« Ta sagesse a été pour moi un objet d’admiration » (Ps 138,6). « Je te bénirai parce que tu es admiré avec une crainte sacrée » (ibid, 14). [...] Nombreuses sont les choses que nous admirons, mais non avec crainte, par exemple de la beauté des colonnades, celle des chefs-d’œuvre de la peinture, ou des corps dans leur gloire. Nous admirons aussi l’immensité et l’abîme infini de la mer, mais alors avec crainte, lorsque nous nous penchons sur cet abîme. De même l’écrivain sacré, s’étant penché sur l’océan infini, abyssal, de la Sagesse de Dieu, a été pris de vertige. Il admira avec tremblement et recula en disant : « Je te bénirai parce que tu es admiré avec une crainte sacrée ; admirable sont tes œuvres. » Et aussi : « Ta sagesse a été pour moi un objet d’admiration [...], il m’est impossible de la saisir. [Sur l’incompréhensibilité de Dieu, 1er discours (PG 48, 705)]