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responsabilidade

quinta-feira 25 de janeiro de 2024

  

A noção grega de aquilo-que-depende-de-nós (τὸ ἐφ’ ᾐμῖν, in nostra potestate) é algumas vezes também traduzida "aquilo que está em nosso poder", ou "aquilo que cabe a nós", ou mesmo "responsabilidade", ou "liberdade".


τὰ ἐφ’ ήμῖν designa o horizonte específico da ação humana. Trata-se de tudo aquilo que é constituído pela ação direta e o que se encontra sob dependência do Humano enquanto tal, ou seja, sem a existência do Humano não haveria nenhum dos objetos, das situações e das circunstâncias que por ele são criadas. O mundo em que vivemos não é o planeta Terra, ou o universo. A Terra e o Universo podem perfeitamente continuar a haver, quando ou se o Humano tiver sido exterminado, varrido da face da Terra. Mas o mundo é coexistente e simultâneo ao Humano. Deixará assim de existir mundo quando o Humano deixar de existir. [CaeiroEN  :290 Nota]
A imaginação (phantasia) e o desejo (orexis) são determinados pelo corpo. Não se poderia ser "mestre de seus atos", onde é a influência e a solicitação do corpo que são primordiais. Ao excluir do que depende de nós a imaginação e os desejos, Plotino   vai diretamente contra os princípios estoicos expostos por Epíteto  : "os deuses só fizeram depender de nós o que é superior a tudo, o que domina. Tudo, isto é, o uso correto das representações (phantasiais)” (Entrevistas I, 7, trad. Bréhier  ); “Existe o que depende de nós e o que não depende de nós; opinião, tendência, desejo (orexis), aversão dependem de nós" (Manual I, 1-3, trad. Bréhier). Portanto, parece provável que Plotino esteja argumentando aqui contra a Escola Estoica. Plotino - Tratado 39,2 (VI, 8, 2) — A que faculdade da alma reportar o que depende de nós?
Plotin parle ici des corps : comment ceux-ci auraient-ils des choses qui dépendent d’eux alors qu’ils sont eux-mêmes totalement dépendants de leur principe, à savoir l’âme qui les façonne et les organise ? Il est proche d’Alexandre, Traité du destin 184, 11-19 (Bruns), chez qui on retrouve l’exemple du feu, employé par Plotin dans les lignes qui suivent. Plotino - Tratado 39,2 (VI, 8, 2) — A que faculdade da alma reportar o que depende de nós?
Cette dernière remarque est essentielle pour entrer dans le cœur du débat avec l’aristotélisme en ce qui concerne la définition de « ce qui dépend de nous ». En définitive, le travail conceptuel autour de la notion de ce qui « dépend de nous » reste dans l’École péripatéticienne totalement orientée sur vers l’action. Si par exemple Alexandre définit ce qui dépend de nous par « l’assentiment conforme à la raison et au jugement » (Traité du destin 183, 27-29, Bruns), c’est parce que la raison ici mise en jeu est une raison pratique, elle « n’est rien d’autre que le principe de l’action », comme il le dit encore (Traité du destin 184, 15-16, Bruns). Or tout le mouvement de l’argumentation de Plotin dans ces deux premiers chapitres tend précisément à détacher ce qui dépend de nous de tout lien nécessaire avec l’action, fût-elle vertueuse. Car, comme il le dit ici, « ce qui relève de l’action reste mélangé », c’est-à-dire lié à l’extériorité du corps et de la mati  ère. Seule la retraite intérieure dans la contemplation de l’intelligible pourra par conséquent assurer à l’âme de ne dépendre que d’elle-même. Plotino - Tratado 39,2 (VI, 8, 2) — A que faculdade da alma reportar o que depende de nós?
L’idée à retenir de cette présentation du tò eph’ hēmîn, « ce qui dépend de nous » est l’identification de la volonté à la raison. Nous ne serions pas vraiment maîtres en effet d’un vouloir indéfini, qui se porterait indifféremment vers des objets rationnels et vers des objets irrationnels : cette volonté serait soumise au jeu de l’imagination ou du désir, tous deux dépendants du corps. Seule par conséquent la réduction de la volonté à la raison permet de circonscrire avec rigueur ce qui dépend de nous. Par ailleurs, les déterminations successives que Plotin apporte à la raison ont plus pour fonction de préciser son concept de façon analytique que de distinguer différentes espèces de raison parmi lesquelles il faudrait situer la raison qui dépend de nous. Il n’y pas d’autre raison en effet que celle qui est « droite » (lógōi orthō̂i, 1. 4) ou qui relève de la « science » (tē̂s epistḗmēs, 1. 5). Plotino - Tratado 39,3 (VI, 8, 3) — A verdadeira liberdade situa-se no intelecto