Il y a cependant un mot qui apparaît pour la première fois dans ce texte particulièrement solennel de l’Église (le credo de Nicée), mot qui deviendra peu à peu le signe de reconnaissance et de ralliement de l’orthodoxie catholique : c’est homoousios, ordinairement traduit par « consubstantiel », et que l’on pourrait rendre également par « coessentiel » (de homo = même, et ousia = substance ou essence) . Ce fut Constantin qui recommanda l’adoption de ce terme — d’origine non-scripturaire — (…)
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Jean Borella
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Borella : HOMOOUSIOS
4 de agosto de 2014, por Cardoso de Castro -
Borella : L’intellect et la raison, selon Thomas d’Aquin
4 de agosto de 2014, por Cardoso de CastroLa doctrine de saint Thomas d’Aquin ne diffère guère de celle de saint Augustin. Du moins les distinctions terminologiques sont-elles identiques de part et d’autre. « La raison diffère de l’intellect comme la multiplicité de l’unité ; d’où vient que Boèce, au livre IV du De consolatione dit que la raison se trouve dans le même rapport à l’intellect que le temps à l’éternité, et le cercle au centre. C’est en effet le propre de la raison de se répandre en tous sens sur une foule de choses, et (…)
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Borella : Le symbole
4 de agosto de 2014, por Cardoso de CastroLe corpus des écrits que l’Eglise désigne sous le nom de Nouveau Testament ne contient pas le mot symbolon. On y rencontre, en revanche, de nombreux termes dont la signification est voisine, voire identique. L’un d’eux, employé une fois par saint Paul, était appelé à une grande fortune, puisqu’il s’agit d’allègoria . Quant aux autres, il ne nous appartient pas de les répertorier dans une enquête consacrée au seul symbolon. Signalons seulement, à titre indicatif, les termes suivants : eikon (…)
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Borella : L’intellect et la raison
2 de agosto de 2014, por Cardoso de CastroOn voit par là tout ce qui distingue la raison de l’intellect (en grec : dianoia et noûs). Sans doute cette distinction ne va-t-elle pas jusqu’à la séparation totale, puisque la ratio est la lumière brisée et fragmentaire de l’intellectus. Mais on ne saurait les confondre, pas plus qu’il n’est possible de nier l’un ou l’autre de ces modes de l’activité cognitive. C’est pourtant ce qu’ont fait maints philosophes. Et, bien que dans le présent chapitre nous entendions suivre seulement le fil de (…)
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Borella : ANIMA
2 de agosto de 2014, por Cardoso de CastroCependant, si totale que soit l’inversion, elle ne saurait aller jusqu’à la négation complète des rapports normaux entre ces trois sphères. La dimension spirituelle de l’homme qui l’enveloppait comme un nimbe de gloire, c’est-à-dire qui irradiait la déiformité de sa nature, cette dimension n’a pas disparu ; elle est réduite à une trace ponctuelle, donc à un germe, ou encore à l’état virtuel : l’homme n’en possède plus l’actualité (il faudra la venue du Christ pour ouvrir la porte de notre (…)
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Borella : Symbole et Allégorie
2 de agosto de 2014, por Cardoso de CastroExistence d’un symbolisme dans la tradition juive
Il semble que ce soit Philon d’Alexandrie (20 av. J.C.-50 ap. J.C.) qui ait le premier formulé explicitement une doctrine de l’interprétation symbolique des Écritures. Empruntant le terme au vocabulaire grammatical de la rhétorique grecque, il lui donne le nom d’allégorie. Est-ce à dire, pour autant, qu’une telle interprétation était ignorée du judaïsme palestinien et ne fut connue que du judaïsme alexandrin sous l’influence de (…)