Sucupira Filho
A partir desse momento, todo esforço de Platão vai concentrar-se na arte de captar as regras de mistos ou misturas. Esforço singularmente diverso, que vai de exercícios escolares de divisão até a majestosa síntese do Timeu, e leva, além disso, a dar as diretivas e a favorecer o "elã" do pensamento, mais do que criar uma doutrina. No Fedro (265 d), ele definira a dialética por dois movimentos sucessivos; de princípio, "veem-se as coisas dispersas em uma só ideia; depois, por (…)
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Bréhier / Émile Bréhier
ÉMILE BRÉHIER (1876-1952)
OBRA NA INTERNET: CLASSIQUES; LIBRARY GENESIS
EXCERTOS DE:
- Histoire de la philosophie. Tome I. L’Antiquité et le Moyen âge (1928) [tradução em português de Eduardo Sucupira Filho]
Matérias
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Bréhier (HF) – Problema dos mistos. Divisão.
24 de março de 2022, por Cardoso de Castro -
Bréhier (HF) – Desenvolvimento da hipótese das idéias
24 de março de 2022, por Cardoso de CastroSucupira Filho
Retrocedamos, agora, ao desenvolvimento da filosofia propriamente dita. Viu-se como o método por hipótese utiliza o raciocínio discursivo, que se limita a explicar como as consequências se encadeiam às hipóteses. Contudo, o método ficaria incompleto, se, após haver empregado as hipóteses, não se as examinasse em si mesmas, para ver se se justificam ou não. Assim, no Fédon, Platão utiliza as ideias e a participação das ideias, a título de hipótese, a fim de resolver o (…) -
Bréhier (HF) – Problema cosmológico
24 de março de 2022, por Cardoso de CastroSucupira Filho
A noção do misto que possui beleza, proporção e verdade foi o verdadeiro estimulante dos últimos estudos de Platão e lhe permitiu voltar ao problema da explicação das coisas sensíveis pelas ideias, problema que ele havia, sem dúvida, abandonado ante os óbices expostos no Parmênides acerca da participação. Esse é, o objetivo do Timeu. Mas, para melhor captar esse retorno ao interesse pela física, é preciso ver que as coisas sensíveis não se lhe apresentam, como no Teeteto, (…) -
Bréhier (HP1) – 18. Natureza e Sociedade
24 de março de 2022, por Cardoso de Castrotradução
A esta altura, apresenta-se a Platão um problema grave. As necessidades da sociedade ideal devem contar com a natureza. Com efeito, o exercício de cada função social supõe, não somente uma educação adquirida, mas ainda, aptidões naturais. O amor do lucro, no artesão; a paixão generosa, necessária ao soldado; a prudência e a reflexão, no guardião da cidade, têm por base um caráter inato que nenhuma forma social poderia criar (455 b). E há mais: as diversas proporções em que os (…) -
Bréhier (HF) – Exercício dialético do Parmênides
18 de setembro de 2021, por Cardoso de CastroSucupira Filho
Entretanto, uma coisa persiste: é o impulso metódico que dera nascimento a essas hipóteses, e que, em sequência, vai renová-las e rejuvenescê-las. Não o dogma das ideias, mas o esforço metódico que dá sentido ao platonismo. Tal é a significação do conjunto do Parmênides. Uma vez destruída a teoria das ideias, Parmênides incita o jovem Sócrates a continuar a exercitá-la segundo o método das hipóteses, que Platão tanto apreciara no Ménon. Faz-se preciso "não somente, quando a (…) -
Bréhier (HP1) – 22. As Leis
24 de março de 2022, por Cardoso de CastroSucupira Filho
O sentimento de relatividade e de instabilidade das coisas humanas é particularmente vivo nas Leis, obra inconclusa da velhice de Platão. Está repleta de prescrições pormenorizadas que denotam a intenção muito clara de realizar uma reforma, talvez nas cidades sicilianas, que iriam ser restauradas após a morte de Dionísio. O problema das Leis é, como o do Timeu, um problema de mistos. Procuram-se, no caso, as proporções que deem à sociedade a maior estabilidade política (…) -
Bréhier (HF) – Comunicação das ideias
24 de março de 2022, por Cardoso de CastroSucupira Filho
O que, por seu turno, vai o Sofista demonstrar é a absoluta necessidade da hipótese. O diálogo tem por objeto as dificuldades suscitadas pela definição do sofista. Se dizemos, com efeito, que é aquele que não possui senão aparência de conhecimento (233 c), ele tergiversará, respondendo que o erro é impossível, dado que consistiria em pensar o não-ser. Ora, não é certo que o não-ser não é (236 e-237 a; 241 d)?
Para resolver essa questão, Platão procede a uma revisão critica (…) -
Bréhier-Plotin: maux
1º de fevereiro, por Cardoso de Castro— Cette âme immobile est donc affranchie de toute responsabilité dans les fautes que l’homme commet et dans les maux qu’il subit ; car ces maux et ces fautes ne se trouvent, a-t-on dit, que dans l’animal et le composé. Pourtant, puisque l’opinion et la réflexion appartiennent à l’âme, comment dire qu’elle est impeccable ? Car il y a des opinions fausses, qui font bien du mal. — Nos fautes viennent de la victoire que remporte sur nous-mêmes la partie la plus mauvaise de l’être multiple que (…)
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Bréhier-Plotin: entrelacement
1º de fevereiro, por Cardoso de CastroMais comment ces passions viendront-elles du corps jusqu’à elle ? Un corps communique ses propriétés à un autre corps ; mais à l’âme ? Ce serait dire qu’un être pâtit de la passion d’un autre. Tant que l’âme est un principe qui se sert du corps, et le corps un instrument de l’âme, ils restent séparés l’un de l’autre ; et si l’on admet que l’âme est un principe qui se sert du corps, on la sépare. Mais avant qu’on ait atteint cette séparation par la pratique de la philosophie, qu’en était-il ? (…)
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Bréhier-Plotin: Un
1º de fevereiro, por Cardoso de CastroComment le multiple vient-il de l’Un ? - C’est que l’Un est partout, et qu’il n’est pas d’endroit où il ne soit. Il remplit tout. Donc, il est le multiple, ou plutôt il est toutes choses. - Oui, s’il était seulement partout, il serait toutes choses ; mais comme, en outre, il n’est nulle part, toutes choses viennent grâce à lui, parce qu’il est partout, et sont différentes de lui, parce qu’il n’est nulle part. - Pourquoi dit-on non seulement qu’il est partout, mais aussi qu’il n’est nulle (…)
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Bréhier-Plotin: empreintes
1º de fevereiro, por Cardoso de Castro— Pourtant, c’est nous qui sentons. Comment est-ce possible ? — C’est que nous ne sommes point séparés de l’animal ainsi constitué, non plus que d’autres éléments plus précieux qui entrent en la substance totale de l’homme, qui est faite d’éléments nombreux. Quant à la puissance sensitive de l’âme, elle doit percevoir non pas les choses sensibles, mais les empreintes qui se produisent dans l’animal à la suite de la sensation ; et ces empreintes sont intelligibles. La sensation externe n’est (…)
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Bréhier-Plotin: justice
1º de fevereiro, por Cardoso de Castro« Puisque, nécessairement, les maux existent ici-bas et circulent dans cette région du monde, et puisque l’âme veut fuir les maux, il faut nous enfuir d’ici. » En quoi consiste cette fuite ? « A devenir semblable à Dieu, » dit [Platon] ; et nous y arrivons, si nous atteignons la justice, la piété accompagnée de la prudence, et en général la vertu. Mais si nous devenons semblables à Dieu grâce à la vertu, est-ce à un Dieu qui possède lui-même la vertu ? Oui certes, car à quel Dieu (…)
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Bréhier-Plotin: effets
1º de fevereiro, por Cardoso de CastroMais peut-être n’est-ce pas ainsi que les choses se passent ; peut-être tout est-il gouverné par la translation du ciel et le mouvement des astres qui déterminent chaque chose, selon les rapports de position qu’ils ont à leur passage au méridien, à leur lever, à leur coucher et selon leurs conjonctions. De fait, c’est d’après cela que les devins prédisent les futurs événements de l’univers, et en particulier savent dire à chacun quel sera son sort et quelles seront ses pensées. On voit bien (…)
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Bréhier-Plotin: divin
1º de fevereiro, por Cardoso de CastroPrenons d’abord les vertus par lesquelles, disions-nous, nous devenons semblables à Dieu ; et trouvons cet élément identique qui, à l’état d’image en nous, est la vertu et, à l’état de modèle en Dieu, n’est pas la vertu. Mais indiquons d’abord qu’il y a deux espèces de ressemblance : la ressemblance qui exige un élément identique dans les êtres semblables ; elle existe entre les êtres dont la ressemblance est réciproque parce qu’ils viennent du même principe ; la seconde espèce de (…)
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Bréhier-Plotin: démoniaques
1º de fevereiro, por Cardoso de CastroIl faut donc encore remonter vers le Bien, vers qui tendent toutes les âmes. Si on l’a vu, on sait ce que je veux dire et en quel sens il est beau. Comme Bien, il est désiré et le désir tend vers lui ; mais seuls l’obtiennent ceux qui montent vers la région supérieure, se tournent vers lui et se dépouillent des vêtements qu’ils ont revêtus dans leur descente, comme ceux qui montent vers les sanctuaires des temples doivent se purifier, quitter leurs anciens vêtements, et y remonter dévêtus ; (…)
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Bréhier-Plotin: centre
1º de fevereiro, por Cardoso de CastroPeut-on dire que, pour chaque être, le bien est autre chose que l’activité d’une vie conforme à la nature ? Si un être est composé de plusieurs parties, son bien est l’acte propre, naturel et non déficient de la meilleure de ces parties. Donc le bien naturel, pour l’âme, c’est sa propre activité. Mais voici une âme qui tend son activité vers le parfait, parce qu’elle est elle-même parfaite ; son bien n’est plus seulement relatif à elle, il est le Bien pris absolument [NT: Et non point le (…)
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Bréhier-Plotin: dualité
1º de fevereiro, por Cardoso de CastroOn peut penser autre chose ; on peut aussi se penser soi-même, ce qui fait échapper davantage à la dualité. Dans le premier cas, on voudrait, aussi se penser soi-même ; mais l’on n’en est pas capable ; on a bien en soi l’objet de sa vision, mais c’est un objet différent de soi. L’être qui se voit lui-même n’est pas séparé de son essence, et, parce qu’il est uni à lui-même, il se voit lui-même ; lui et son objet font un seul être. Il pense au sens fort, parce qu’il possède ce qu’il pense ; il (…)
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Bréhier-Plotin: éléments
1º de fevereiro, por Cardoso de Castro— Pourtant, c’est nous qui sentons. Comment est-ce possible ? — C’est que nous ne sommes point séparés de l’animal ainsi constitué, non plus que d’autres éléments plus précieux qui entrent en la substance totale de l’homme, qui est faite d’éléments nombreux. Quant à la puissance sensitive de l’âme, elle doit percevoir non pas les choses sensibles, mais les empreintes qui se produisent dans l’animal à la suite de la sensation ; et ces empreintes sont intelligibles. La sensation externe n’est (…)
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Bréhier-Plotin: douleurs
1º de fevereiro, por Cardoso de CastroEt ses souffrances personnelles ? - Lorsqu’elles sont violentes, il les supportera tant qu’il pourra ; lorsqu’elles dépassent la mesure, elles l’emporteront. Il n’excitera pas la pitié par ses souffrances ; la flamme qui est en lui brille comme la lumière de la lanterne dans les tourbillons violents des vents et dans la tempête. - Et s’il perd conscience ? Et si la douleur se prolonge sans être pourtant assez forte pour l’anéantir ? - Si elle se prolonge, il décidera ce qu’il doit faire ; (…)
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Bréhier-Plotin: yeux
1º de fevereiro, por Cardoso de CastroConsidérons maintenant l’âme dans le corps, qu’elle existe d’ailleurs avant lui ou seulement en lui ; d’elle et du corps se forme le tout appelé animal. Si le corps est pour elle comme un instrument dont elle se sert, elle n’est pas contrainte d’accueillir en elle les affections du corps, pas plus que l’artisan ne ressent ce qu’éprouvent ses outils : mais peut-être faut-il qu’elle en ait la sensation, puisqu’il faut qu’elle connaisse, par la sensation, les affections extérieures du corps, (…)