Hegel (FE) – por que não a fenomenologia do espírito?

…La vraie forme dans laquelle la vérité existe ne peut être que le système scientifique de cette vérité. Collaborer à cette tâche, rapprocher la philosophie de la forme de la science — dans le but de déposer son nom d’amour du savoir pour être savoir effectif — voilà ce que je me suis proposé. La nécessité interne que le savoir (Wissen) soit science (Wissenschaft) réside dans sa nature et l’explication satisfaisante de ce point s’identifie à l’exposé même de la philosophie (…) La vraie forme de la vérité est donc placée dans cette scientificité (Wissenschaftlichkeit) ou, ce qui revient au même, on revendique pour la vérité cette prétention de tenir du concept seul (an dem Begriffe allein) l’élément de son existence (das Element ihrer Existenz) [12 et 8].

Considérant qu’une représentation générale précédant un essai d’exposition détaillée, facilite la compréhension de cette dernière, il sera utile d’indiquer ici le cheminement approximatif (das Ungefähre), dans l’intention en même temps d’écarter quelques formes dont l’accoutumance constitue un obstacle à la connaissance philosophique.

Dans ma façon de voir, qui n’a à se justifier (rechtfertigen muss) que par la présentation du système, tout revient à ceci : saisir et exprimer le vrai, non comme substance, mais tout autant comme sujet. A remarquer en même temps que la substantialité inclut aussi bien l’universel ou l’immédiateté du savoir que cette immédiateté qui est être ou immédiateté pour le savoir(…). La substance vivante (die lebendige Substanz) est d’autre part l’être (das Sein) qui en vérité est sujet (Subjekt) ou, ce qui revient au même, qui en vérité est réel (wirklich) dans la mesure seulement (nur insofern) où elle est le mouvement de se poser soi-même ou bien la médiation de son devenir autre avec soi-même. Elle est comme sujet la pure négativité simple, et par là donc la dualisation (Entzweiung) du simple [19 et 16].

…Parmi les diverses conséquences découlant de ce qui précède, il en est une que l’on peut souligner : le savoir n’existe et ne peut donc être formulé que comme science ou comme Système. D’autre part, ce qu’on appelle un fondement ou un principe de la philosophie est déjà faux — s’il est vrai — dans la mesure où il n’est que fondement ou principe. C’est pourquoi il est facile de le réfuter. La réfutation consiste à montrer son manque; mais il est fautif parce qu’il est seulement l’universel, ou le principe, le commencement. Si par contre la réfutation est foncière et complète (gründlich), elle est alors empruntée au principe même et développée à partir de lui — elle n’est pas échaffaudée à travers des assurances opposées ou des idées de l’extérieur. Cette réfutation serait donc proprement le développement du principe en question et le complément de ce qui lui fait défaut, si elle ne se méprenait pas sur elle-même au point de considérer seulement son action négative et de rester inconsciente du progrès qu’elle constitue et de l’aspect positif du résultat atteint. — Inversement, le développement positif, proprement positif, du commencement est en même temps une attitude négative par rapport à lui, c’est-à-dire précisément par rapport à sa forme unilatérale selon laquelle il est immédiat ou but. Le développement peut donc être aussi bien envisagé comine réfutation de ce qui fait le fondement du système; mais plus exactement on doit le considérer comme un indice que le fondement ou le principe du système est en fait seulement son début [23 et 22].

Que le vrai soit effectif (wirklich) seulement comme système, ou que la substance soit essentiellement sujet, cela est formulé dans l’idée (in der Vorstellung) qui exprime l’Absolu comme Esprit, — le concept le plus relevé qui appartienne au temps moderne et à sa religion. Le Spirituel seul est l’effectif (réel, wirklich); il est l’essence ou l’étant en soi (…)

La pure auto-reconnaissance dans l’absolue altérité (im absoluten Anderssein), cet éther comme tel, est le fondement solide (der Grund und Boden) de la science, ou le Savoir en général. Le début de la philosophie a pour présupposé ou pour exigence (Voraussetzung oder Forderung) que la conscience baigne dans cet élément1. Mais cet élément reçoit son accomplissement et sa transparence du mouvement seul de son devenir (nur durch die Bewegung seines Werdens). Il est la pure spiritualité (reine Geistigkeit), comme l’Universel, qui a le mode de l’immédiateté simple; ce Simple, comme il a, en tant que tel, existence (Existenz), est le terrain (der Boden), la pensée, qui est seulement dans l’Esprit. Puisque cet élément, cette immédiateté de l’Esprit est le Substantiel en général de l’esprit, cette immédiateté est aussi l’essentialité transfigurée (die verklärte Wesenheit), la réflexion qui elle-même simple, est pour soi l’immédiateté comme telle, l’être (das Sein) qui est la réflexion en soi-même [24 et 23].

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