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Shankara / Shamkara / Sankara / Samkara / Śañkara / Shankarasharya / Shankaracarya / Çankara / Śankara / Çamkara
ADI SHANKARACHARYA (século VIII dC)
Segundo Roberto Pla , «o maior mérito de Sankara foi o de estabelecer uma filosofia do religioso fundamentada do princípio ao fim no exercício da inteligência. Para o estudioso do Ocidente, acostumado a contemplar uma dicotomia insolúvel entre a irracionalidade dos grandes conteúdos religiosos, fundados na hierarquização do mistério e na irreligiosidade desesperançada dos desenvolvimentos racionais filosóficos, resulta muito atrativo o aprofundamento na doutrina advaita-vedanta na qual o emprego da razão — uma razão sem travas, sem limites prefixados e alimentada por uma intensa ação discriminativa — permite acceder ao Conhecimento absoluto e imediato da realização religiosa. A mais eficaz expressão de tal realização religiosa a encontra Sankara no lema, muitas vezes repetido, de que Conhecer e Ser são uma mesma coisa».
LÉXICO DE FILOSOFIA
OBRA NA INTERNET:
DESTAQUES:
René Guénon
Ananda Coomaraswamy : VEDANTA E TRADIÇÃO OCIDENTAL
Francisco García Bazán : SANKARA
Matérias
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Shankara: Conscience et décroissance
17 de março de 2018, por Cardoso de Castro
Pour cette Conscience , il n’est ni lever , ni coucher ; jamais elle ne croit; jamais non plus elle ne décroît ; Elle brille toujours de son propre éclat, et, sans le secours d’une lumière étrangère, elle illumine tout ce qui est perçu en tant qu’objet .
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Shankara: la forme est perçue
17 de março de 2018, por Cardoso de Castro
I Tout d’abord, la forme est perçue, et c’est l’œil qui perçoit . —A son tour, l’œil est perçu ; le mental est maintenant le sujet percevant.
Le mental et ses modifications passent enfin dans la catégorie des objets perçus ; c’est le Spectateur (sâksin) qui, en dernier ressort, perçoit réellement , — et ce Spectateur , nul ne saurait le percevoir.
COMMENTAIRES
C’est par la connaissance directe et immédiate de l’âtman (ou du Soi) que l’on accède à l’état de délivrance.
Si l’on (…)
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José Le Roy: L’apaisement et la maîtrise
30 de abril de 2018, por Cardoso de Castro
José Le Roy
Depuis toujours, l’abandon des imprégnations est appelé « śamah », apaisement.
Le retrait des activités extérieures est dite « damah », maîtrise. (Śaṇkara)
Śamah d’une racine śam- être apaisé ; Śamkara, l’auteur supposé de ce texte, a un nom qui signifie précisément « celui qui porte la paix ». On connaît bien le dérivé śanti : la paix
Damah d’une racine dam- dompter, discipliner, maîtriser.
Vāsanā signifie « imprégnations mentales », ce sont les traces laissées dans le (…)
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José Le Roy: La discrimination
30 de abril de 2018, por Cardoso de Castro
La vraie nature du soi, en effet, est éternelle ; ce monde visible lui ne l’est pas. Ainsi, la conviction juste, c’est la discrimination entre les choses. (Śaṇkara)
Le Soi (ātman) est éternel, ne change pas. Le monde visible est éphémère, transitoire. Pour l’advaita vedānta la réalité est établie par ce qui ne change pas. La connaissance essentielle consiste donc à distinguer entre ce qui ne change pas et ce qui change. Le Soi est au-delà du temps (nityam) ; il ne passe pas, ne se modifie (…)
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José Le Roy: le détachement
30 de abril de 2018, por Cardoso de Castro
Un détachement à l’égard des objets des sens, qui commencent à Brahmā et se terminent aux pierres, identique en vérité à l’indifférence à l’égard des excréments des corbeaux, c’est cela en effet le détachement immaculé. (Śaṇkara)
Il ne faut pas confondre Brahmā qui est un des trois dieux principaux avec Śiva et Viṣṇu, et Brahman qui désigne l’Absolu, le principe impersonnel. Tout, du plus haut des dieux jusqu’à la pierre, doit être perçu avec indifférence.
Ces deux ślokas sont (…)