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Enéada IV, 1
Enéada IV, 1 (21)

  

PLOTINO   - TRATADO 21 (IV, 1) - A ALMA É INTERMEDIÁRIA ENTRE AS REALIDADES INDIVISÍ­VEL E DIVISÍ­VEL

L’argument de cet unique chapitre consiste en la démonstration de l’indivisibilité de l’âme. Plotin, dans les traités 2 (IV, 7), 4 (IV, 2), 6 (IV, 8) et 8 (IV, 9) avait déjà tiré profit de la phrase du Timée   platonicien qui affirme de l’âme qu’elle est faite d’un mélange d’indivisible et de divisible « dans les corps », pour soutenir que l’âme ne se divise que relativement et non pas réellement, c’est-à-dire qu’elle exerce celles de ses puissances qui la mettent en rapport avec les corps sur le mode de la division, sans être elle-même divisée. Ainsi, il n’est pas dans la nature de l’âme d’être divisible, comme le sont les corps, mais c’est bien la nature corporelle qui contraint l’âme à exercer ses puissances sur différentes parties et en différents lieux. Le traité 21 le rappelle, avant que d’ajouter une ultime précision : non seulement l’âme ne se divise que dans les corps et non pas réellement, mais cette division elle-même n’en est pas une. Plotin soutient en effet, au risque d’un oxymore que le traité 27 (IV, 3), 19 s’efforcera de justifier, que la partie divisible de l’âme n’est elle-même « divisible que de façon indivisible ». C’est dire que la divisibilité de l’âme, jusques et y compris dans les corps, n’implique finalement pas la division. Ce n’est donc que la réception par les corps des soins ou des effets des puissances psychiques qui peut à proprement parler être divisée ; mais l’âme, soutient fermement Plotin, ne se donne jamais que tout entière. [Brisson  : Jean-François PRADEAU  ]