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Baader (FG:I.5) – ação liberadora

sábado 22 de julho de 2023, por Cardoso de Castro

  

De même que, d’après ce qui précède, il n’est pas pour l’homme de vertu toute faite, il n’y a pas non plus pour lui de vérité toute faite. Et de même que l’homme, même s’il était resté fidèle à son premier état paradisiaque ou d’innocence d’une connaissance donnée, [36] aurait été obligé par une activité propre qu’il développerait de faire prendre substance en lui à cette science donnée simplement en principe et qui par suite se trouve encore en lui en puissance seulement, de même il lui faut, du fait qu’il s’est au contraire adonné à l’erreur (à la vanité), reconstruire à nouveau en lui cette vérité et seulement par une destruction successive de cette erreur précisément. Or il est apparu clairement ici qu’il ne peut exercer cette fonction par une action personnelle seulement et sans le secours d’une action libératrice, de même que, d’après le paragraphe précédent, sans cette action libératrice au moment de choisir entre le bien et le mal, il ne serait pas capable d’un tel choix.

La croyance, en tant qu’imagé spirituelle de Dieu, est dans son essence propre, à l’état primitif, une simple volonté, et cette volonté est une semence que l’esprit de feu (en tant qu’âme) doit semer dans la liberté de Dieu, et ainsi grandit un arbre sorti de la même semence (dans la liberté), et l’âme s’en nourrit et elle apaise sa vie ignée, etc. Incarnation, III.2.1. La volonté qui doit être mise en œuvre est par suite, en tant que telle, mati  ère spirituelle, esprit non façonné, de même que l’esprit est volonté façonnée, et toute intelligence a reçu pour ainsi dire une parcelle de l’Eau-mère (car tout sort de la volonté comme de l’eau ou du sang et subsiste par eux) afin de l’aider à se transformer en esprit. C’est pourquoi l’homme doit retirer sa volonté déjà transformée en esprit de son trésor terrestre où il a opéré cette transformation ; et pour cela il lui faut fondre cette forme dans le feu (dans la peine) et la ramener à l’état fluide de volonté afin qu’il puisse la replonger dans le mystère de Dieu. Et de même que cette constitution s’est opérée dans la joie, la destitution doit s’opérer dans la douleur.


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