Gottfried Heinrich Schubert (1780-1860) a publié en 1808 un traité intitulé Aperçus sur le côté nocturne de la science de la nature, un des textes majeurs de l’épistémologie romantique, qui reprend des thèmes déjà développés dans ses Ahndungen einer allgemeinen Geschichte des Seeles (1806-1807). L’histoire de la vie se confond avec l’histoire de l’âme, animatrice du Cosmos en évolution progressive. Un chapitre des Aperçus, consacré à « ce qu’on est convenu d’appeler la nature inorganique », (…)
Página inicial > Gusdorf, Georges
Gusdorf, Georges
-
Gusdorf (Romantisme:Schubert) – Naturphilosophie
10 de setembro de 2023, por Cardoso de Castro -
Gusdorf: medicina e filosofia no século XVIII
12 de maio de 2020, por Cardoso de Castronossa tradução
O século XVIII consagrou o advento da medicina científica baseada na reaproximação entre os médicos, em demanda de padrões positivos de inteligibilidade, e os filósofos preocupados, segundo o novo espírito de alcançar um conhecimento positivo da natureza humana. Com relação ao homem, escreve Lamettrie novamente, "somente a experiência e a observação devem nos guiar aqui. Elas são encontradas inumeráveis na pompa dos médicos que foram filósofos, e não nos filósofos que não (…) -
Gusdorf: "certidão de nascimento" da Biologia
26 de dezembro de 2019, por Cardoso de Castronossa tradução
Essa é a ambição da Biologia de Lamarck [termo cunhado por ele]. Ela propõe "o conhecimento da origem dos relacionamentos e do modo de existência de todas as produções naturais com as quais estamos cercados em todos os lugares". Durante toda a sua vida, o solitário do Museu trabalhará para desenvolver esse conhecimento primordial, sem muito sucesso, ao que parece, aos seus próprios olhos, pois ele abordará esse tema na velhice: "Como não reconhecer como primeira e principal, (…) -
Gusdorf: Le contact avec la réalité humaine
16 de maio de 2009, por Cardoso de Castro« Une raison qui ne donne raison qu’aux mathématiques fournit par là même la preuve qu’elle a perdu le contact avec la réalité humaine et se développe à la manière du « géométrisme morbide» décrit parles psychiatres dans le cas de certains malades, entraînés par le vertige d’un raisonnement à vide, sans mesure avec la situation réelle. Le philosophe lâche la proie pour l’ombre lorsqu’il accepte le squelette émacié d’une réalité dépouillée par le savant de toute sa densité concrète. Plus (…)
-
Gusdorf: La métaphysique inavouée
16 de maio de 2009, por Cardoso de Castro« Le positivisme prétend faire l’économie de tout jugement de valeur et recourir exclusivement aux jugements de réalité indubitables fournis par une expérimentation méthodique. Mais il est bien obligé de recourir à un jugement de valeur initial, celui par lequel est adopté une dimension d’intelligibilité à l’exclusion de tout autre. Ce choix premier du plan de clivage scientifique ne peut pas lui-même se justifier scientifiquement. »
« Tout au plus s’autorise-t-il (ce choix) de (…) -
Gusdorf: La métaphysique congédiée
16 de maio de 2009, por Cardoso de Castro« A Bonaparte qui l’interrogeait sur ses conceptions et lui demandait ce qu’il faisait de Dieu, Laplace répondit qu’il n’avait que faire de cette « hypothèse » sans fondement scientifique. Le rejet de toute transcendance désigne donc un nouvel humanisme pour lequel le métaphysicien comme le théologien ne sont que des bouches inutiles. Ils ne peuvent d’ailleurs qu’égarer la recherche positive, de sorte que, au bout du compte, leur influence est néfaste. Déjà les bons esprits du XVIIIe siècle, (…)
-
Gusdorf: La guerre des Sciences
16 de maio de 2009, por Cardoso de Castro« L’opposition qui s’établit entre l’ambition métaphysicienne et l’activité scientifique pourrait se caractériser d’un côté par une prétention totalitaire, par un dogmatisme du transcendant impatient de réduire le détail des faits à l’obéissance définitive des principes rationnels, — de l’autre par une modestie animée de l’horreur d’avoir raison trop vite, qui se cantonne dans l’immanence et poursuit avec patience le déchiffrement d’une réalité de plus en plus complexe. Le cas de Descartes (…)
-
Gusdorf: Sur la situation précaire de la Philosophie
16 de maio de 2009, por Cardoso de Castro« Dans le monde où nous vivons la philosophie ne survit guère que grâce à la structure de l’Université, à ses programmes et à ses enseignements. Les « philosophes » sont une section spécialisée du personnel enseignant, leurs disciples préparent des examens pour lesquels la philosophie est une matière imposée... Socrate tirait argument contre les sophistes des ressources qu’ils tiraient de leur art : nous n’en sommes plus à reprocher au professeur de tirer sa subsistance de l’enseignement (…)
-
Gusdorf: Les soi-disant preuves de l’existence de Dieu
16 de maio de 2009, por Cardoso de CastroLes systèmes métaphysiques, de Descartes et Spinoza jusqu’à Hegel et Hamelin, peuvent être considérés comme de gigantesques preuves de l’existence de Dieu, chaque vérité dans le développement du système ne ne prenant tout son sens que selon la perspective de la totalité, où elle se replace sous le parrainage de la Raison absolue. Mais les philosophes ont présenté des arguments en forme, le plus souvent repris de la théologie, qui permettent, à leurs yeux, d’établir de toute nécessité (…)
-
Gusdorf: La Fonction-Dieu en philosophie
16 de maio de 2009, por Cardoso de CastroLa fonction-Dieu demeure donc, en toute philosophie, cette dernière instance qui parachève l’établissement de l’homme dans la totalité, lui fixant son lieu ontologique parmi l’horizon des valeurs...
... Dieu est pour le philosophe le suprême recours, l’être par-delà l’existence, et qui seul peut donner le sens de l’existence, le foyer imaginaire mais réel, de l’autre côté du miroir, où les intentions se recoupent, où les valeurs se réconcilient, fondement injustifiable de tous les (…)