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Adrasteia / Ἀδράστεια / Adrastea

  

gr. Adrásteia. O nome nos vem dos deuses, pois a disposição do universo é realmente "adrasteia", quer dizer justiça verdadeira e sabedoria maravilhosa"


La ley de Adrastea se formula con todo detalle en el Fedro  , 248 c-e Dícese allí que toda alma que haya visto algo de lo verdadero queda exenta de pruebas hasta la siguiente revolución. El alma que no ha visto la verdad y ha caído a tierra, va sucesivamente al germen de un hombre amigo de la sabiduría, al de un rey, al de un político, al de un gimnasta, al de un adivino, al de un versificador, al de un artesano, al de un sofista   y al de un tirano. En todo caso, para la vida justa hay siempre la recompensa de una vida mejor, así como para la vida injusta se reserva un destino mucho peor. (Míguez)
Plotin   fait ici allusion à un passage du Phédon   (t. VI, p. 53 de la trad. de M. Cousin  ), où il est question de la loi d’Adrastée. Ce nom, qui signifie l’inévitable, est le symbole de l’ordre nécessaire des choses. Voici comment Creuzer commente ce passage de Plotin (t. III, p. 149) : Les orphiques avaient apporté d’Égypte en Grèce la notion de la déesse que les Égyptiens appelaient Athor, les Grecs la Nuit, les Athéniens la Némésis de Rhamnonte, et peut-être aussi Adra, mot synonyme d’Adrastée. On la regardait comme chargée de maintenir et d’annoncer les lois divines qui président l’univers. Or celui qui connaît et observe ces lois voit l’ordre admirable de la nature et pratique la justice. Aussi, dans les mythes, on associait à Adrastée tantôt Phanès, qui manifeste l’harmonie des choses visibles, tantôt sa soeur Ida (Ἴδη, de ἰδεῖν, voir, ou Εἴδη, de εἶδος, belle forme), qui embellit les parties du monde, tantôt la Justice (Δίκη), qui exécute les lois de l’univers. Voilà pourquoi Plotin passe de l’idée d’Adrastée, c’est-à-dire de la puissance inévitable des lois divines, à l’idée de l’ordre des choses que nous voyons dans l’univers, puis à celle de la beauté des formes qui sont propres aux plantes et aux animaux ; enfin, voilà pourquoi, en décrivant l’essence divine, il unit la beauté à la justice (τὸ καλὸν καὶ τὸ δίκαιον). » On trouve des idées analogues dans l’hymne de Cléanthe (Stobée, Eclogae physicαe, I, 3). (Bouillet)