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Enéada VI, 4
Enéada VI, 4 (22)

  

PLOTINO   - TRATADO 22 (VI, 4) - SOBRE A RAZÃO PELA QUAL O SER, UNO E IDÊNTICO, É POR TODA PARTE INTEIRO

Les traités 22-23, qui n’en formaient sans doute qu’un seul à l’origine, exposent la théorie plotinienne de la participation du sensible à l’intelligible. Si importante soit-elle pour le platonisme  , cette question n’a pas reçu de solution détaillée chez Platon. Lorsqu’il discute de la participation du réceptacle aux formes intelligibles, ce dernier se contente de souligner le caractère mystérieux et embarrassant de ce phénomène (Timée   50c et 51a-c). Plotin forge donc lui-même les arguments appropriés, parce qu’il désire justifier davantage la participation et en élucider le fonctionnement. C’est qu’il adhère sans réserve à cette doctrine. Dès ses premiers traités, il admet deux principes chers aux platoniciens : la forme intelligible est présente tout entière à chacune des choses sensibles (Parménide   131a-b) ; l’âme du monde s’étend à l’univers tout entier (Timée 34b-36e). Ces principes occupent une place de choix dans l’économie des traités 2, 4, 8, 10 et 21, dont les traités 22-23 reprennent et défendent les thèses. Nous tenons sans doute en 22-23 l’exposé le plus abouti, chez Plotin, de l’être intelligible, de sa puissance, de son extension, comme de la manière dont le sensible en dépend, c’est-à-dire de la participation. [Brisson  : Richard Dufour]


Chapitre 1 : Introduction : Comment l’âme est-elle partout présente dans l’univers ?
  • 1-29. Deux solutions du Timée et apories.
  • 29-34. Comment l’âme, incorporelle et sans grandeur, s’étend-elle sur l’univers entier ?

Chapitres 2 à 6 : Première explication.

  • Chap. 2. L’univers sensible se trouve dans l’univers intelligible, dont il est une imitation.
  • Chap. 3. L’intelligible est partout, car il n’appartient à aucune des choses qui le reçoivent imparfaitement, et il ne se trouve pas en un lieu.
  • Chap. 4. La multiplicité des intellects et des âmes s’expliquent par le fait que la multiplicité et l’unité cohabitent dans l’intelligible.
  • Chap. 5. L’âme est grande, mais non au sens où elle posséderait une masse et une grandeur.
  • Chap. 6. L’âme appartient au corps qui s’avance vers elle ; et chaque corps reçoit une âme différente.

Chapitres 7 à 16 : Deuxième explication.

  • Chap. 7. Métaphore de la main et métaphore de la sphère lumineuse.
  • Chap. 8. Étant incorporel, l’intelligible ne possède aucune des caractéristiques des corps : le lieu, la divisibilité, la passivité.
  • Chap. 9. L’intelligible ne vient pas lui-même dans le sensible, mais les puissances d’ici-bas sont des images de l’intelligible et elles dépendent de leur modèle.
  • Chap. 10. La relation image-modèle, entre le sensible et l’intelligible, implique la dépendance de l’image envers son modèle.
  • Chap. 11. Une chose ne participe de l’intelligible qu’autant qu’elle le peut ; c’est en vertu de leur différence de puissance qu’il existe dans l’intelligible un premier, un deuxième et un troisième.
  • Chap. 12. Métaphores de l’oreille, des yeux, du son et de l’air ; comment l’âme totale reste en elle-même, alors que le corps s’en approche et se saisit d’une âme.
  • Chap. 13. Le sensible ne peut participer que de l’intelligible, c’est-à-dire de ce qui est différent des corps.
  • Chap. 14. La même âme suffit à tous les vivants, car elle est illimitée au sens où elle contient toutes les âmes et tous les intellects ; sur la nature véritable de l’homme.
  • Chap. 15. Le corps qui s’avance vers l’intelligible n’en reçoit que ce qui lui est approprié ; dans les vivants, le corps peut dominer l’intelligible ; métaphore sur l’assemblée du peuple.
  • Chap. 16. Explication du vocabulaire employé par Platon dans le décret d’Adrastée (Phèdre   248c-249b).