Página inicial > Antiguidade > Neoplatonismo (245-529 dC) > Plotino - Tratado 44,18 (VI, 3, 18) — Quais divisões introduzir na qualidade (…)

Plotino - Tratado 44,18 (VI, 3, 18) — Quais divisões introduzir na qualidade sensível?

sábado 18 de junho de 2022, por Cardoso de Castro

  

Igal

18 Sin embargo, todas estas dificultades muestran que son otras las cosas cuyas diferencias debemos buscar, por las que distingamos cada cosa, unas de otras, pero que buscar las diferencias de las diferencias es tan imposible como absurdo. Porque no puede haber ni sustancias de sustancias, ni cuantidades de cuantidad, ni cualidades de cualidades ni diferencias de diferencias. Bien al contrario, es necesario, donde sea posible, diferenciar las cualidades por cosas extrínsecas, sea por sus causalidades, sea por otro medio parecido. Pero donde ni siquiera sea posible diferenciarlas de ese modo —por ejemplo, el verde del amarillo, pues dicen que son especies de blanquinegro— ¿qué podría uno decir? Es verdad que tanto el sentido como la inteligencia dirán que son diferentes, empero no lo razonarán: el sentido porque tampoco es propio de él el razonamiento, sino sólo la notificación de su diversificación, y la inteligencia, porque se contenta con intuiciones simples y no se sirve, en cada caso, del razonamiento como para enunciar de cada cosa «esto es esto» y «esto esto». Es verdad que en los movimientos de la inteligencia hay una alteridad que distingue una cosa de otra, pero la alteridad misma no necesita de alteridad.

—Y las cualidades ¿se harán todas ellas diferencias o no? Porque la blancura y los colores en general, así como las cualidades del tacto y del gusto, podrán, sí, hacerse diferencias de otras cosas, aun siendo a la vez especies; pero la gramática y la música, ¿cómo?

—Pues porque por la una el alma es gramática y por la otra música, sobre todo si se dan por naturaleza, de manera que puedan hacerse diferencias especificativas.

Ahora bien, si hay una diferencia cualquiera, vendrá del mismo género o de otro. Y si viene del mismo género, será una diferencia de las especies del mismo género, a modo de cualidades de cualidades. Porque la virtud es una disposición con una cualidad determinada, y el vicio, otra disposición con una cualidad determinada, de modo que las diferencias son cualidades de las disposiciones que son cualidades. A no ser que uno diga que la disposición sin su diferencia no es cualidad; la diferencia es la que hace que sea cualidad. Y si se dice que lo dulce es provechoso y lo amargo nocivo, eso es diferenciarlos por una relación, no por una cualidad.

—¿Pero si lo dulce es grueso y lo agrio delgado?

—El grosor no parece explicar qué es la dulzura, sino la causa de la dulzura. Dígase lo mismo de lo agrio. ¿No habrá que concluir que nunca la cualidad es diferencia de la cualidad, como tampoco la sustancia lo es de la sustancia ni la cuantidad de la cuantidad?

—Pero el cinco se diferencia del tres por dos.

—Más bien, le sobrepasa por dos; no se dice «se diferencia por dos». Porque ¿cómo puede diferenciarse por dos [como especie] en el tres [como género]? Tampoco puede diferenciarse un movimiento de un movimiento por un movimiento, ni se puede encontrar tal cosa en los otros géneros. Por lo que toca a la virtud y al vicio, hay que comparar la totalidad de la virtud con la totalidad del vicio, y así, diferirán por sus totalidades. Respecto a que difieren por una diferencia sacada del mismo género, de la cualidad, y no de otro, está claro que, si uno divide las virtudes y vicios por ser relativos unos al placer, otros a la ira, unos a la recolección de los frutos [y otros al razonamiento], y se da por buena esta división, es posible que haya diferencias que no sean cualidades.

Bouillet

XVIII. Toutes les questions que nous venons de nous poser montrent qu’il faut sans doute chercher quelles sont les différences des êtres divers afin de les distinguer les uns des autres, mais qu’il est impossible et déraisonnable de chercher quelles sont les différences des différences elles-mêmes (77). Nous ne saurions trouver des substances de substances, des quantités de quantités, des qualités de qualités, des différences de différences; mais nous devons, toutes les fois que nous le pouvons, diviser les objets extérieurs soit d’après leurs effets, soit d’après tels ou tels caractères. Quand nous ne le pouvons pas, distinguons ces objets les uns des autres comme on distingue le vert foncé du vert pâle. — Mais comment distingue-t-on le blanc du noir? — La sensation ou l’intelligence nous disent que ce sont là des choses différentes sans nous en faire connaître la raison : la sensation, parce que sa fonction n’est pas de faire connaître la raison des choses, mais seulement de nous les signaler de différentes manières; l’intelligence, parce qu’elle discerne les choses par de simples intuitions, sans avoir partout recours au raisonnement, et se borne à dire : Cela est tel ou tel (78). Il y a d’ailleurs dans chacune des opérations de l’intelligence une différence [un caractère propre et distinctif] qui lui fait discerner les unes des autres les choses différentes, sans que cette différence [propre à chacune des opérations de l’intelligence] ait elle-même besoin d’être discernée à l’aide d’une autre différence.

Les qualités sont-elles toutes des différences ou non? — La blancheur, les couleurs, les qualités perçues par le tact et le goût, peuvent devenir des différences entre des objets divers, quoiqu’elles soient elles-mêmes des espèces. — Mais la science de la grammaire et celle de la musique, comment constituent-elles des différences? — La science de la grammaire rend l’esprit grammairien, et celle de la musique musicien, surtout si elles sont naturelles; elles deviennent ainsi des différences spécifiques. Il faut en outre considérer si une différence est tirée du même genre [auquel appartiennent les choses que l’on considère] ou bien d’un autre genre. Si elle est tirée du même genre, elle est pour les choses de ce genre ce qu’est une qualité pour la qualité à laquelle elle sert de différence. La vertu et le vice se trouvent dans ce cas : la vertu est telle habitude, et le vice telle autre habitude; par conséquent, comme les habitudes sont des qualités, les différences de ces habitudes [soit de la vertu, soit du vice] seront des qualités. On objectera peut-être qu’une habitude sans une différence n’est pas une qualité, que c’est la différence qui fait seule la qualité (79). Nous répondrons qu’on dit que le doux est bon, que l’amer est mauvais; on admet ainsi qu’ils diffèrent par une habitude [une manière d’être], et non par une qualité.— Et si l’on dit que le doux est grossier et que l’âpre est fin? — Nous répondrons que le grossier ne fait pas connaître ce qu’est le doux, mais indique une manière d’être de ce qui est doux; il en est de même du fin.

Il nous reste donc à examiner si la différence d’une qualité n’est jamais une qualité, comme celle d’une substance n’est pas une substance, et celle d’une quantité n’est pas une quantité. — Cinq diffère-t-il de trois par deux? Non : cinq surpasse seulement trois de deux, mais n’en diffère pas. Comment différerait-il de trois par deux, puisque trois contient deux? De même, un mouvement ne diffère pas d’un mouvement par un mouvement, etc. Quant à la vertu et au vice, ce sont deux choses opposées du tout au tout, et c’est ainsi qu’on les distingue. Si l’on tirait une division du même genre, c’est-à-dire de la qualité, au lieu de se baser sur un autre genre, si l’on disait, par exemple, que tel vice se rapporte aux plaisirs, tel autre à la colère, tel autre encore au soin d’acquérir, et que l’on admit qu’une pareille classification fût bonne, il en résulterait évidemment qu’il y a des différences qui ne sont pas des qualités.

Guthrie

IT IS ABSURD TO DISTINGUISH BEING, QUALITIES AND DIFFERENCES BY THEMSELVES.

18. All the questions we have asked show that we doubtless must seek to discover the differences of the various (beings), so as to distinguish them from each other; but that it is as impossible as it is unreasonable to inquire what are the differences of the differences themselves. Being of beings, quantities of quantities, qualities of qualities, differences of differences cannot be discovered; but we should, wherever possible, classify exterior objects, either according to their effects, or according to salient characteristics. When this is impossible, objects should be distinguished, as for instance dark from light green.

But how is white distinguished from black? Sensation or intelligence tell us that those things are different without informing us of their reason; either sensation, because its function is not to set forth the reason of things, but only to bring them somehow to our attention; or intelligence, because it discerns things that are simple by intuition, without having to resort to ratiocination, and limits itself to the statement that something is such or such. Besides, in each one of the operations of intelligence there is a difference (a special distinctive characteristic) which enables it to distinguish different things, without this difference (which is proper to each of the operations of intelligence) itself having need to be discerned by the help of some other difference.

SOME QUALITIES ARE DIFFERENCES.

Are all qualities differences, or not? Whiteness, colors, qualities perceived by touch and taste, may become differences between different objects, though they themselves be species. But how do the sciences of grammar or of music constitute differences? The science of grammar renders the mind grammatical, and the science of music renders the mind musical, especially if they be untaught; and these thus become specific differences. Besides, we have to consider whether a difference be drawn from the same genus (from which the considered things are drawn), or from some other genus. If it be drawn from the same genus, it fulfils, for the things of this genus, the same function as does a quality to the quality to which it serves as difference. Such are virtue and vice; virtue is a particular habit, and vice is also a particular habit; consequently, as habits are qualities, the differences of these habits (either of virtue or vice) will be qualities. It may perhaps be objected that a habit without difference is not a quality, and that it is the difference alone which constitutes the quality. We will answer that it is (commonly) said that sweet is good, and that bitter is bad; this then implies a recognition of their difference by a habit (a manner of being), and not by a quality.

What if sweet be said to be “crude,” or thick and bitter, thin or refined? The answer is that coarseness does not inform us of the nature of sweetness, but indicates a manner of being of what is sweet; and similarly, with what is refined.

THERE ARE DIFFERENCES WHICH ARE NOT QUALITIES.

There remains for us to examine if a difference of a quality never be a quality, as that of a being is not a being, nor that of a quantity, a quantity. Does five differ from three by two? No: five does not differ from three, it only exceeds it by two. How indeed could five differ from three by two, when five contains two? Likewise, a movement does not differ from a movement by a movement. As to virtue and vice, here is one whole opposed to another whole, and it is thus that the wholes are distinguished. If a distinction were drawn from the same genus, that is, from quality, instead of founding itself on another genus; as, for instance, if one said that such a vice referred to pleasures, some other to anger, some other to acquisitiveness, and if one were to admit that such a classification was good; it would evidently result that there are differences that are not qualities.

MacKenna

18. These problems at any rate all serve to show that, while in general it is necessary to look for differences by which to separate things from each other, to hunt for differences of the differences themselves is both futile and irrational. We cannot have substances of substances, quantities of quantities, qualities of qualities, differences of differences; differences must, where possible, be found outside the genus, in creative powers and the like: but where no such criteria are present, as in distinguishing dark-green from pale-green, both being regarded as derived from white and black, what expedient may be suggested?

Sense-perception and intelligence may be trusted to indicate diversity but not to explain it: explanation is outside the province of sense-perception, whose function is merely to produce a variety of information; while, as for intelligence, it works exclusively with intuitions and never resorts to explanations to justify them; there is in the movements of intelligence a diversity which separates one object from another, making further differentiation unnecessary.

Do all qualities constitute differentiae, or not? Granted that whiteness and colours in general and the qualities dependent upon touch and taste can, even while they remain species [of Quality], become differentiae of other things, how can grammar and music serve as differentiae? Perhaps in the sense that minds may be distinguished as grammatical and musical, especially if the qualities are innate, in which case they do become specific differentiae.

It remains to decide whether there can be any differentia derived from the genus to which the differentiated thing belongs, or whether it must of necessity belong to another genus? The former alternative would produce differentiae of things derived from the same genus as the differentiae themselves - for example, qualities of qualities. Virtue and vice are two states differing in quality: the states are qualities, and their differentiae qualities - unless indeed it be maintained that the state undifferentiated is not a quality, that the differentia creates the quality.

But consider the sweet as beneficial, the bitter as injurious: then bitter and sweet are distinguished, not by Quality, but by Relation. We might also be disposed to identify the sweet with the thick, and the Pungent with the thin: "thick" however hardly reveals the essence but merely the cause of sweetness - an argument which applies equally to pungency.

We must therefore reflect whether it may be taken as an invariable rule that Quality is never a differentia of Quality, any more than Substance is a differentia of Substance, or Quantity of Quantity.

Surely, it may be interposed, five differs from three by two. No: it exceeds it by two; we do not say that it differs: how could it differ by a "two" in the "three"? We may add that neither can Motion differ from Motion by Motion. There is, in short, no parallel in any of the other genera.

In the case of virtue and vice, whole must be compared with whole, and the differentiation conducted on this basis. As for the differentia being derived from the same genus as themselves, namely, Quality, and from no other genus, if we proceed on the principle that virtue is bound up with pleasure, vice with lust, virtue again with the acquisition of food, vice with idle extravagance, and accept these definitions as satisfactory, then clearly we have, here too, differentiae which are not qualities.


Ver online : Plotino