Categoria: Weil, Simone
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Leibniz achava que todos os julgamentos são analíticos, daí ser o princípio de não-contradição o princípio principal e o princípio da razão suficiente. “Jamais acontece algo sem que exista uma causa ou, pelo menos, uma razão determinante, ou seja, que possa servir para explicar a priori por que isso existe ao invés de não existir…
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A noção de obrigação ultrapassa a noção de direito, que lhe é subordinada e relativa. Um direito não é eficaz por si próprio, mas somente pela obrigação à qual corresponde; a realização efetiva de um direito provém não daquele que o possui, mas dos outros homens que se reconhecem obrigados a alguma coisa para com…
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Existe uma tradução deste livro que deixa muito a desejar, publicada pela “ece editora”. A começar pelo título, A Gravidade e a Graça, que não corresponde ao francês, La pesanteur et la grâce. Com efeito, é possível traduzir pesanteur por gravidade, mas de fato o termo refere-se àquilo que tem o caráter de pesado ou…
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“Você não me interessa.” Eis uma frase que um homem não pode dirigir a outro sem cometer uma crueldade e ferir a justiça. “Sua pessoa não me interessa.” Essa sentença pode ter lugar em uma conversação afetuosa entre amigos próximos, sem ferir o que há de mais delicadamente suscetível na amizade. Da mesma forma, é…
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La mathématique éternelle. — La science, dans ses différentes branches, saisit à travers tous les phénomènes des relations mathématiques ou analogues aux relations mathématiques. La mathématique éternelle, ce langage à deux fins, est l’étoffe dont est tissé l’ordre du monde. (Simone Weil)
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Anaximandre a écrit : « C’est à partir de l’indéterminé qu’a lieu la naissance pour les choses ; et la destruction est un retour â l’indéterminé, qui s’accomplit en vertu de la nécessité. Car les choses subissent un châtiment et une expiation les unes par rapport aux autres, à cause de leur injustice, selon l’ordre…
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La notion de finalité s’applique universellement ; car elle a un sens par rapport à tout ensemble donné. Un bras a une finalité par rapport à cet ensemble de points matériels qui est le corps humain. Une chaîne aux pieds d’un esclave n’a pas de finalité par rapport à cet esclave, mais par rapport à…
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Deux espèces de causes, la nécessaire et la divine. Et c’est la cause divine qu’il faut rechercher partout, afin d’acquérir une vie heureuse… Quant à la cause nécessaire il faut la rechercher seulement en vue de celle-là, sans laquelle, nous devons bien le concevoir, nous ne pouvons comprendre ces biens vers lesquels tend notre désir,…
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Condition d’existence. — La notion de condition d’existence unit celles de causalité et de finalité. Est ce qu’il y a d’inintelligible dans l’une et l’autre. Toujours applicable. Le repos des choses est une illusion dans ce monde perpétuellement mouvant, de même que le retour des phénomènes. Mais cette illusion est pour nous une condition d’existence.…
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L’ordre du monde et sa beauté. — L’ordre du monde, c’est la beauté du monde. Seul diffère le régime de l’attention, selon qu’on essaie de concevoir les relations nécessaires qui le composent ou d’en contempler l’éclat. C’est une seule et même chose qui relativement à Dieu est Sagesse éternelle, relativement à l’univers parfaite obéissance, relativement…
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Ordre du monde. Macrocosme et microcosme (amor fati, pont entre les deux). Un univers ordonné est une condition d’existence pour un corps ordonné, et un corps ordonné pour un esprit uni à de la chair. Non seulement je pense à l’univers qui m’écrase, mais je l’aime. Macrocosme-microcosme. Posséder l’univers en l’imitant. (Simone Weil)
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L’être humain. — Chaque être humain : génie dans une bouteille. Les bouteilles se meuvent, se rencontrent, se touchent, se heurtent… L’homme est une créature pensante ; il est du côté de ce qui commande à la force. Il n’est certes pas seigneur et maître de la nature. (Simone Weil)
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Le monde N° zéro. — Valéry — « … Le monde N° zéro… on dit que c’est le monde réel, mais ce n’est qu’une surface d’équilibre et le lieu des points les plus bas de je ne sais quel système de corps et d’esprit. » (Simone Weil)
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La foudre, le trait de feu vertical qui jaillit du ciel à la terre, c’est l’échange d’amour entre Dieu et sa création, et c’est pourquoi « lanceur de la foudre » est par excellence l’épithète de Zeus. (Simone Weil)
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[en grec dans le texte] « Notre Père celui qui est dans les cieux. » C’est notre Père ; il n’y a rien de réel en nous qui ne procède de lui. Nous sommes à lui. Il nous aime, puisqu’il s’aime et que nous sommes à lui. Mais c’est le Père qui est dans les…