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Plotino - Tratado 48,2 (III, 3, 2) — Tudo pertence a uma só e mesma ordem universal

terça-feira 24 de maio de 2022, por Cardoso de Castro

  

Míguez

2- Las circunstancias no detentan la soberanía del bien, sino que se siguen armónicamente de los hechos precedentes y aparecen enlazadas en la sucesión de las causas. El guía del universo verifica este enlace, de acuerdo con la naturaleza de cada uno de los seres; igual que ocurre en un ejército, donde el general tiene el mando y los soldados colaboran con él a sus órdenes [1]. El universo se halla igualmente organizado bajo la previsión de un guía, que comprende perfectamente lo que ha de hacer y sufrir; y no sólo esto sino también todo aquello con lo que debe contar, como alimentos y bebidas, armas y máquinas y cuanto resulta de la combinación de estas mismas cosas; así, todo lo que ocurre tiene su lugar conveniente, dispuesto por la lógica actividad del general. Cae, sin embargo, fuera de sus dominios todo lo que hagan sus enemigos y no le corresponde asimismo el mando de su ejército. En el universo hay, pues, un jefe supremo al que todo se subordina; porque, ¿qué podría haber en él que no estuviese en su lugar y que no fuese armonizado debidamente? [2].

Bouillet

[2] Ce n’est donc pas par l’effet de circonstances accidentelles qu’on vit bien ou mal ; celles-ci elles-mêmes découlent naturellement de principes supérieurs, et résultent de l’enchaînement de toutes choses. Or, cet enchaînement est établi par la puissance qui a le commandement dans l’univers (03), et chaque être y concourt selon sa nature : c’est ainsi que, dans une armée, le général commande, et les soldats exécutent ses ordres d’un commun accord. La Providence, en effet, â tout réglé dans l’univers, comme un général qui considère tout, les actions et les passions, les vivres et la boisson, les armes et les machines, et qui embrasse tous les détails, en sorte que chaque chose ait une place convenable : rien n’arrive ainsi qui n’entre dans le plan de ce général, quoique ce que font les ennemis reste en dehors de son action, et qu’il ne puisse commander à leur armée (04). S’il était le grand chef (05) auquel l’univers est soumis, qu’y aurait-il qui pût déranger son plan, et qui ne dût pas s’y rattacher étroitement ?

Bréhier

2. Les circonstances ne sont pas les maîtresses de notre bonheur ; elles sont les conséquences des événements précédents, et elles arrivent parce qu’elles sont dans la trame des effets et des causes. Le maître de l’univers tisse cette trame, avec le concours des êtres dont la nature est de se porter vers le bien ou vers le mal ; ainsi dans une armée, le général commande, et les soldats conspirent avec lui en se rangeant. L’univers est organisé avec la prévoyance d’un général ; le général se rend compte de ce qu’il y a à faire et à subir ; il prévoit aussi le nécessaire, vivres et boisson, armes et machines, ainsi que tous les résultats de la combinaison de ces divers moyens d’action, de manière que chacun de ces résultats se produise à l’endroit qui convient ; ainsi tout dérive de l’habileté industrieuse du général. Pourtant tout ce que feront ses ennemis se fait en dehors de lui, et il ne peut commander aussi à leur armée. Mais, dans l’univers où il y a un chef suprême à qui tout est subordonné, qu’y aurait-il qui ne rentrât pas dans son plan et dans ses combinaisons ?

Guthrie

APPARENT CHANCE REALLY IS THE PLAN OF A DIVINE GENERAL. PROVIDENCE.

2. Circumstances, therefore, are not decisive of human fortune; they themselves only derive naturally from superior principles, and result from the mutual concatenation of all things. This concatenation, however, derives from the (Stoic) "predominant (element in the universe"), and every being contributes to it according to its nature; just as, in an army, the general commands, and the soldiers carry out his orders cooperatively. In the universe, in fact, everything has been strategically ordered by Providence, like a general, who considers everything, both actions and experiences, victuals and drink, weapons and implements, arranging everything so that every detail finds its suitable location. Thus nothing happens which fails to enter into the general’s plan, although his opponents’ doings remain foreign to his influence, and though he cannot command their army. If indeed, Providence were "the great Chief over all," to whom the universe is subordinated, what could have disarranged His plans, and could have failed to be intimately associated therewith?

MacKenna

2. Circumstances are not sovereign over the good of life, for they are themselves moulded by their priors and come in as members of a sequence. The Leading-Principle holds all the threads while the minor agents, the individuals, serve according to their own capacities, as in a war the generalissimo lays down the plan and his subordinates do their best to its furtherance. The Universe has been ordered by a Providence that may be compared to a general; he has considered operations, conditions and such practical needs as food and drink, arms and engines of war; all the problem of reconciling these complex elements has been worked out beforehand so as to make it probable that the final event may be success. The entire scheme emerges from the general’s mind with a certain plausible promise, though it cannot cover the enemy’s operations, and there is no power over the disposition of the enemy’s forces: but where the mighty general is in question whose power extends over all that is, what can pass unordered, what can fail to fit into the plan?


Ver online : Plotino


[1Dice Sócrates en el Fedro. 246 e, que “lo divino es hermoso, sabio, bueno, y todo lo que es de esta índole; esto es, pues, lo que más alimenta y hace crecer las alas, en cambio, lo vergonzoso, lo malo y todas las demás cosas contrarias a aquéllas, las consume y las hace perecer”. Añade Sócrates que el gran jefe del cielo. Zeus, dirige su carro alado, ordenándolo y cuidándolo todo. A este jefe sigue puntualmente un ejército de dioses y demonios, dispuesto en once divisiones, pero sin la compañia de Hestia, que queda sola en la casa de los dioses.

[2Cf. Platón, Leyes, 904 b-c