Míguez
8. Pero, ni reunidos todos los movimientos en uno solo, ni considerado aparte el movimiento ordenado, resulta posible que el tiempo sea el movimiento. En ambos casos, lo que llamamos el movimiento se encuentra siempre en el lu’mpo. Si hubiese un movimiento que no se diese en el liempo, estaría por esto mismo mucho más lejos de ser el liempo. De modo que una cosa es aquello en lo que se da el movimiento y otra, en cambio, el movimiento mismo. Ap;¡rie lo que se dice o se ha estimado (…)
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Enéada III, 7
Enéada III, 7 (45)
Notável por sua originalidade doutrinal, o conjunto deste tratado é consagrado ao exame de duas questões correlatas: o que é a eternidade e o que é o tempo? Como o faz notar o primeiro capítulo, estas questões são por elas mesmas platônicas na medida que elas subentendem a existência de realidades não temporais, o que já constitui uma tese distintiva do platonismo . Para isso responder, Plotino escolhe desde então seguir a ordem da realidade ela mesma, do ponto de vista platônico, e examina então a princípio a natureza da eternidade, nos capítulos 2 a 6, antes de abordar em uma segunda parte (cap. 7-13) aquela do tempo, que aparecerá com efeito como uma realidade derivada e enfraquecida em relação à eternidade. [Brisson ]
Chapitre 1 : Introduction.
- 1-6 : Différence entre le préconcept immédiat et la connaissance discursive du temps et de l’éternité.
- 7-16 : Il ne faut pas se contenter de répéter les discours des anciens sur le temps et l’éternité.
- 16-24 : Mise au point méthodologique : l’examen de l’éternité devra précéder l’examen du temps.
Chapitres 2 à 6 : Qu’est-ce que l’éternité ?
- Chapitre 2 : Examen critique et rejet de théories platoniciennes qui identifient l’éternité…
- 1-19 : … au monde intelligible : trois arguments pro (3-10) et contra (10-19).
- 20-36 : … au Repos intelligible, compris comme le genre du Repos en soi (24-29) ; ou comme le repos de la réalité (24-36).
- Chapitre 3 : Première approche de l’éternité.
- 1-27 : Elle est la vie immuable, la puissance une et multiple du monde intelligible.
- 27-36 : Elle n’a ni passé ni avenir.
- 36-39 : Récapitulation.
- Chapitre 4 : L’être et l’éternité.
- 1-12 : L’éternité n’est pas un accident ni une partie du monde intelligible.
- 12-24 : Pourquoi l’être véritable est nécessairement complet et donc atemporel.
- 24-33 : Les choses en devenir, au contraire, acquièrent leur être peu à peu.
- 33-43 : La réalité éternelle ne manque de rien et n’a pas de désir tourné vers l’avenir.
- Chapitre 5 : Déterminations positives de l’éternité.
- 1-12 : Pour saisir l’éternité, il faut contempler ce qui ignore le devenir et l’altérité.
- 12-18 : Différence entre l’éternité et la perpétuité.
- 18-22 : L’éternité est un dieu vénérable.
- 22-30 : L’éternité est une vie illimitée en acte.
- Chapitre 6 : Commentaire des formules platoniciennes, qui caractérisent l’éternité comme…
- 1-11 : … l’être qui demeure auprès de l’Un (Timée 37d7).
- 11-21 : … l’être véritable (Timée 28a1-4 et passim).
- 21-36 : … ce qui est « toujours » (Timée 27d6 et passim).
- 36-50 : … l’être total et parfait (Timée 30c5-31b4).
- 50-57 : … ce qui existait avant le monde sensible (Timée 29e1).
Chapitres 7-13 : Qu’est-ce que le temps ?
- Chapitre 7 : Introduction.
- 1-7 : L’homme est à la fois dans le temps et dans l’éternité.
- 7-10 : Transition vers l’examen de la nature du temps.
- 10-17 : Annonce méthodologique : il faudra examiner d’abord les doctrines des anciens.
- 17-27 : Exposé de la classification en trois catégories des principales définitions du temps et de leurs différentes versions.
- Chapitres 8-10 : Examen doxographique des définitions du temps.
- Chapitre 8, 1-19 : Examen et rejet des définitions (1) qui identifient le temps au mouvement, compris comme…
- 1-8 : … le mouvement en général (1a).
- 8-19 : … le mouvement du ciel (1b).
- Chapitre 8, 20-22 : Examen et rejet de la définition (2) qui identifie le temps à ce qui est mû, et plus précisément au ciel lui-même
- Chapitre 8, 23-10, 8 : Examen et rejet des théories (3) qui définissent le temps comme « quelque chose » du mouvement, et plus précisément comme…
- Chapitre 8, 23-69 : … l’intervalle du mouvement (3a ; définition stoïcienne), et plus précisément comme…
- 23-28 : … l’intervalle de tout mouvement (3a’ ; définition de Zénon ).
- 28-30 : … l’intervalle des seuls mouvements uniformes (3a’’).
- 30-63 : … l’intervalle du mouvement du tout (3a’’’ ; définition de Chrysippe ). Deux objections :
- – 30-53 : Objection 1 : si l’intervalle du mouvement est un intervalle de mouvement, cela revient à identifier le temps au mouvement.
- – 53-63 : Objection 2 : si cet intervalle est extérieur au mouvement, la définition énonce seulement un accident du temps.
- 63-69 : Conclusion.
- Chapitre 9 : … la mesure du mouvement (3b ; définition aristotélicienne)
- 1-10 : Hypothèse 1 : si le temps mesure toutes les espèces de mouvement, il sera extérieur au mouvement, soit comme un simple nombre (a), soit comme une grandeur continue parallèle au mouvement (b).
- 11-17 : Dans le cas (a) cette définition énoncerait un accident du temps mais non son essence.
- 17-24 : Dans le cas (b) il y aurait un temps différent pour chaque mouvement.
- 24-35 : Hypothèse 2 : si le temps est la mesure intrinsèque du seul mouvement uniforme, la définition d’Aristote peut alors s’interpréter de trois manières.
- 35-50 : Objections contre l’interprétation 1 (Le temps est le mouvement mesuré).
- 50-78 : Objections contre l’interprétation 2 (Le temps est la grandeur qui sert à mesurer, et plus précisément le nombre du mouvement selon l’avant et l’après).
- 78-84 : Objections contre l’interprétation 3 (Le temps est l’âme qui utilise la grandeur pour mesurer).
- Chapitre 10, 1-8 : … l’accompagnement du mouvement (3c ; définition épicurienne).
- 1-3 : Objection 1 : cette définition n’énonce qu’un accident du temps, non son essence.
- 3-8 : Objection 2 : cette définition est circulaire.
- Chapitre 10, 9-17 : Conclusion : il est superflu de passer en revue les autres définitions du temps, notamment celle qui l’identifie à la mesure du mouvement du tout (3b’ ; définition d’Alexandre d’Aphrodise ).
- Chapitres 11-13 : Exposé positif sur l’origine et la nature du temps.
- Chapitre 11 : Le temps résulte de la descente de l’âme.
- 1-11 : Introduction : il faut examiner comment le temps est apparu à la suite de l’éternité.
- 12-27 : L’apparition du temps résulte de la descente de l’âme qui a abandonné l’éternité.
- 27-35 : En descendant, l’âme produit le monde qui est aussi dans le temps.
- 35-45 : Comment l’extension temporelle et la succession résultent de cette descente.
- 45-59 : En quel sens le temps est une image de l’éternité (Timée 37d5).
- 59-62 : Le rapport de l’âme et du temps est analogue au rapport de l’éternité et de l’être.
- Chapitres 12 et 13 : Conséquence : la temporalité du monde sensible est dérivée par rapport à celle de l’âme.
- Chap. 12, 1-15 : Si l’âme n’avait pas quitté le monde intelligible, il n’y aurait pas de temps.
- Chap. 12, 15-22 : La temporalité du monde sensible découle de la descente de l’âme, dont l’acte est le temps.
- Chap. 12, 22-chap. 13, 9 : Interprétation du Timée 38b-39d, en accord avec ce qui précède : le mouvement du ciel n’est pas le temps mais seulement une mesure du temps, qui le rend visible.
- Chap. 13, 9-18 : Retour critique sur la définition aristotélicienne du temps : elle confond l’essence du temps et un accident de celui-ci.
- Chap. 13, 18-30 : En quel sens le temps est-il né en même temps que le monde (Timée 37d7).
- Chap. 13, 30-66 : Le mouvement et la temporalité de l’âme sont antérieurs au mouvement et à la temporalité des choses sensibles.
- Chap. 13, 66-69 : Le temps existe dans les âmes individuelles aussi bien que dans l’âme du monde.