Míguez
16. Parece, decíamos, que el Bien se encuentra en todas partes y que no se encuentra en ninguna. De ello convendrá sacar consecuencias provechosas sobre lo que aquí estamos investigando. Porque, si de hecho no se encuentra en ninguna parte, ya no le acontece por accidente el estar en algún sitio; y si se encuentra en todas partes, esa ubicación supone algo tan grande como El. De manera que, en realidad, hablar de todas partes y de sí mismo es hablar de una sola cosa, ya que ese todo (…)
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Enéada VI, 8
Enéada VI, 8 (39)
PLOTINO - ENÉADA VI, 8 - SOBRE O VOLUNTÁRIO E SOBRE A VONTADE DO UNO
O termo grego metapherein significa originalmente « transpor, efetuar uma transferência ». Plotino o utiliza em dois momentos neste tratado (VI, 8, 1 e em VI, 8, 8): trata-se nos dois casos de saber se é possível transpor aos primeiros princípios determinações que, no uso corrente da linguagem, se aplicam às realidades inferiores. Estas determinações se destacam mais precisamente do campo da ação e da liberdade humanas: expressões como « o que depende de nós », a « livre disposição de si », a « liberdade », a « vontade », o « desejo » ou a « causa » podem legitimamente ser deslocados do domínio prático da ação humana para a esfera metafísica dos primeiros deuses, a saber em particular o Intelecto e o Bem? Tal é a questão fundamental a partir da qual se desenvolve todo o tratado. Pode-se no entanto levar mais adiante a interrogação sobre a metafísica se se tenta precisar a significação desta transferência de linguagem. Quando Plotino fala de liberdade, de desejo ou de vontade do Bem, é preciso conceder a estes termos um sentido análogo àquele que tomam no terreno da psicologia ou da ética? Ou melhor, precisamente, é preciso falar de um uso metafórico destes conceitos quando designam o primeiro princípio? Se tal fosse o caso, ainda seria necessário precisar o sentido desta metáfora e medir o distanciamento entre os sentidos psicológico e ético destes conceitos por um lado, e seu sentido metafísico por outro. Várias questões se colocam aqui: porque Plotino opta pelo vocabulário da liberdade no momento de desenvolver um discurso sobre o primeiro princípio mais resolutamente afirmativo que em nenhuma parte nos tratados? Quais transformações sofrem os diferentes conceitos relativos à liberdade e à vontade quando se encontram projetados no Intelecto e no Bem, que distanciamentos ou que rupturas devem-se notar? Mas também, inversamente, se se trata aqui de metáfora, e não de pura e simples homonímia, o que se acha preservado na transferência da liberdade humana à liberdade divina? Qual é a significação fundamental que se encontra retida, conservada nesta passagem de uma liberdade à outra, de uma vontade à outra? Vê-se de pronto, quaisquer que sejam as respostas que se poderiam aportar a estas questões, este tratado nos mergulha no coração da problemática da linguagem e da dupla interrogação sobre seu poder e sobre seus limites. Na medida mesmo que Plotino põe toda sua energia filosófica a falar do primeiro princípio, e a dar razão com a maior riqueza e a maior precisão possíveis, lhe é necessário, ao mesmo tempo, fazer prova de uma vigilância extrema no que concerne o uso do discurso e não cessar de pôr em obra uma reflexão crítica relativa às carências e às insuficiências próprias a toda linguagem metafórica. Só tendo em mente estas duas dimensões, a audácia especulativa relativamente à apreensão do Bem e a vigilância vis a vis da insuficiência do discurso, que se pode ter uma leitura justa e equilibrada do conjunto do tratado. (Excertos da introdução de Laurent Lavaud a sua tradução em Brisson & Pradeau , PLOTIN TRAITÉS 38-41)
Première partie : Définitions de la liberté au niveau de l’âme humaine et de l’Intellect
Chapitre 1 : Exposé de l’objet de la recherche et première approche de « ce qui dépend de nous ».
1-13. Faut-il étendre aux êtres intelligibles et à l’Un l’usage de l’expression « ce qui dépend de nous » ?
13-30. Sens de l’expression : « ce qui dépend de nous » lorsqu’elle s’applique aux facultés humaines.
30-44. Distinction entre ce qui est « volontaire » et « ce qui dépend de nous ».
Chapitre 2 : Enquête psychologique : à quelle faculté de l’âme rapporter ce qui dépend de nous ?
1-12. Examen de trois premières possibilités : ce qui dépend de nous doit-il être rapporté au désir physique, à la colère, ou à la combinaison du désir et du raisonnement ?
12-35. Examen des diverses relations possibles entre le désir et la raison.
35-37. Conclusion : rien de ce qui est en rapport avec l’action ne peut dépendre absolument de nous.
Chapitre 3 : Poursuite de l’enquête psychologique et passage à l’Intellect : c’est là que doit être située la liberté véritable.
1-20. Ce qui dépend de nous peut-il être rattaché à l’opinion ? ou à la représentation ?
21-26. La libre disposition de soi doit au premier chef être rapportée à l’Intellect.
Chapitre 4 : Objection : il n’est pas possible d’accorder la liberté aux être intelligibles ; réponse à l’objection.
1-4. Reprise de la question du rapport entre liberté et désir.
4-11. Première formulation de l’objection inspirée du Traité du destin d’Alexandre d’Aphrodise : comment les êtres intelligibles peuvent-ils être libres s’ils sont soumis à leur propre nature ?
11-32. Réponse à l’objection : il ne faut pas séparer dans l’être intelligible l’acte et la réalité ; le premier ne peut donc être asservi à la seconde.
32-40. L’existence qui se conforme au Bien est l’existence la plus libre.
Chapitre 5 : Quel rapport établir entre vertu et liberté ?
1-27. Retour au niveau de l’âme. La vertu qui gouverne l’action peut-elle être libre ?
27-37. Considération de la vertu « en elle-même » : elle est « comme un autre Intellect ».
Chapitre 6 : Poursuite de l’interrogation sur la relation vertu-liberté ; Caractérisation de la liberté au niveau de l’Intellect.
1-26. Seule la vertu identifiée à l’intellection est pleinement libre et souveraine.
26-45. C’est la volonté du Bien qui rend libre l’Intellect.
Transition : présentation des thèses du « discours téméraire »
Chapitre 7 : Introduction du « discours téméraire » et premiers éléments de réfutation.
1-6. Distinction des degrés de liberté dans l’âme, dans l’Intellect et dans le Bien.
6-11. Ne serait-il pas préférable d’éviter d’appliquer au Bien l’expression : « ce qui dépend de soi » ?
11-15. L’objection du « discours téméraire » : le Bien n’est pas libre, puisqu’il n’est pas maître de sa propre nature.
16-30. Réponse : refuser la liberté au Bien, revient à ruiner toute possibilité d’être libre, et à vider de toute signification l’expression « ce qui dépend de nous ».
31-46. Recension de différentes thèses absurdes relatives au Bien.
46-54. Il n’y a pas de différence entre ce qui, dans le Bien, correspond au concept d’existence et ce qui correspond en lui au concept d’activité.
Deuxième partie : La voie négative vers le Bien
Chapitre 8 : L’impuissance du discours relatif au Bien.
1-3. Méthode pour définir ce qu’est la liberté « en soi ».
4-23. La voie négative vers le principe : recension de toutes les expressions qu’il faut renoncer à appliquer au Bien.
23-27. Interrogation sur l’advenue accidentelle du Bien et début de réfutation de cette hypothèse.
Chapitre 9 : Suite de la réfutation de l’advenue accidentelle du Bien.
1-10. Le principe de toutes choses ne saurait advenir par hasard sans être une réalité déficiente.
10-17. Le Bien est seul ; il est supérieur à la nécessité tout en étant ce qu’il devait être.
17-23. Image de l’apparition du roi.
23-35. Raisonnement a fortiori : l’advenue accidentelle de l’être intelligible est impossible ; par conséquent le Bien, principe de l’être, peut encore moins advenir accidentellement.
36-49. Dire du Bien qu’il est « ainsi » revient à le déterminer.
Chapitre 10 : Suite de la réfutation de l’advenue accidentelle du Bien.
1-21. Raisonnement par la causalité : comment ce qui est cause de l’Intellect, de la raison et de l’ordre pourrait-il exister par hasard ?
21-25. Reprise de l’objection : le Bien s’il existe de façon nécessaire ne saurait être libre et maître de sa propre réalité.
25-38. Réponse : la surabondance de puissance du Bien le rend supérieur à toute nécessité.
Chapitre 11 : Le Bien échappe à toutes les catégories de l’ontologie.
1-3. Aporie concernant l’inexistence du Bien.
3-13. Le Bien échappe aux questions qui permettent, selon Aristote , d’orienter toute recherche.
13-28. La pensée du Bien doit être purifiée de toute représentation spatiale.
28-38. Il ne faut attribuer au Bien ni la quantité, ni la qualité, ni la relation, ni l’advenue accidentelle.
Transition : De l’expérience individuelle de la liberté à la liberté du Bien
Chapitre 12 : Reprise de l’argumentation en partant de l’expérience de la liberté en nous.
1-3. Protestation de l’interlocuteur : il « n’est nullement persuadé » par ce qui vient d’être dit.
3-17. Reprise de l’argumentation au niveau de notre âme : nous pouvons faire l’expérience de notre propre liberté.
17-31. Comment dès lors refuser la liberté au principe qui nous rend libres ?
31-37. Explication : comment s’est formée la notion de « maîtrise de soi ».
Troisième partie : Le discours positif sur la liberté du Bien
Chapitre 13 : Début du discours positif au sujet du Bien.
1-5. Avertissement : les expressions qui vont désormais être employées n’ont d’autre but que de persuader.
5-11. Il y a totale identité entre l’acte du Bien et sa réalité : il n’agit donc pas en étant asservi à sa nature.
11-40. Chaque être se désire lui-même en désirant le Bien ; aussi le Bien doit-il a fortiori se vouloir lui-même.
41-47. Le Bien est la seule réalité à trouver absolument satisfaction en elle-même.
47-50. Nouvel avertissement : tous les termes que l’on emploie au sujet du Bien doivent être précédés d’un « pour ainsi dire ».
50-59. Le Bien se produit lui-même.
Chapitre 14 : Réfutation de l’existence contingente du Bien ; introduction de la détermination du Bien comme « cause de soi ».
1-14. Si l’essence de l’homme existe de façon nécessaire, comme le Bien qui a produit cette essence pourrait-il exister par hasard ?
14-42. Réflexion sur la causalité : si chaque être possède en lui-même sa propre cause, le Bien sera a fortiori cause de lui-même.
Chapitre 15 : Mouvement d’ascension spirituelle : de la vie de l’âme vers la vie du Bien.
1-8. Le Bien est « amour de soi ».
8-32. L’expérience de la liberté dans notre âme peut nous permettre de remonter vers la « vie véritable » qu’est le Bien.
33-36. Image de la racine et de l’arbre.
Chapitre 16 : Exposé des attributs positifs du Bien.
1-8. Le Bien n’est nulle part et il est partout.
8-39. Passage en revue de différentes déterminations positives que l’on peut attribuer au Bien.
Chapitre 17 : Suite de la réfutation de l’existence « par hasard » du Bien : réflexion sur la notion de providence.
1-18. Argumentation à partir de la notion de providence : ni l’être sensible ni l’être intelligible n’existent par hasard.
18-27. Le Bien est une « raison une » ; il n’est en relation qu’avec lui-même.
Chapitre 18 : Images et expressions qui signifient ce qu’est le Bien.
1-7. Adresse à l’interlocuteur : cherche le Bien à l’intérieur.
7-32. Image du centre, des rayons et du cercle.
32-39. Image de la lumière et du reflet.
39-44. Le Bien est « cause de la cause ».
44-55. Reprises d’expressions platoniciennes : le Bien est « ce qui doit être » et « moment favorable ».
Chapitre 19 : Supériorité de la contemplation directe du Bien.
1-12. La contemplation du Bien est supérieure à toute parole.
12-20. Commentaire de l’expression platonicienne : il est « au-delà de la réalité ».
Chapitre 20 : Discussion de deux apories relatives à l’auto-production du Bien.
1-27. Discussion de l’aporie : si le Bien se produit lui-même, ne se précède-t-il pas lui-même ?
28-39. Discussion du sens de l’expression : il se « commande à lui-même ».
Chapitre 21 : Conclusion : le Bien est « tout entier volonté ».
1-10. Le Bien ne pouvait se produire lui-même autre que ce qu’il est.
10-20. Il y a parfaite identité entre la volonté et la réalité du Bien.
20-25. Commentaire de l’expression « se contenir soi-même ».
25-33. Conclusion du traité : pour atteindre le Bien, il faut « retrancher toutes choses ».