gr. τόπος, tópos: lugar. Considerado por Aristóteles   como categoria em sua enumeração na forma^? interrogativa: poû (Cat., IV), mas não desenvolvida depois; ao contrário, os Tópicos (topika) são dedicados ao uso dos "lugares"-comuns da discussão. O lugar é tratado mais seriamente em seu sentido^? cosmológico na Física (IV, 1-9). Os céticos chamam de lugares "os modos que fazem concluir pela suspensão do juízo"- (Sexto Empírico, Hipot., I, 36).

subs. masc.

Aristote, qui estime que Platon   a identifié la khora au lieu (topos^?) (Phys. IV 2, 209 b 11-17), définit le lieu comme « la limite^? du corps enveloppant (to péras toû periékhontos sômatos) » (Phys. IV 4, 212 a 20). En effet, si on se place du point de vue du mouvement (kinesis^?), point de vue qu’adopte Aristote lorsqu’il parle du topos dans la Physique (IV 1-6, 208 a-213 a), les corps ne peuvent changer de lieu que s’ils sont distincts de ce en quoi ils se trouvent. Par ailleurs, pour Aristote, puisque chacun des éléments (stoikeia) a son propre mouvement naturel simple (De caelo I 2, 269 a), il s’ensuit que chacun a son lieu naturel propre (De caelo I 8-9, 276 a-279 b), mouvement et lieu étant des notions corrélatives. Dans le domaine de la rhétorique et en logique, topos a pris le sens de « lieu commun ». La connaissance de ces « lieux communs » rend l’invention plus facile. La chose explique pourquoi l’un des ouvrages qui composent l’Organon^? d’Aristote fut intitulé Topiques (Topika). (L. Brisson  )