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Plotino - Tratado 3,7 (III, 1, 7) — A opinião estoica do encadeamento das causas

segunda-feira 30 de maio de 2022, por Cardoso de Castro

  

Míguez

7. Nos queda por considerar la tesis de un principio único que entrelaza y reúne entre sí todas las cosas, dando a cada una su privativa manera de ser y haciendo a la vez que se realice de acuerdo con las razones seminales. Esta opinión se acerca mucho a la que dice que todas nuestras disposiciones y movimientos —y naturalmente las disposiciones y movimientos del todo— provienen del alma del universo, aunque aquí quiera regalarse nos una concesión, atribuyéndosenos algún poder [1]. Admite enteramente esta opinión la necesidad de todas las cosas, y así, una vez aprehendidas todas las causas de un acontecimiento, resulta imposible que tal acontecimiento no se realice; porque no hay ya nada que pueda impedirlo o que pueda hacer que ocurra de otra manera, si todas las causas han quedado bien ligadas al destino. Pero, siendo tal como son y como surgidas de un principio único, no nos dejarán otra solución que la de ser llevados a donde ellas nos empujen. He aquí, pues, que las representaciones dicen relación a sus antecedentes y las tendencias a las mismas representaciones, con lo cual la libertad se convierte en un mero nombre. Porque el hecho de que seamos nosotros los que tendemos a algo, nada quiere decir con respecto a la tendencia, ya que ésta ha nacido de las causas; tanto nos pertenecerá a nosotros como al resto de los animales o a los recién nacidos, o incluso a los locos; pues es claro que los locos cuentan asimismo con tendencia. Digamos, por Zeus, que también el fuego tiene sus tendencias, al igual que todas las cosas sometidas al fuego y que se mueven conforme a su constitución. Todos lo ven perfectamente y nadie lo discute, aunque se busque otras causas para esta tendencia al no considerarla como un principio.

Bouillet

[7] Reste à considérer la doctrine qui, enchaînant et liant toutes choses les unes aux autres, fait dériver de cette connexion les qualités de chaque être, et établit une cause unique produisant tout par des raisons séminales (ἀρχὴ μία ἀφ’ ἧς πάντα κατὰ λόγους σπερματικοὺς περαίνεται) (24). Cette doctrine rentre dans celle qui rapporte à l’action de l’Âme universelle la constitution et les mouvements des individus aussi bien que ceux de l’univers (25). Dans ce cas, eussions-nous le pouvoir de faire quelque chose par nous-mêmes, nous n’en serions pas moins comme le reste soumis à la nécessité, puisque le Destin, comprenant toute la série des causes, détermine nécessairement chaque événement. Il n’est rien en effet qui puisse empêcher cet événement d’arriver ou le faire arriver autrement, puisque le Destin comprend toutes les causes. Si tout obéit ainsi à l’ impulsion d’un seul principe, il ne nous reste plus qu’à la suivre nous-mêmes. En effet, les conceptions de notre imagination résulteront alors des dits antérieurs et détermineront à leur tour nos appétits : notre liberté ne sera plus qu’un vain nom. De ce que nous obéirons à nos appétits, il n’en résultera pour nous aucun avantage, puisque nos appétits seront eux-mêmes déterminés par des faits antérieurs. Nous n’aurons pas plus de liberté que les autres animaux, que les enfants et les fous, qui courent çà et là, poussés par des appétits aveugles : car eux aussi ils obéissent à leurs appétits, comme le feu même, et comme toutes les choses qui suivent fatalement les dispositions de leur nature.

Ceux qui sont pénétrants reconnaissent la valeur de ces objections ; et, cherchant d’autres causes à nos appétits, ils ne s’arrêtent pas aux principes que nous venons d’examiner (26).

Bréhier

7. Reste à considérer la thèse d’un principe unique qui relie et enchaîne toutes choses les unes avec les autres, qui confère à chacune sa manière d’être, et par qui tout s’accomplit suivant des raisons séminales. Cette opinion est voisine de celle qui fait venir toutes les dispositions et tous les mouvements (les nôtres et ceux de l’univers), de l’âme de l’univers, bien que cette seconde opinion ait l’intention de nous faire à chacun une concession, en admettant des choses qui dépendent de nous. Elle comporte la nécessité de toutes choses : si l’on prend toutes les causes de chaque événement, il est impossible que cet événement n’ait pas lieu ; car il n’y a plus rien pour l’empêcher ou pour faire qu’il ait lieu autrement, si toutes les causes sont bien prises dans le destin. Mais, telles qu’elles sont, issues d’un principe unique, elles ne nous laisseront rien à faire, qu’à être portés où elles nous pousseront. Les représentations seront l’effet de leurs antécédents, et les tendances seront conformes aux représentations ; la liberté ne sera donc qu’un motiz ; car. que c’est nous qui avons la tendance, cela ne fait rien de plus, puisqu’elle est le résultat de ces causes ; elle n’est pas plus en notre pouvoir que celles des animaux, des nouveau-nés dirigés par des instincts aveugles, ou même des fous ; car les fous aussi ont des tendances ; et par Zeus, le feu aussi a ses tendances, comme toutes les choses qui sont assujetties à leur propre constitution et s’y conforment dans leurs mouvements. Tout le monde le voit, personne ne le conteste ; mais on cherche pour cette tendance d’autres causes ; et on ne s’en tient pas à elle comme à un principe.

Guthrie

RESTATEMENT OF THE STOIC DOCTRINE, AND THE HERACLITIAN.

7. There remains to be considered the (Stoic) doctrine which, concatenating and interrelating all things among each other, establishes "a single cause which produces everything through seminal reasons." This doctrine reattaches itself to (Heraclitus  ’s) which deduces from the action of the universal Soul the constitution and the movements of the individuals as well as those of the universe.

ALEXANDER OF APHRODISIA’S POLEMIC AGAINST THE STOICS.

In this case, even if we possessed the power of doing something by ourselves, we would not be any the less than the remainder of the universe subjected to necessity, because Fate, containing the whole series of causes, necessarily determines each event. Now since Fate includes all causes, there is nothing which could hinder the occurrence of that event, or alter it. If then everything obeys the impulsion of a single principle, nothing is left to us but to follow it. Indeed, in this case, the fancies of our imagination would result from anterior facts, and would in turn determine our appetites; our liberty would then have become a mere word; nor would we gain any advantage from obeying our appetites, since our appetites themselves will be determined by anterior facts. We would have no more liberty than the other animals, than children, or the insane, who run hither and yon, driven by blind appetites; for they also obey their appetites, as fire would do, and as all the things which fatally follow the dispositions of their nature. These objections will be decisive for those capable of apprehending them; and in the search for other causes of our appetites they will not content themselves with the principles which we have examined.

MacKenna

7. It remains to notice the theory of the one Causing-Principle alleged to interweave everything with everything else, to make things into a chain, to determine the nature and condition of each phenomenon - a Principle which, acting through seminal Reason-Forms - Logoi Spermatikoi - elaborates all that exists and happens.

The doctrine is close to that which makes the Soul of the Universe the source and cause of all condition and of all movement whether without or - supposing that we are allowed as individuals some little power towards personal act - within ourselves.

But it is the theory of the most rigid and universal Necessity: all the causative forces enter into the system, and so every several phenomenon rises necessarily; where nothing escapes Destiny, nothing has power to check or to change. Such forces beating upon us, as it were, from one general cause leave us no resource but to go where they drive. All our ideas will be determined by a chain of previous causes; our doings will be determined by those ideas; personal action becomes a mere word. That we are the agents does not save our freedom when our action is prescribed by those causes; we have precisely what belongs to everything that lives, to infants guided by blind impulses, to lunatics; all these act; why, even fire acts; there is act in everything that follows the plan of its being, servilely.

No one that sees the implications of this theory can hesitate: unable to halt at such a determinant principle, we seek for other explanations of our action.


Ver online : Plotino


[1Hay en esto una clara referencia a las tesis de Crisipo, para quien, según la investigación de Emile Bréhier, el destino y la libertad pueden encontrar algún punto de concordancia. Crisipo fue el primero de los estoicos, afirma Bréhier. que negó la dependencia de la necesidad respecto del destino (Cf. la obra citada de Bréhier, pags. 187 y siguientes).