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  • Le concept non élaboré de distance n’est encore que la façon dont la conscience naturelle et pré-philosophique se représente la condition du phénomène, et cette représentation n’est pas encore une pensée. 9 C’est en fait le même pouvoir ontologique de manifestation qui est pensé par Fichte sous les titres, équivalents pour lui, d’existence, de forme,…

  • La représentation est toujours la représentation de quelque chose, elle implique un représenté qu’elle a justement pour mission de rendre présent. 11 La représentation est une présentation qui implique un redoublement. 11 La représentation est certaine. 11 La certitude de la représentation est le milieu ontologique où l’étant se manifeste, elle est l’essence de la…

  • L’être n’existe que comme être-autre, mais le retour de l’autre dans le même, ou plutôt l’unité qui les relie et que Fichte appelle la vie, ne supprime pas leur dualité mais la présuppose comme son fondement ontologique et phénoménal. « 10 Ainsi l’être-autre qui survient dans la pure objectivation de soi de la pensée n’est-il…

  • (MHEM) La transcendance est l’essence de la manifestation, l’apparaître de ce qui apparaît. 11 La transcendance est la condition de l’objet en tant que tel. 11 Mais la transcendance est l’intériorité du sujet humain, elle est l’être le plus intime de l’homme. 11 La transcendance est l’existence universelle. 11 Comme telle, comme cette libre ekstase…

  • Si la réalité humaine est soumise en tout cas au pouvoir de la transcendance, il faut encore préciser la manière dont celle-ci agit : fonde-t-elle l’être de la réalité humaine en l’ordonnant à soi selon un rapport transcendantal, ou bien la réalité humaine est-elle simplement immergée dans le milieu ouvert par la transcendance, au même…

  • (MHEM) Cette limitation ou, pour mieux dire, cette finitude ne résulte pas de l’orientation prise par le regard dans telle ou telle intuition, elle est plutôt inhérente à l’intuition en tant que telle. 3 La conscience qui se voue à la finitude et à la détermination de l’être-là, n’est elle-même, pour cette raison, qu’une conscience…

  • Mais le monde n’est lui-même rien d’autre que l’Être-dans. Il est l’espace primitif et non spatial qui signifie l’ouverture d’une place. La spatialité de l’Être-dans est un titre pour le processus ontologique de l’aliénation, elle est l’autoséparation de l’essence qui fait surgir l’intervalle et, comme telle, le Rapport lui-même dans son origine. La lumière qui…

  • Il ne sert à rien de dire qu’elle en est un caractère fondamental, essentiel, que la conscience est « tout entière » ce « mouvement vers », cette esquisse du monde, qu’un tel projet n’est pas un prédicat qui s’ajouterait synthétiquement à l’existence préalable d’une subjectivité, que c’est la transcendance enfin qui fait la substance…

  • Parce qu’ils sont rigoureusement ordonnés à des essences objectives où se manifestent les structures aprioriques des régions, parce que, pour cette raison, ils obéissent à une légalité d’ordre éidétique, les différents types d’évidence ont, à cet égard, un degré égal de validité. Chacun d’entre eux nous propose, conformément à une catégorie déterminée de l’appréhension, une…

  • Bien plus, l’idée d’une telle détermination, du devenir affectif de la pensée dans sa soumission à l’action du corps selon les lois de la causalité externe, l’idée de la passivité comme passivité en troisième personne n’est que la formulation naïve par la conscience naturelle, à l’aide des moyens dont elle dispose et qu’elle emprunte nécessairement…

  • (MHEM) Ainsi dans le cas d’une conscience de lecture qui s’accompagne d’une douleur oculaire, celle-ci n’est en aucune façon un objet et ne se réfère pas non plus à un corps objectif, c’est seulement au regard de la réflexion qu’elle peut paraître telle et se trouve dès lors connue et nommée comme « douleur des…

  • (MHEM) Ainsi, selon Watson, la conscience est un concept qui n’est ni défini ni utilisable, une chose fuyante que personne n’a jamais vue ni touchée, ni enfermée dans une éprouvette, et qu’il faut considérer en conséquence, au même titre que la vieille entité métaphysique et religieuse de l’âme dont elle n’est qu’un substitut moderne, comme…

  • Ainsi l’entité concrète et par elle-même non-conscience est-elle, en tant que consciente, la seule réalisation possible de l’essence phénoménale de la conscience pure. 14 La conscience pure ne parvient pas dans la condition phénoménale. 14 De même que chez Fichte l’existence pure qui définit l’essence n’entre dans la condition phénoménale que sous la condition de…

  • Quelle que soit, cependant, la légitimité du mouvement de la conscience vers l’être transcendant en présence duquel elle veut vivre, et cela dans une proximité toujours plus grande, on ne peut oublier les conditions qui rendent possible la réalisation de cet idéal, c’est-à-dire l’obtention du donné intuitionné. 3 Le mouvement de la conscience dans l’expérience…

  • Expliquant comment l’expérience réside à ses yeux dans la comparaison qu’institue la conscience entre son objet et son savoir, il justifie ainsi son point de vue : « car, dit-il, la conscience est d’un côté conscience de l’objet, d’un autre côté, conscience de soi-même ; elle est conscience de ce qui lui est le vrai…

  • Comme dans son indétermination primitive, le milieu phénoménologique pur n’a pas conscience de soi, il n’y a en lui aucune conscience effective, aussi longtemps du moins qu’il n’y a en lui rien d’autre que lui. 14 L’objet est le devenir-conscient de l’essence de la conscience, il est ce qui permet à cette essence de prendre…

  • (MHEM) Ainsi l’être de l’ego semble-t-il perdre son privilège exclusif au fur et à mesure que s’accomplit l’effort de la conscience philosophique pour s’égaler à sa propre tâche : réaliser dans toute son ampleur une vision rationnelle de l’être. I Il est vrai que la conscience naturelle n’a « pas le temps de contempler le…

  • Ainsi la conscience malheureuse du judaïsme se comprend-elle comme quelque chose d’inessentiel, comme une existence qui laisse l’essence en dehors d’elle, essence dont elle est radicalement privée et qui lui demeure à jamais transcendante. 19 La conscience malheureuse du judaïsme ne se représente pas l’unité de l’essence et de l’existence, cette unité n’est pas pour…

  • Celle-ci se réalise lorsque l’être se présente tel qu’il est en lui-même et, en quelque sorte, « en personne » à une conscience intuitive qui se trouve alors en présence de la chose elle-même et vit, pour ainsi dire, dans sa proximité immédiate. I Cette situation se caractérise par le fait que les intentions signifiantes…

  • Et cette interrogation se lève aussi devant nous : ce à quoi renvoie l’apparence est-il susceptible de se donner à nous, à son tour, à titre d’apparence ? Ou bien la finitude en vertu de laquelle une apparence demande toujours à être élucidée ne renvoie-t-elle pas à une finitude plus essentielle en vertu de laquelle…