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kalon

quinta-feira 25 de janeiro de 2024

  

gr. καλόν, kalón (tó) : beleza, belo; outra forma, gr. κάλλος, kallos. O conceito de beleza é importante tanto para o conhecimento do homem, para os objetos de seu conhecimento como para ação e a condução da vida. τὸ χαλόν, «o belo, o nobre, a glória, o esplendor». [CaeiroEN  :290 Nota]


La première difficulté relative à la définition du beau est celle de l’équivocité : une belle marmite, une belle jeune fille et un beau geste ont-ils donc quelque chose de commun ? La définition du beau par le plaisir de la vue et de l’ouïe est présentée dans l’Hippias majeur comme une dóxa et non comme le résultat définitif de l’entretien. Le statut doxique de cet énoncé est confirmé par le livre VI des Topiques d’Aristote   qui le cite précisément comme un lieu commun (146a21-23). Sa reprise par Plotin   ne va pas sans une différence importante ; il n’est plus question du plaisir et la vue se trouve dissociée de l’ouïe : « Le beau est surtout ce qui est dans la vue. » D. Susanetti indique avec raison qu’il y a là, mise en avant, une hiérarchie entre les sens (Plotino, Sul Bello, p. 79) ; plus encore, la vue de cette première phrase annonce la contemplation finale du chapitre 9 (« tu es alors devenu une vision », ópsis ḗdē génomenos, lignes 22-23). La glose que nous proposons : « Le beau est surtout dans ce qui relève de la vue » tend à montrer que l’expérience esthétique pour Plotin vient de la rencontre de propriétés particulières de l’objet visible et de son mode d’apparition avec l’activité sensorielle propre à l’âme. Il n’y a pas de prééminence entre les deux pôles que sont l’objet vu et la conscience qui voit. La référence à la vue et à l’ouïe s’appuie également sur le Timée  , 47a-c où Platon   justifie l’existence de ces sens par leur rôle fondateur dans la découverte de l’harmonie du monde. [BPTraites1-6  :80]
Le texte de Plotin est ici particulièrement elliptique. Il s’agit d’indiquer que la totalité des puissances psychiques est associée à la découverte de la beauté : non seulement la partie supérieure de l’âme qui est de même nature que l’essence du beau, mais aussi les parties inférieures chargées de l’administration corporelle. La sensation, l’imagination et la mémoire, tout autant que l’intelligence sont à l’œuvre pour recevoir l’émotion provoquée par la beauté ; que la sensation ne soit pas simple accueil passif des sensibles est analysé dans le traité 53 (I, 1), 6. Plotino - Tratado 1,1 (I,6,1) - Que espécies de coisas são belas
LÉXICO: KALLON; glória