LE LIEU
— question fréquente : où? (composition du lieu, reconstitution du crime, etc.)
— qu’importe et comporte le lieu? Rien que d’ambiant, la surface convexe du corps enveloppant. Un trait qui cerne nos limites et ne conviendrait donc pas à l’Infinité; assignation à résidence, où que ce soit.
— d’où le besoin de se déplacer : le lieu change, quand nous changeons mais on ne saurait s’en évader (être absolument délogé, Ab-solu de lieu)
— Dieu (par hypothèse illimitée) partout présent sans être déplacé nulle part — partout à sa place, parce que contraint à aucune — échappe par hypothèse à ce mode de présence locale (ou régionale). L’être dégagé de lieu n’est pas encombrant.
— l’être matériel par contre doit être contenu; le repérage tient compte de cette contenance où se trouve chaque chose par rapport à ce qui l’entoure, l’encercle, l’obsède.
— le « lieu » est donc une indication du réel : une manière de « signaler », de distinguer entre elles deux réalités. Expression d’une condition équivalente à une nécessité.
— Attitudes face à cet état de choses :
a) accepter le lieu que l’existence nous assigne, en étant indifférent au changement
b) n’en point varier du tout (car peu importent les lieux).
c) Pèlerinage aux « lieux », — convenance et relativité.
LA POSITION
— vérification de cette question dans la vie : on s’informe de la manière dont un être se trouve (dans tel lieu) : couché? debout? etc.
— ce qu’elle implique : ordre des parties du corps.
— la position en question : symbole d’une attitude intérieure, d’une « dis-position », d’une intention, etc.
N. B. L’être-en-situation enveloppe en soi plusieurs catégories : lieu, position, avoir, etc.