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krasis

quinta-feira 25 de janeiro de 2024

  

gr. κρᾶσις, κράση, krase, μίγμα, migma, μίγνυμι, mígnumi, μίσγω, misgo, mistura, composto: combinação, mistura, composto. Noção fundamental da definição estoica da alma como corpo, como da relação da alma com o corpo, contestada por Plotino  . Usa-se também mixis, migma para mistura.
gr. memiktai = coalescência, mistura, combinação. Geralmente usada na referência à combinação corpo-alma.


Plotino propone tres posibles hipótesis sobre el sujeto de las emociones; pero, como la tercera se subdivide en dos, resultan en total cuatro, que serán estudiadas sucesivamente: 1) el alma, es decir, el alma en su verdadera esencia, desligada del cuerpo y de la otra especie de alma o imagen de alma que se le añade al encarnarse (tema del cap. 2); 2) el alma que se vale del cuerpo, es decir, el alma encarnada y mezclada, como sea, con el cuerpo (tema de los caps. 3-4); 3) la mezcla, es decir, el compuesto de alma y cuerpo en el sentido aristotélico (tema del cap. 5); 4) otra cosa distinta resultante de la mezcla, es decir, el compuesto en el sentido plotiniano de compuesto de un cuerpo específico y un destello (= la otra especie de alma o imagen del alma) emitido por el alma. Desechadas las tres primeras hipótesis, Plotino opta decididamente por la cuarta (tema de 6, 1-7, 6).
Μιγνύντες μᾶλλον ἢ κιρνάντες. La différence qu’il y a entre le sens de μιγνύντες, μίξις, et celui de κερνάντες, κρᾶσις, est expliquée par Aristote   (Topiques, IV, 2) : οὔτε γὰρ ἡ μίξις ἅπασα, κρᾶσις· ἡ γὰρ τῶν ξηρῶν μίξις οὐκ ἔστι κρᾶσις. Le même auteur donne de la mixtion la définition suivante (De la Génération et de la Corruption, I, 10) : ἡ μίξις τῶν μικτῶν ἀλλοιωθέντων ἕνωσις. Voici, selon M. Ravaisson, le sens de cette définition : « La mixtion n’est pas une juxtaposition mécanique, mais une combinaison, une transformation. Le produit est différent de ses principes ; Il a sa nature, son essence, sa forme propre, et il est indéfiniment divisible en parties similaires. La mixtion suppose la différence des principes constituants et l’homogénéité des parties intégrantes. » (Essai sur la Métaphysique d’Aristote, t. I, p. 422.) (Bouillet  ; Plotino - Tratado 37,1 (II, 7, 1) — Exame preliminar das aporias da mistura)
C’est la théorie de la mixtion donnée par Aristote et par Alexandre d’Aphrodisiade. Voici comment l’expose M. Ravaisson (t. II, p. 297): « Dans la mixtion proprement dite, si d’abord les éléments appartiennent à un même genre, condition nécessaire pour qu’ils puissent agir l’un sur l’autre, et si , de plus, ils sont l’un à l’égard de l’autre dans certaines proportions de quantité , leurs qualités respectives se cèdent l’une à l’autre ce qu’elles avaient d’excès ; une qualité nouvelle en résulte qui fait de la masse entière un tout homogène et uniforme. Dans ce tout, les éléments primitifs n’existent plus, ou du moins ils ne sont plus en acte. Pour les faire reparaître dans leur première nature, il faut qu’une nouvelle action intervienne. Ils n’existent donc plus l’un et l’autre qu’en puissance.» (Bouillet; Plotino - Tratado 37,1 (II, 7, 1) — Exame preliminar das aporias da mistura)
C’était l’opinion de Zénon   le Stoïcien, comme le rapporte Stobée (Eclogae, I, 18) : Ζήνων ὑποφαίνεται διαρρήδην τὴν μίξιν κρᾶσιν γίγνεσθαι τῇ εἰς ἄλληλα τῶν στοιχείων μεταβολῇ, σώματος ὅλου δι’ ὅλου ἑτέρου τινὸς διερχομένου. M. Ravaisson développe ainsi cette théorie (t. II, p. 298): « Tandis que dans tout mélange, suivant Aristote, les corps constituants conservent distinctes leurs étendues, et que leurs qualités seulement peuvent ou subsister également distinctes, ou se perdre en une qualité nouvelle qui est leur commune résultante; au contraire, dans la mixtion telle que les Stoïciens la définissent, les éléments qui se mêlent conservent leurs qualités et confondent, identifient leurs étendues. Sans perdre aucune de leurs propriétés respectives, ils se remplacent mutuellement, ils occupent la place l’un de l’autre dans toutes leurs dimensions.» (Bouillet; Plotino - Tratado 37,1 (II, 7, 1) — Exame preliminar das aporias da mistura)
« Selon Chrysippe   dans sa Physique, livre III, les mélanges se font totalement (diólou), et non par contact, de limite à limite ni par juxtaposition (paráthesin). De fait, un peu de vin jeté dans la mer se propagera pendant un certain temps, et ensuite se mélangera complètement avec elle » (SVF II, 479 = « Long et Sedley » 48 A = Diogène Laërce VII, 151. Voir aussi Alexandre d’Aphrodise  , De anima, Suppl. Aristot., II, 1, p. 12.2-3) Plotino - Tratado 2,3 (IV,7,3) - imortalidade: polêmica contra o materialismo
LÉXICO: KRASIS; composto; mixis; mistura; constituição; constitutivo