Que l’un ou l’autre soit vrai, il en résulte que Dieu possède des vertus, fussent-elles différentes des nôtres. Si donc on accorde que nous pouvons ressembler à Dieu, même par des vertus différentes des siennes (car s’il en est autrement dans les autres vertus, nous avons du moins des vertus qui ne sont pas semblables à celles de Dieu, à savoir les vertus civiles), rien n’empêche d’aller plus loin et de dire que nous devenons semblables à Dieu par nos vertus propres, même si Dieu, n’a pas de (…)
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Bréhier - Plotin
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Bréhier-Plotin: o-ser
1º de fevereiro, por Cardoso de Castro -
Bréhier-Plotin: puissance
1º de fevereiro, por Cardoso de CastroRecherchons encore le mode d’union de l’âme et du corps. Peut-être n’est-elle pas plus possible que, par exemple, celle d’une ligne et de la couleur blanche, c’est-à-dire de deux natures différentes. Est-ce un entrelacement ? L’entrelacement ne fait pas la sympathie ; des choses entrelacées peuvent ne rien éprouver les unes des autres ; l’âme, tout en étant répandue à travers le corps, pourrait n’en pas éprouver les passions et être comme la lumière, surtout si on peut la considérer comme (…)
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Bréhier-Plotin: forme
1º de fevereiro, por Cardoso de CastroMais au sujet de l’âme, d’abord, il faut chercher si l’âme est différente de l’être de l’âme. S’il en est ainsi, l’âme est un composé ; et il n’est pas absurde qu’elle reçoive des formes, qu’elle éprouve les passions dont j’ai parlé, au cas où la raison le lui permettra, et en général qu’elle admette des habitudes et des dispositions bonnes ou mauvaises. Mais si l’âme est identique à l’être de l’âme, elle est une forme ; elle n’admet donc en elle aucun des actes qu’elle est capable de (…)
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Bréhier-Plotin: âme
1º de fevereiro, por Cardoso de CastroLes voilà donc mêlés. Par cette union, l’élément pire s’améliore, et l’élément le meilleur empire : le corps s’améliore, en prenant part à la vie ; l’âme empire en participant de la mort et de la déraison. Comment une âme, à qui la vie est enlevée, s’adjoindrait-elle le pouvoir de sentir ? Au contraire, en recevant la vie, le corps prend sa part des sensations et des affections qui en dérivent. Donc, il aura le désir : car c’est lui qui jouit de choses qu’il désire. Il éprouvera de la (…)
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Bréhier-Plotin: corps
1º de fevereiro, por Cardoso de CastroÀ quel sujet appartiennent le plaisir et la peine, la crainte et la confiance, le désir et l’aversion ? Est-ce à l’âme ? Est-ce à l’âme usant du corps ? Est-ce à un troisième être composé de l’âme et du corps ? Et cette dernière question se dédouble — est-ce au mélange lui-même ? Est-ce à une chose différente résultant du mélange ? Les mêmes questions se posent pour les actions et les opinions qui résultent de ces passions. Pour les réflexions et les opinions, on doit chercher si toutes ou (…)
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Bréhier-Plotin: beauté
1º de fevereiro, por Cardoso de CastroMais de quelle manière ? Tous doivent-ils procéder de la même manière, ou chacun d’eux, d’une manière différente ? Il y a deux voies pour ceux qui montent et s’élèvent ; la première part d’en bas ; la seconde est la voie de ceux qui sont déjà parvenus dans le monde intelligible et y ont en quelque sorte pris pied ; ils doivent s’y avancer jusqu’à ce qu’ils arrivent à la limite supérieure de ce monde ; ce qui marque la fin du voyage, c’est le moment où ils arrivent au sommet de (…)
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Bréhier-Plotin: matière
1º de fevereiro, por Cardoso de CastroRecherchons encore le mode d’union de l’âme et du corps. Peut-être n’est-elle pas plus possible que, par exemple, celle d’une ligne et de la couleur blanche, c’est-à-dire de deux natures différentes. Est-ce un entrelacement ? L’entrelacement ne fait pas la sympathie ; des choses entrelacées peuvent ne rien éprouver les unes des autres ; l’âme, tout en étant répandue à travers le corps, pourrait n’en pas éprouver les passions et être comme la lumière, surtout si on peut la considérer comme (…)
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Bréhier-Plotin: pensée
1º de fevereiro, por Cardoso de CastroNous distinguons par conséquent des faits communs à l’âme et au corps et des faits propres à l’âme. Les uns sont corporels ou du moins n’existent pas sans le corps ; les autres n’ont pas besoin du corps pour être en acte ; ce sont les faits propres à l’âme ; telle est la pensée discursive. Cette pensée, qui soumet à la critique les images dérivées de la sensation, contemple déjà des idées, et les contemple en les sentant en quelque sorte ; j’entends, du moins, la pensée discursive au sens (…)
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Bréhier-Plotin: bonheur
1º de fevereiro, por Cardoso de CastroPosons que bien vivre est la même chose qu’être heureux. Accorderons-nous alors le bonheur à des animaux autres que l’homme ? Oui, semble-t-il, car s’il leur est possible de poursuivre leur vie conformément à leur nature et sans obstacle, qui empêche de dire qu’ils vivent bien ? Si donc on met le bien vivre au rang du bonheur, il appartient aux autres animaux. Il leur appartient aussi, si on en fait l’accomplissement de la fonction propre. Ils peuvent en effet être heureux quand ils agissent (…)
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Bréhier-Plotin: mouvement
1º de fevereiro, por Cardoso de CastroEn quel sens ces passions sont-elles donc communes à l’âme et au corps ? Est-ce parce que le désir vient de la faculté de désirer, la colère de l’appétit irascible, et, en général, la tendance de la faculté des inclinations ? Mais alors, les passions ne sont plus communes à l’âme et au corps ; elles appartiennent à l’âme toute seule. Non, diton, au corps aussi ; car il faut un bouillonnement du sang et de la bile et, en général, une certaine disposition du corps pour émouvoir nos désirs, par (…)