PRIÈRE
Père céleste! Au printemps, tout revient dans la nature avec une vigueur et une beauté nouvelles; l’oiseau et le lis n’ont rien perdu depuis l’an passé : puissions-nous, inchangés nous aussi, revenir à l’enseignement de ces maîtres! Mais si, hélas! notre santé a souffert dans le temps écoulé, puissions-nous la recouvrer en nous instruisant de nouveau auprès des lis des champs et des oiseaux du ciel!
ÉVANGILE DU 15e DIMANCHE APRÈS LA TRINITÉ Matth. VI, 24-34
Nul ne peut servir deux maîtres; car ou il haïra l’un et aimera l’autre, ou il s attachera à l’un et méprisera l’autre. Vous ne pouvez servir Dieu et Mammon.
C’est pourquoi, je vous dis : Ne soyez point en souci, pour votre vie, de ce que vous mangerez ou de ce que vous boirez; ni, pour votre corps, du vêtement que vous lui donnerez. La vie n’est-elle pas plus que la nourriture et le corps plus que le vêtement? Regardez les oiseaux du ciel : ils ne sèment, ni ne moissonnent, ils n’amassent rien dans les greniers; et votre Père céleste les nourrit! Ne valez-vous pas beaucoup plus qu’eux?
D’ailleurs, qui d’entre vous peut ajouter par son souci une coudée à sa taille? Et quant au vêtement, pourquoi vous en inquiétez-vous? Laissez-vous instruire par les lis des champs. Voyez comme ils croissent : ils ne travaillent ni ne filent. Et cependant, je vous dis que Salomon même, dans toute sa gloire, n’a pas été vêtu comme l’un d’eux. Si Dieu revêt ainsi l’herbe des champs, qui est aujourd’hui et qui demain sera jetée au four, combien plutôt vous vêtira-t-il, ô gens de peu de foi! Ne vous mettez donc point en souci, en disant : Que mangerons-nous? Que boirons-nous? De quoi serons-nous vêtus? Car toutes ces choses, ce sont les païens qui les recherchent. Or, votre Père céleste sait que vous avez besoin de tout cela. Cherchez premièrement son royaume et sa justice, et toutes ces choses vous seront données par dessus. Ne vous mettez donc pas en souci pour le lendemain; car le lendemain aura soin de ce qui le concerne. A chaque jour suffit sa peine.