... et Vita erat Lux... Saint Jean.
Notre Dieu est un feu dévorant. Saint Paul.
Demandez à Dieu qu’il se crée lui-même en vous... dussiez-vous être tourmenté comme lui de l’impatience de la justice, de cette impatience dont il nourrit l’âme du prophète, et fait que l’âme du prophète est une mer agitée et grosse qui ne peut avoir aucun repos. Saint-Martin, De la prière, Œuvres posthumes, t. II, p. 414.
Au cours de la théorie de la connaissance que nous venons d’exposer, nous avons à (…)
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Maistre, Joseph de
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Dermenghem (Joseph de Maistre) – l’origine et l’essence du mal chute et réintégration
1º de agosto de 2009 -
Dermenghem (Joseph de Maistre) – l’ésotérisme
6 de dezembro de 2008Da mihi intellectum, et scrutabor legem tuam. Psaume CXVIII.
Mysterium quod absconditum fuit a sæculis et generationibus, nunc manifestatum est. Vêpres de l’Epiphanie.
Joseph de Maistre, nous l’avons vu, estime la vérité essentiellement utile et l’erreur malfaisante en soi. « Nulle erreur ne peut être utile, comme nulle vérité ne peut nuire... Tout ce qui est nuisible en soi est faux, comme tout ce qui est utile en soi est vrai. » Mais cela ne veut pas dire que toute vérité soit (…) -
Dermenghem (Joseph de Maistre) – le ternaire. le microcosme
2 de dezembro de 2008L’examen de la méthode analogique et des correspondances entre les divers plans de l’Univers nous a conduit à l’analogie-type entre l’Homme et la Divinité. Voyons maintenant comment l’être humain dans son unité complexe peut mériter le nom classique de microcosme et apparaître comme le résumé ou le reflet de la complexité harmonieuse du Grand Tout. L’idée du microcosme humain se retrouve dans toute la tradition ésotérique et chez de nombreux philosophes anciens ou modernes. Emerson nous (…)
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Dermenghem (Joseph de Maistre) – l’analogie. les correspondances
2 de dezembro de 2008L’univers lui-même est un mythe. Salluste.
La religion est l’allégorie de la nature. Plutarque.
Rien n’est identique dans ce monde et tout y est parallèle. Chaque chose peut être étudiée sous plus d’un aspect... la nature, le monde moral, le monde intellectuel sont d’éternelles asymptotes qui se rapprochent sans se toucher. Mme Swetchine.
L’analogie pourrait être considérée comme l’un des procédés de la méthode intuitive. Une analogie est un rapport que l’esprit découvre entre deux ou (…) -
Dermenghem (Joseph de Maistre) – l’intuition
2 de dezembro de 2008Les grandes vérités ne s’enseignent bien que par le silence. L.-C. de Saint-Martin. Portrait, 145 ; OE. Posthumes, t. I, p. 21.
Les livres que j’ai faits n’ont eu pour but que d’engager les lecteurs à laisser là tous les livres sans en excepter les miens. Ibidem, 45, p. 7.
C’est souvent par l’intermédiaire de l’intuition que s’effectuera la collaboration reconnue nécessaire de la raison individuelle et de la raison générale. Unie au sentiment, et même en un sens à l’instinct et aux (…) -
Dermenghem: JOSEPH DE MAISTRE - LA RAISON GÉNÉRALE
2 de dezembro de 2008Cette harmonieuse combinaison de catholicisme rigoureusement orthodoxe et de théosophie que Joseph de Maistre a été capable de réaliser; cet approfondissement du dogme par une tradition métaphysique ; ces hardis coup de sonde lancés dans l’inconnu ; ce contact plus étroit avec l’indicible ; ces efforts pour expliquer la vérité révélée, donnent à sa pensée religieuse un caractère particulièrement original. Il fallait sa puissance d’assimilation, sa clarté d’esprit, son sens critique aussi, et (…)
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Joseph de Maistre: Le mal et le péché (V)
24 de novembro de 2008LE COMTE
Ils parlent de désordre dans l’univers, mais qu’est-ce que le désordre? c’est une dérogation à l’ordre apparemment; donc on ne peut objecter le désordre sans confesser un ordre antérieur, et par conséquent l’intelligence. On peut se former une idée parfaitement juste de l’univers en le voyant sous l’aspect d’un vaste cabinet d’histoire naturelle ébranlé par un tremblement de terre. La porte est ouverte et brisée; il n’y a plus de fenêtres; des armoires entières sont tombées; (…) -
Joseph de Maistre: Le mal et le péché (IV)
24 de novembro de 2008LE COMTE
Les hommes n’ont jamais douté que l’innocence ne pût satisfaire pour le crime; et ils ont cru de plus qu’il y avait dans le sang une force expiatrice; de manière que la vie, qui est le sang, pouvait racheter une autre vie.
Examinez bien cette croyance, et vous verrez que si Dieu lui-même ne l’avait mise dans l’esprit de l’homme, jamais elle n’aurait pu commencer. Les grands mots de superstition, et de préjugé n’expliquent rien; car jamais il n’a pu exister d’erreur universelle (…) -
Joseph de Maistre: Le mal et le péché (III)
24 de novembro de 2008LE COMTE
Si l’on ôtait de l’univers l’intempérance dans tous les genres, on en chasserait la plupart des maladies, et peut-être même serait-il permis de dire toutes. C’est ce que tout le monde peut voir en général et d’une manière confuse; mais il est bon d’examiner la chose de près. S’il n’y avait point de mal moral sur la terre, il n’y aurait point de mal physique; et puisqu’une infinité de maladies sont le produit immédiat de certains désordres, n’est-il pas vrai que l’analogie nous (…) -
Joseph de Maistre: Le mal et le péché (II)
23 de novembro de 2008LE COMTE
Tout mal étant un châtiment, il s’ensuit que nul mal ne saurait être considéré comme nécessaire, et nul mal n’étant nécessaire, il s’ensuit que tout mal peut être prévenu ou par la suppression du crime qui l’avait rendu nécessaire, ou par la prière qui a la force de prévenir le châtiment ou de le mitiger. L’empire du mal physique pouvant donc encore être restreint indéfiniment par ce moyen surnaturel, vous voyez...
LE CHEVALIER
Permettez-moi de vous interrompre et d’être un (…)