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theatron / θέατρον / teatro / espetáculo / tragodia / τραγωδία / τραγωδίας / χορηγός / khoregos / khóregos / χορός / chorós / drama / δρᾶμα

  

gr. τραγωδία, τραγωδίας = tragédia. A representação clara e vívida do sofrimento nos êxtases do coro, expressos por meio do canto e da dança, e que pela introdução de vários locutores se convertia na representação integral de um destino humano, encarnava do modo mais vivo o problema religioso há muito tempo candente, do mistério da dor enviada pelos deuses à vida dos homens. V. coro, χορός


Daumal

(Nâtya-çâstra, Ire Lecture, Origine du Théâtre :)

[Au commencement du Kali-yuga, l’âge d’obscurcissement où nous vivons, les dieux, inquiets de voir proliférer les castes inférieures auxquelles l’accès du Savoir sacré était interdit, et redoutant le désordre qui allait en résulter, allèrent trouver Brahmâ et lui demandèrent de « produire un nouveau Veda  , accessible aux gens de toutes naissances ». Alors Brahmâ produisit l’Art dramatique, qui contient tous les arts. Il chargea le saint Bharata  , avec ses cent fils, de monter la première représentation devant l’assemblée des Devas et des Asuras — que sans doute la vision des désordres humains avait enfin réconciliés. Mais le sujet choisi par Bharata était assez malencontreux, en apparence du moins. Il mit en effet sur scène la grande bataille où les Devas défirent les Asuras. Ceux-ci, dans la salle de spectacle, se fâchèrent, jetèrent des sorts aux acteurs, et la bataille allait reprendre. Brahmâ intervint et tint aux Devas et Asuras assemblés le discours suivant (il s’adresse ici aux Asuras fils de Diti) :

Assez de vos ressentiments, fils de Diti, laissez votre mauvaise humeur !
 
En vous et en les dieux, c’est l’opposition du bien et du mal, c’est la loi qui lie les actions et les états, que représente ce Savoir du Théâtre par moi réalisé.
 
Ceci n’est pas une figuration de votre nature, ou de celle des dieux, exclusivement; c’est une représentation de ce Triple monde tout entier.
 
Tantôt la loi, tantôt le jeu, tantôt le profit, tantôt l’apaisement, tantôt le rire, tantôt la guerre, tantôt le désir, tantôt le meurtre.
 
Loi pour ceux qui suivent la loi, désir pour ceux qui se vouent au désir, contrainte pour ceux qui ne savent se conduire, maîtrise de soi pour ceux qui savent se conduire.
 
Aux eunuques il donne l’audace, et l’énergie aux fanfarons, instruction des ignorants, et science pour les savants.
 
Passe-temps des grands seigneurs, réconfort de celui qu’a frappé le malheur, richesse pour ceux qui vivent de richesses, courage pour les esprits tremblants,
 
comprenant toute la diversité des états, et fait de toute la diversité des situations, j’ai fait ce Théâtre à l’analogie du mouvement du monde.

Pas de connaissance, pas de métier, pas de science, pas d’art, pas d’action, pas d’ascèse, — qui ne soit visible dans ce Théâtre.
 
Vous n’avez donc pas lieu, ici, de vous fâcher contre
 
les Immortels. C’est à l’analogie des Sept continents que j’ai fait ce Théâtre.
 
Le Théâtre est fait, sachez-le, pour montrer, dans leur cycle complet, les actions des Devas et des Asuras, des rois et du peuple et des prêtres-voyants.
 
Toutes les natures individuelles du monde, avec leurs mélanges propres de bonheur et de malheur, avec leurs gestes particuliers et autres moyens d’expression, — c’est cela qu’on appelle Théâtre.
 
Au Savoir sacré, à la science et aux mythes, il fournira un lieu d’audience, et au peuple un divertissement: tel sera ce Théâtre.

Dagli

O espelho não polido se refere ao mundo como considerado separado do homem. O macrocosmo é um domínio de manifestação para a infinidade das Qualidades divinas, mas sem o homem não há ser que aí unifique todas as Qualidades juntas como uma manifestação do Nome Alá. O mundo é um teatro de manifestação para todas as Qualidades, mas somente o homem é uma manifestação do todo-abarcante Nome Alá. Por isso Ibn Arabi   assemelha o mundo sem o homem a uma forma homogênea e um espelho não polido.


This refers to the world as considered separate from man. The macrocosm is a domain of manifestation for the infinity of divine Qualities, but without man there is no being therein that unites all the Qualities together as a manifestation of the Name Allah. The world is a theater of manifestation for all the Qualities, but only man is a manifestation of the all-comprehensive Name Allah. This is why Ibn Arabi likens the world without man to a homogeneous form and unpolished mirror. [DagliRW  ]