denotes the unity present in Being, in which case we predicate Being of unity, this unity is not primal.

Besides, unity, containing no differences, cannot produce species, and not producing species, cannot be a genus. You cannot so much as divide unity: to divide it would be to make it many. Unity, aspiring to be a genus, becomes a plurality and annuls itself.

Again, you must add to it to divide it into species; for there can be no differentiae in unity as there are in Substance. The mind accepts differences of Being, but differences within unity there cannot be. Every differentia introduces a duality destroying the unity; for the addition of any one thing always does away with the previous quantity.

It may be contended that the unity which is implicit in Being and in Motion is common to all other things, and that therefore Being and unity are inseparable. But we rejected the idea that Being is a genus comprising all things, on the ground that these things are not beings in the sense of the Absolute Being, but beings in another mode: in the same way, we assert, unity is not a genus, the Primary Unity having a character distinct from all other unities.

Admitted that not everything suffices to produce a genus, it may yet be urged that there is an Absolute or Primary Unity corresponding to the other primaries. But if Being and unity are identified, then since Being has already been included among the genera, it is but a name that is introduced in unity: if, however, they are both unity, some principle is implied: if there is anything in addition [to this principle], unity is predicated of this added thing; if there is nothing added, the reference is again to that unity predicated of nothing. If however the unity referred to is that which accompanies Being, we have already decided that it is not unity in the primary sense.

But is there any reason why this less complete unity should not still possess Primary Being, seeing that even its posterior we rank as Being, and "Being" in the sense of the Primary Being? The reason is that the prior of this Being cannot itself be Being - or else, if the prior is Being, this is not Primary Being: but the prior is unity; [therefore unity is not Being].

Furthermore, unity, abstracted from Being, has no differentiae.

Again, even taking it as bound up with Being: If it is a consequent of Being, then it is a consequent of everything, and therefore the latest of things: but the genus takes priority. If it is simultaneous with Being, it is simultaneous with everything: but a genus is not thus simultaneous. If it is prior to Being, it is of the nature of a Principle, and therefore will belong only to Being; but if it serves as Principle to Being, it is not its genus: if it is not genus to Being, it is equally not a genus of anything else; for that would make Being a genus of all other things.

In sum, the unity exhibited in Being on the one hand approximates to Unity-Absolute and on the other tends to identify itself with Being: Being is a unity in relation to the Absolute, is Being by virtue of its sequence upon that Absolute: it is indeed potentially a plurality, and yet it remains a unity and rejecting division refuses thereby to become a genus.


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