VI La présence de l’être crée notre propre intimité a l’être.
Si toute connaissance et toute action sont supportées par une expérience fondamentale que l’on peut appeler une expérience de présence, celle-ci, dès qu’on l’analyse, manifeste aussitôt un triple aspect : elle nous donne tour à tour la présence de l’être, puis notre présence à l’être, enfin notre intériorité par rapport à l’être. En la décrivant sous sa forme pure, on est assuré de faire apparaître ses trois faces associées. (…)
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Louis Lavelle
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Lavelle : La présence de l’être crée notre propre intimité a l’être.
24 de dezembro de 2008, por Cardoso de Castro -
Lavelle : La connaissance est de plain-pied avec l’être.
24 de dezembro de 2008, por Cardoso de CastroV La connaissance est de plain-pied avec l’être.
Si nous rencontrions le moi dans une expérience initiale, simple et capable de se suffire, on comprendrait sans peine que le moi fût ensuite impuissant à sortir de lui-même. Dès lors aucune forme de l’être ne serait connue que dans son rapport avec le moi, et c’est l’être lui-même qui deviendrait nécessairement un état du moi et par conséquent une apparence.
Mais on suppose alors implicitement que l’existence de tout objet de pensée est (…) -
Lavelle : La découverte du moi contient déjà la découverte de l’être.
24 de dezembro de 2008, por Cardoso de CastroIV La découverte du moi contient déjà la découverte de l’être.
Nous ne rencontrons jamais le moi dans une expérience séparée. Ce qui nous est donné primitivement, ce n’est pas un moi pur antérieur à l’être et indépendant de lui, mais l’existence même du moi, ou encore le moi existant, ce qui signifie que l’expérience du moi enveloppe celle de l’être et constitue une sorte de détermination de celle-ci.
De plus, le moi ne peut avoir l’intuition de sa propre pensée qu’en appliquant sa (…) -
Lavelle: De l’être (I)
15 de novembro de 2008, por Cardoso de CastroIntroduire de nouveau le problème de l’Être dans la philosophie pouvait apparaître il y a une vingtaine d’années comme une sorte de paradoxe : il n’y avait pas de notion qui fût alors plus décriée, il n’y en a pas qui nous soit devenue plus familière. Mais on nous avait habitué à un ascétisme intellectuel qui faisait de l’être tantôt une notion vide et tantôt un objet hors d’atteinte. Le positivisme et le kantisme avaient triomphé : nous ne pouvions rien espérer connaître de plus que les (…)
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Lavelle: La possession de l’être est le but de toute action particulière.
18 de agosto de 2008, por Cardoso de CastroIII La possession de l’être est le but de toute action particulière.
Quand nous disons que l’être est présent au moi et que le moi lui-même participe à l’être, nous énonçons le thème unique de toute méditation humaine. Il est facile de voir que ce thème est d’une richesse infinie. Il est le fondement de toutes nos connaissances particulières qui s’y trouvent par avance enveloppées : mais elles ne sont pour nous que des moyens de réaliser dans une sorte de nudité la confrontation de notre (…) -
Lavelle: O Eu reconhece a Presença do Ser
7 de maio de 2008, por Cardoso de CastroAmérico Pereira
Há uma experiência inicial que é implicada em todas as outras e que dá a cada uma delas a sua gravidade e a sua profundidade: é a experiência da presença do ser. Reconhecer esta presença, é reconhecer ao mesmo tempo a participação do eu no ser.
Ninguém pode, sem dúvida, consentir nesta experiência elementar, tomando-a na sua simplicidade mais despojada, sem sentir uma espécie de estremecimento. Cada qual reconhecerá que é primitiva, ou antes que é constante, que é a (…)