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Le Romantisme

Gusdorf: Structure de l’oeuvre

Résumé d’après la table des matières.

quinta-feira 7 de agosto de 2008, por Cardoso de Castro

      
  • FONDEMENTS DU SAVOIR ROMANTIQUE
    • PREFACE
    • INTRODUCTION : EN QUÊTE DU ROMANTISME  
      • Frédéric Schlegel   : 2 000 pages pour définir le Romantisme
        • 1797 ou 1798, année inaugurale du Romantisme
        • Priorité de l’Allemagne
        • Incohérence et inconsistance d’un concept indispensable
        • Les mots clefs de la périodisation historique sont pour la plupart indéfinissables et arbitraires, mais indispensables
      • L’Europe romantique, toile d’araignée ou nébuleuse
        • Pas de romantisme de plein exercice, des romantismes historiques renvoyant à un Romantisme imaginaire
        • Décentralisation de la notion
        • La quête du sens comme vigilance spirituelle
        • Le Romantisme comme inspiration, irréductible à ses inscriptions historiques
        • La beauté de mourir à la fleur de l’âge
        • Ne pas déchiffrer l’histoire en commençant par la fin, mais respecter le mystère du devenir qui se fait à mesure
      • Le Romantisme, ferment culturel
        • Du Sturm und Drang à l’Athenäum, les historiens ont créé une filière, mais leur intervention ne laisse pas le champ libre
        • Le concept de Romantisme appliqué à la culture anglaise, française
        • Pas de romantisme à cent pour cent
      • L’histoire du mot « romantique » ne se confond pas avec l’histoire du romantisme
        • Les insuffisances des recherches historiques sur le vocabulaire
        • Fortune européenne du mot « romantique » à partir de Shaftesbury
        • Subite phosphorescence de romamisch dans le groupe de l’Athenäum
        • Invention des étymologies ; la réhabilitation du moyen âge
        • Herder   et Goethe   contre Voltaire et Condorcet
        • Der Romatuiker et die Romantik (Novalis  , Jean Paul), das Romantische (Steffens), comme sens de l’infini
        • F. Schlegel : « Un roman est un livre romantique »
      • Genèse explosive du sens
        • Le romantisme comme méthode poétique de reprise du réel
        • Romantisieren (Novalis) ; une épistémologie poétique
        • Contre le romantisme puéril et honnête de la pédagogie scolaire
        • Les grands romantiques et les petits, les littérateurs et les autres
        • Dénombrement arbitraire du romantisme français
        • Le romantisme de Michelet
        • Pour une approche réellement interdisciplinaire, non réalisable dans les universités françaises
        • La question du romantisme, question mal posée, faute d’une largeur de vue suffisante
        • Le cas du romantisme polonais
      • Le Romantisme prétend changer la culture et la vie : « Bible   », « Encyclopédie », sens des valeurs
        • De l’Allemagne n’est pas un livre de littérature
        • Émiettement des romantismes
        • Inconsistance du concept de romantisme dans des ouvrages universitaires français ; les usages en Allemagne et dans le domaine anglo-saxon
        • Il n’y a jamais eu d’unanimité romantique
        • Le XIXe siècle, siècle bourgeois, non romantique
        • Le romantisme mène un combat retardateur, à contresens de l’histoire
        • Les châteaux de Louis II de Bavière
      • Le dialogue de Herder et de Condorcet
        • La cathédrale de Strasbourg ou le Parthenon
        • La nouvelle tradition   européenne ; les « épopées romantiques », renversement des alliances culturelles
        • L’histoire de la littérature allemande de Bouterwek; le romantisme médiéval et le néo-romantisme moderne
        • Régression archaïsante et poésie progressive
        • Révolution nationale culturelle
        • Une nouvelle dimension de la conscience
      • L’essence du romantisme comme renouvellement de la vérité
        • Une recherche des racines du savoir dans tous les domaines
        • Découverte d’une constante de culture, d’une catégorie transhistorique
        • Point focal
    • SITUATION HISTORIQUE DU ROMANTISME : ROMANTISME ET RÉVOLUTION
      • Du romantisme éternel au romantisme historique
        • L’armature ontologique de l’ancien régime cède la place au réformisme des lumières
        • La révolution de France donne le pouvoir à la raison
        • Le romantisme est propre à l’Europe post-révolutionnaire ; un ordre fragile, sur les ruines de l’espérance révolutionnaire ; révolutions dans la Révolution ; la raison triomphante engendre la Terreur
        • De la république universelle à l’Empire français
      • Une nouvelle Europe
        • Les personnes déplacées ; l’exil et la conscience romantique
        • La Révolution devient une catégorie de l’histoire
        • De la désillusion à une nouvelle espérance
        • Les révolutionnaires suscitent les réactionnaires
        • Seuil de la modernité, le déplacement du centre de gravité culturel du dehors au-dedans
        • Un monde fragile en appelle à un homme nouveau
        • La Révolution victorieuse n’aurait pas été romantique
        • La légende napoléonienne
      • PREMIERE PARTIE : L’ESPACE-TEMPS ROMANTIQUE
        • CHAPITRE PREMIER : DOMAINE GERMANIQUE
          • La période romantique confère à l’Allemagne la primauté culturelle
            • De la patrie culturelle à la patrie politique
            • Le Saint Empire, qui regroupe mollement les Allemagnes, n’est pas un empire allemand
            • Germania, Alemania, Teutschland
            • Le Sturm und Drang contre l’Aufklärung
            • L’impact limité de la révolution française à ses débuts
            • Le rôle de Napoléon
          • La conscience romantique n’est plus à l’échelle de la Kleinstaaterei germanique
            • Sens nouveau d’une vocation spirituelle de l’Allemagne, après l’échec de la Révolution, renforcé par l’effondrement prussien de 1806
            • Napoléon suscite l’Allemagne moderne et nationaliste
            • Romantisme et union sacrée
          • Romantisme et classicisme : l’Athenäum et les Propylées
            • Sources communes : Winckelmann
            • Goethe en Italie, du Sturm und Drang au classicisme
            • L’invention de la philologie ; Allertumswissenschaft
            • Fin du mythe des belles lettres
            • Le classicisme intègre et maitrise le Sturm und Drang ; le romantisme, unité supérieure du classicisme et du Sturm und Drang, fonde la spécificité de la culture allemande
            • Complexité intrinsèque de ce romantisme
            • Importance décisive de la philosophie, et de l’inspiration religieuse ; ouverture à la transcendance, illuminisme
            • Eschatologie de la conscience
          • La Hanse de l’Athenäum (1798-1800), solstice romantique d’Iéna
            • Le groupe de Heidelberg et l’irradiation culturelle du romantisme
            • L’appellation « romantique » a été imposée par les adversaires, retraités de l’Aufklärung
            • Mutation culturelle et mutation politique ; le romantisme associé à l’affirmation de la conscience nationale
            • Durcissement du romantisme vieillissant, qui vire à droite
            • Frédéric Guillaume IV, romantique couronné ; Louis II de Bavière
          • Le romantisme, ferment culturel extra-littéraire, dans les arts et les sciences humaines
            • L’historiographie du romantisme allemand, depuis Heine et Dilthey  , et la constitution d’une école romantique
            • Générations ou types idéaux
            • Frühromantik, Hochromantik, Spätromantik
            • Récurrences romantiques dans la culture germanique postérieure
        • CHAPITRE II : DOMAINE BRITANNIQUE
          • L’Angleterre et la révolution française
            • Limites du romantisme anglais : 1798-1824 ou 1789-1832
            • Arbitraire de ces découpages
            • Le problème du « préromantisme » anglais
            • Modeste relief social du romantisme britannique ; poètes asociaux
          • Sources anglaises du romantisme européen : Shakespeare  , Milton
            • L’école romantique anglaise inventée après coup par les historiens
            • Byron antiromantique
            • Le spirit   of the age et ses contradictions
            • Les romancières bourgeoises : Jane Austen
            • Wuthering Heights, chef-d’œuvre romantique dans l’âge victorien
            • Peu de centralisation culturelle en Angleterre, peu de support logistique
            • Les poètes lauréats
            • Pas de bataille romantique, parce qu’il n’y a pas eu de classicisme
            • L’Augustan age différent de la culture de Versailles
            • Pas de dogmatisme culturel
            • Shaftesbury père   fondateur du romantisme britannique
            • Faible soubassement théorique, philosophique, théologique
            • Le cas de la Biographia Literaria
          • Un romantisme en ordre dispersé
            • Le précédent élisabéthain rend inutile un Sturm und Drang britannique
            • L’alchimie   lyrique du romantisme anglais
            • Nature et surnature dans les Lyrical Ballads ; une poétique peu politique et peu scientifique
            • Le romantisme par-delà le romantisme : les Préraphaélites, réaction esthétique et morale au triomphe de la civilisation industrielle
            • John Ruskin, prophète de l’ère post-industrielle, ou plutôt pré-industrielle
            • La peinture anglaise : Constable, Turner, les peintres préraphaélites
            • Préraphaélites et Nazaréens
            • William Morris   : arts décoratifs et socialisme spiritualiste
          • Carlyle, une sagesse de l’énergie fondée en transcendance religieuse
            • Le mouvement d’Oxford ; Newman et le romantisme
        • CHAPITRE III : ROMANTISME FRANÇAIS
          • Alors que l’Allemagne fait un romantisme de mobilisation, le romantisme français est un romantisme de démobilisation
            • Le style culturel de la Révolution et de l’Empire est néo-classique, antiromantique
            • La nationalisation des lettres et des arts
            • Rationalisme progressiste et nationalisme
            • Daunou contre le « platonisme   germanique »
            • Jeunesse en uniforme
            • L’intelligentsia en exil : Chateaubriand, Mme de Staël ; rôle de August Wilhelm Schlegel
            • De l’Allemagne, initiation au domaine germanique
            • Le Cours de littérature dramatique de Schlegel
          • La coupure de 1815
            • Les enfants du siècle livrés à eux-mêmes; retour offensif de la subjectivité refoulée
            • Un romantisme de l’échec ; la vieille génération s’est sacrifiée pour rien
            • Le premier romantisme, antirévolutionnaire et monarchiste
            • Formation de la légende napoléonienne avec la Révolution à partir de 1830 ; formation de l’historiographie révolutionnaire
          • Romantiques et classiques ; un débat spécifiquement français dans l’espace mental   du collège jésuite, rebaptisé lycée
            • Jeunes et brillants rhétoriciens
            • D’où « un romantisme anémié et truqué »
            • Une scolastique littéraire
            • Vrai et faux romantisme, avant ou après la chute   des Burgraves
            • Sainte-Beuve et l’école de Bernardin de Saint-Pierre; attiques et asiatiques
            • Le rôle de Chateaubriand
          • La phase ascendante du romantisme
            • Le romantisme, de la puissance à l’acte
            • Les vues de Nodier
            • Succès de la nouvelle école et passage du romantisme de droite à gauche
            • Libéralisme, protestantisme en littérature
            • La génération de 1830, mais le roi citoyen n’est pas un roi romantique
            • Les romantiques arrivés ne sont plus ceux qui étaient partis
            • Un nouveau romantisme de la présence au réel
            • L’heure de Joseph Prudhomme et de Biedermeier
          • Les Jeune France ; les « petits romantiques », romantiques de la révolte et du défi, sont peut-être les plus grands
            • Gérard de Nerval, l’homme des initiations romantiques, ou le romantisme essentiel
            • Romantisme pas mort en 1848
            • Postérités romantiques
            • Les idéologies romantiques : Lamennais
            • L’optimisme technologique, socialiste, spiritualiste : Buchez, Leroux, Quinet, Michelet
            • Le triomphalisme social de 1848 et son échec
      • DEUXIÈME PARTIE
        • CHAPITRE I : VERS UNE ÉPISTÉMOLOGIE DU ROMANTISME
          • L’analyse des romantismes nationaux ne fournit pas une définition unitaire du Romantisme
            • Romantisme ou romantismes
            • L’historien comprend mieux l’histoire que les contemporains, mais il la comprend autrement
            • Le romantisme n’est pas axiomatisable
            • Des variétés de l’expérience romantique au projet romantique comme foyer imaginaire
          • La discontinuité entre les générations
            • La quête du sens dans le labyrinthe
            • Pas de système romantique parce que le romantisme ne fut pas un système
            • Un romantisme du plus ou du moins : les philosophes
            • Pas de romantique à cent pour cent
            • Interprétations réductrices : marxismes, freudismes ; biologie lamarckienne ou darwinienne de la culture
            • La succession des modes culturelles n’obéit pas à une loi de progrès
            • Restituer un âge mental
        • CHAPITRE II : CRÉPUSCULE DES LUMIÈRES
          • Hamann   et Herder contre l’Aufklärung berlinoise
            • Le reniement de l’entendement
            • Goethe, juge des lumières françaises vers 1770 : Voltaire, Helvétius, l’Encyclopédie
            • Sturm und Drang
            • La réhabilitation de l’imagination productrice est en germe chez Kant  ; les limitations du criticisme invitent à l’aventure spéculative
            • La réaction des Idéologues de Paris
          • Novalis : la restauration de la foi
            • Contre la désolation technique
            • La révolution française et le désenchantement des lumières
            • Joseph de Maistre  , Sabatier de Castres, Lamennais
            • Le mal des lumières et le retour au concret
            • Baader   : Naturphilosophie   contre la philosophie mathématique
            • Renan : erreur de substituer la réflexion à la spontanéité
        • CHAPITRE III : SCIENTISME, ROMANTISME. CONFLIT DES INTELLIGIBILITÉS
          • Locke   sacrifie la métaphysique à l’épistémologie
            • Le rêve de d’Alembert et le second procès de Galilée
            • Le romantisme est aussi un modèle épistémologique opposable au modèle positiviste
            • Le terrorisme physicaliste et sa tradition
            • Galilée et Pascal  
            • Du pluralisme épistémologique au monothéisme scientiste
            • La vérité ne fait plus cause commune avec la réalité; de l’anthropologie à l’entropologie
          • Le roman, organon   de la vérité romantique
            • Poétique et ontologie
            • Nouveau roman et mort de l’homme
            • Le retour de la poétique refoulée chez Bachelard  
            • La connaissance de l’homme irréductible à la connaissance des choses
            • Eternel retour de l’intellectualisme socratique et des intuitions présocratiques  
            • La révolution galiléenne neutralise le moi  , le monde et Dieu  
            • Les Mémoires écrits dans un souterrain et la découverte de la condition humaine
          • Shaftesbury contre Locke
            • Conscience condillacienne ou présence au monde
            • La logique romantique surimposée à la logique aristotélicienne
            • Cercle vicieux des axiomatiques et échappement libre
            • Novalis : détruire le principe de contradiction
            • Vision, illumination ; le baptême du feu
            • Une intelligibilité explosive
            • Valéry   et Swedenborg
            • Savoir comme initiation, réintégration, reconnaissance
            • Une mythique gnostique du savoir
            • A la recherche de la science perdue
        • CHAPITRE IV : LE PROCÈS DE NEWTON
          • Le procès intenté à Newton par les romantiques marque la fin de l’âge des lumières, inauguré par le procès de Galilée
            • En s’attaquant à Newton, Goethe se range du côté du romantisme, qui n’est pas une mode littéraire, mais une vision du monde
            • Vingt ans de recherche préparent la Farbenlehre de 1810
          • Les précédents : la théorie de la lumière dans l’Optique de Kepler (1604) ; Le Monde de M. Descartes   ou le Traité de la Lumière (1664), la Dioptrique de Descartes (1637); la démystification et décoloration mécaniste du réel
            • L’Optique de Newton (1704) ; l’espace mental de Newton n’est pas un espace vital
          • Goethe s’attaque résolument à la Bastille newtonienne, devenue un obstacle épistémologique majeur
            • La Farbenlehre se propose d’explorer le monde de l’œil
            • L’optique géom  étrique procède de l’aliénation intellectualiste
            • Objection de conscience aux réductions mathématiques
            • La vérité du sensible   est une vérité humaine
            • La voie phénoménologique permet le retour au réel
            • L’intuition   du visible déchiffre la langue de la nature
            • La couleur   vivante et vécue, présence au monde
            • De la physique mathématique de la couleur à l’anthropologie de la couleur
            • Le sensible, communion avec la nature vivante
          • Schopenhauer   allié maladroit de Goethe dans le combat contre Newton
          • L’immortel dîner de 1817 et le toast anti-newtonien de Keats
            • Le merveilleux newtonien détruit l’arc-en-ciel
            • Keats, Blake contre l’auteur des Pnncipia et de l’Optique
            • Le reflux du triomphalisme scientifique : Shelley
            • La défense de la poésie comme une défense de l’humain
            • Wordsworth : la poésie contre la science et la technique
            • Dickens : Les Temps difficiles; M. Gradgrind, le massacre des innocents ou la fin des illusions
            • Carlyle contre le siècle de fer de la civilisation industrielle
          • La superstition des faits
            • Réquisitoire de Michelet contre l’École Normale
            • Le jeune Sieyès et la spécificité des sciences de l’homme
            • Mme de Staël et les universités allemandes
            • Le dialogue de Saint-Martin   et de Garât à l’École Normale de 1795
            • Sens moral, cœur, contre sensationnisme
            • La nature ou le monde des signes, un empirisme du spirituel
            • Les égarements de la science selon Carlyle et Saint-Martin
          • Misère du positivisme   : Stuart Mill, Darwin
            • Aliénation de l’objectivité
            • L’épistémologie selon Newman ; le réel et le notionnel, l’assentiment
            • Michelet : instinct et réflexion
        • CHAPITRE V : ROMANTISME, CLASSICISME
          • Le classicisme, variable subalterne des lumières
            • Le paradigme de Versailles, modèle culturel
            • Frédéric II n’a pas voulu rendre justice à Kant et à Goethe
            • Le romantisme allemand, réquisitoire contre Versailles et Sans Souci
            • August Wilhelm Schlegel : le Cours de littérature dramatique (1808) ; le conseiller culturel de Mme de Staël
            • La culture de Versailles est une culture de classe
            • Critique de l’universalité de la langue française ; déficience poétique du domaine français
            • Shakespeare contre Racine; critique de la tragédie française qui dénature la vie
          • La tradition classique depuis les philologues d’Alexandrie
            • L’art poétique et les régents de collège
            • L’idéal pédagogique des Belles Lettres depuis la Renaissance et le risque d’un blocage culturel
            • Pour l’école de 1660, les classiques ce sont les Anciens; mais les Modernes de 1660 sont bientôt canonisés comme classiques, avec l’active collaboration de Voltaire
            • Le double jeu du retour à l’antique néo-classique
          • Renouveau de la culture antique en Allemagne; le classicisme allemand
            • Les romantiques allemands sont des humanistes ; Propylées et Athenäum
            • Le romantisme refuse la rhétorique du collège et les contraintes esthétiques
            • L’antiromantisme de Bouterwek
            • Anciens et Modernes, classiques et romantiques selon A. W. Schlegel
            • La modernité contre l’ancien régime culturel
          • La position de Mme de Staël en 1800 et 1810
            • Classicisme dissocié de Romantisme comme style de vie et modèle culturel
            • Schlegel, le romantisme, ère chrétienne des beaux arts en Occident
            • Disjonction de l’antiquité et de la modernité
            • Poésie naïve et poésie sentimentale selon Schiller ; le dialogue de Schiller et de Goethe
            • Extraversion et introversion et leur équilibre
          • L’apport chrétien à l’anthropologie
            • Explosion de la forme fermée classique, mélange des genres et abolition des rangs
            • Progressivité sans limite
            • Ouverture de l’horizon
            • La poésie selon le fragment 116 de l’Athenäum et le nouvel espace de la poétique
            • « Classicisme illimité » et nouvelle frontière
            • Acte de naissance de la poésie romantique
            • Une ère de liberté
          • L’idéalisme magique de Novalis, substitué à la doctrine classique de l’imitation
            • Märchen, fantastique
            • Orphisme romantique
            • Sacralisation de la poésie et restauration ontologique
        • CHAPITRE VI : LE PARADIGME CLASSIQUE
          • Le classicisme défini après coup par les tenants d’une poétique défunte
            • Étymologies
            • Sainte-Beuve pour un classicisme de l’excellence généralisée et relativisée
            • Les arts poétiques des XVI-XVII siècles et le classicisme du XIXe
            • Coleridge : Anciens et Modernes (1808)
            • Les deux paradigmes : le Panthéon et l’abbaye de Westminster
          • Le paradigme classique fortement marqué par la culture française
            • Académisme, conservatisme, réaction ; position défensive dans une guerre civile culturelle
            • Le modèle idéal des Belles Lettres est un mythe pédagogique
            • Humanités classiques et siècle d’or français
            • L’école de Versailles n’a pas la superstition du passé
            • Sociologie de l’ordre et tradition humaniste
          • Le retour à l’antique implique une rupture
            • Philologie contre Belles Lettres
            • La doctrine classique et le compromis de 1820, préparé par Marmontel, Laharpe
            • Villemain ; le classicisme en position défensive
            • La montée des périls culturels et le principe d’autorité en littérature
            • Implication mutuelle des valeurs esthétiques, politiques, religieuses
            • L’argument du consentement universel
            • Le dogmatisme de Nisard et la relativisation du goût
          • Arbitraire du modèle des « saines doctrines »
            • Le mythe cartésien, dans la doctrine classique
            • Les postulats du classicisme : nature, raison, bon sens, clarté, universalité
            • Critique de Mornet
            • La poétique classique est une axiomatique intellectualiste
            • Les résistances à l’esprit de géométrie
            • Nodier : les Contes de Perrault et le fantastique
          • Espace mental du paradigme versaillais ; absolutisme gallican
            • Révélation naturelle de la Beauté
            • A. W. Schlegel : statuaire et pictural
            • Woelfflin et le Baroque
            • Baroque et Romantisme, modes d’échappement à la raison classique
            • L inspiration contre l’ordre
            • Le Romantisme est un Baroque en profondeur, selon l’ordre des valeurs
            • Une mutation totalitaire
            • Alliance du classicisme et des lumières au XVIIIe siècle
            • L’académisme comme Ancien Régime culturel
          • Paradigme classique et paradigme romantique
        • CHAPITRE VII : NOUVELLES FRONTIÈRES DE LA CULTURE
          • Mutation de la culture européenne
            • La culture européenne n’est pas la juxtaposition de cultures nationales
            • Imperium romanum, Romania ; Renaissance, goulot d’étranglement
            • Réformation, Lumières, Révolution
            • Le romantisme fonde la tradition de l’Europe des nationalités, en rupture de cosmopolitisme
          • Mythe de la frontière et connaissance des confins
            • De la littérature aux littératures
            • Le rôle de Mme de Staël
            • Universalisme rationnel des lumières et nationalisme français
            • Le brassage de la Révolution suscite un marché commun culturel
            • Le rôle des émigrés
            • De l’Allemagne, bible du romantisme
            • L’Allemagne méconnue en France
          • La découverte des Terres Neuves et la dislocation du champ unitaire de la culture
            • L’Allemagne, nation pilote dans l’internationale romantique
            • Unité dans l’hétérogénéité
            • Relativité et démultiplication des cultures et des goûts
            • Réhabilitation du gothique
            • Herder et la polyvalence culturelle, contre l’impérialisme classique
            • Primitivisme et antiquités nationales
            • Culture populaire
          • L’espace culturel ne se réduit pas au domaine méditerranéen
            • Découverte de la pluralité des mondes culturels ; l’Inde, l’Orient
            • Frédéric Schlegel et l’indianisme
            • La renaissance orientale, dimension nouvelle du savoir et du regard
            • Herder : pour une histoire universelle de la culture mondiale
          • Herder contre Condorcet
            • Goethe : Weltliteratur
            • Une nouvelle culture : des Belles Lettres aux humanités modernes
            • Bouterwek
            • Le réaménagement de l’espace culturel suscite des résistances
            • La nouvelle alliance des peuples : Quinet, Michelet
            • L’enseignement des littératures étrangères : Nodier, Sismondi, Villemain
            • Les traductions romantiques
            • Avènement du comparatisme en littérature
            • Littérature comparée ou littérature générale
        • CHAPITRE VIII : SAVOIR
          • La Science est une entité mythologique
            • Le gnosticisme de Newton
            • Newton n’était pas newtonien
            • L’historiographie des sciences contre l’histoire
            • Le retour de la tradition astrobiologique refoulée par la révolution mécaniste
            • Le premier modèle unitaire d’intelligibilité rigoureuse, de l’Antiquité au XVIe siècle
            • Piété cosmique de Ptolémée
            • Harmonie de l’âme et du monde
            • Adhérences ontologiques de la science et de la philosophie antiques
          • Principes fondamentaux de l’astrobiologie
            • Les incompréhensions de Festugière  
            • Défense et illustration des sciences occultes contre l’idéologie des lumières ; jour nocturne, nuit diurne
            • L’illumination contre les lumières
            • La cosmobiologie, seconde voix de la culture
            • La connaissance n’a pas changé de lit en 1630
            • L’astronomie galiléenne ne remplace pas l’astrobiologie
            • Les persistances de l’intelligibilité cosmomorphique, en chimie, en médecine
            • Paracelse  , van Helmont, les Rose-Croix, Stahl
          • Le savoir romantique dans la tradition du vitalisme cosmomorphique
            • Renversement des évidences et primat des indications du dedans
            • Retour en force de l’illuminisme, de l’occultisme au XVIIIe siècle
            • Primat de la foi sur la science
            • Le savoir romantique fait partie de l’histoire des sciences
          • Le physicien romantique J. W. Ritter
            • L’épistémologie romantique de Bernardin de Saint-Pierre
            • Amour et connaissance
            • Procès de l’aveuglement de la science galiléenne, qui dénature la nature
            • Antimécanisme
            • Les harmonies de la nature ; paradigme anthropo-cosmique
          • Mme de Staël et la Naturphilosophie   allemande ; organicisme, esprit merveilleux et esprit géométrique
            • L’univers ressemble plus à un poème qu’à une machine
          • Méconnaissance du savoir romantique par les historiens français
            • Novalis : l’instinct esthétique doit orienter l’esprit scientifique
            • Nietzsche   contre la tartuferie de l’esprit scientifique et la platitude positiviste
            • Réhabilitation du chaotique, de l’incalculable
          • La Naturphilosophie selon Henrich Steffens
            • Urtypus des Totalorganismus
            • Schelling   : intelligibilité unitaire de la nature
            • « Physique en grand » et cosmobiologie
            • Novalis : Encyclopédistique
            • Intégration des connaissances expérimentales : magnétisme, électricité, chimie, calorique, géologie
          • L’organicisme romantique, nullement négligeable, a influencé profondément le développement des sciences en de nombreux domaines
            • Cari Schmitt : le romantisme comme occasionalisme subjectif
            • Ritter : la nature s’harmonise avec l’homme
            • Sens de la vie selon Carus
            • Situation du sujet de la connaissance romantique
        • CHAPITRE IX : CO-NAISSANCE
          • Solitude ontologique de Descartes dans son poêle
            • Dépossession du sujet dans le cosmopolitisme intellectualiste
            • La conscience romantique vient à un monde déjà là
            • La prise de conscience romantique est une reprise
            • Sommeils et réveils
            • Le savoir romantique ne peut se fermer sur lui-même
            • Le rêve de Novalis opposé à celui de d’Alembert : Encyclopédie et Bible, Grand Œuvre
          • L’Anthropo-cosmo-théologie romantique opposée au dualisme cartésien et au positivisme, qui neutralisent le champ épistémologique
            • Pas de savoir sans position
            • La conscience n’est pas un centre autonome : Co-naissance
            • L’évidence cartésienne comme refoulement
            • Inconscient, obscurum per obseurius
            • Fusion quasi conjugale de la subjectivité et de l’objectivité
            • Novalis : philo  -Sophie
            • Sophie indicatrice du chemin vers le centre
          • Le projet romantique comme vœu de l’absolu, et son échec inévitable
            • Le romantisme est un piétisme spirituel
            • Erleben, Erkennen  , conversion
            • Primauté de l’espace du dedans
            • Lamennais : l’égarement des physiciens
            • Michelet : le génie, faculté divinatrice ; les deux sexes de l’esprit
            • Baader : connaissance et sexualité
            • Le thème épistémologique de l’androgyne
          • Novalis : la connaissance est rencontre créatrice, divination, voyance
            • Recréer en soi la nature à l’état naissant
            • Michelet et la résurrection du passé, approche divinatrice
            • Évidence et invidence
            • Le rôle du sens interne et l’unité du sens
            • Revenir en deçà de la disjonction du dedans et du dehors, du masculin et du féminin, dans une visée eschatologique
          • De l’idéalisme transcendantal de Fichte   à l’idéalisme magique de Novalis
            • Nostalgie de l’absolu : Heimweh, Sehnsucht
            • L’esprit se fait monde, le monde se fait esprit
            • Boehme   : imagination, magie
            • Poièsis, recherche mentale
            • Psychologie et cosmologie selon Schelling
            • Un transformisme universel
          • Communication des consciences et des existences ; coexistence
            • Solitude et communauté
            • La rencontre : espace humain romantique de l’amitié et de l’amour
            • Intériorité réciproque et participation mutuelle ontologique des existences
            • Anthropocosmisme de Steffens opposé à l’intellectualisme positiviste
          • Une pédagogie de l’individualité
            • Biographie et autobiographie romantiques
            • Le voyage, détour de soi à soi
            • Ligne de vie et initiation
            • La révélation de Jean Paul
            • Le savoir romantique est une gnose
            • Le détour allégorique, l’orphisme
            • Ballanche
            • L’aveugle comme voyant
          • Voyage initiatique et Bildungsroman
            • Meister et Ofterdingen
            • Exotisme romantique du dehors et du dedans
            • La recherche du centre comme rituel initiatique
        • CHAPITRE X : ÉPISTÉMOLOGIE DE LA TOTALITÉ
          • Faire le plein de la connaissance
            • Le savoir romantique ne divise pas pour régner
            • Le romantisme réagit contre la restriction kantienne de l’intelligibilité
            • De l’explication à l’implication
            • L’espace vécu de la présence au monde ; le temps de la remémoration et de l’espérance, opposés à l’espace-temps des lumières cosmopolitiques, champ de manœuvre de l’intellect
            • Présence totale à la réalité totale
          • Vérité transpersonnelle, Verstehen aus den Ganzen
            • La Hanse des poètes
            • Symphilosophieren
            • Baader : cogüor ergo sum
            • Totalitarisme ontologique et incohérence épistémologique
            • F. Schlegel, Hoffmann  , Jean Paul
            • Le projet biblique de Novalis et de Frédéric Schlegel
            • Fonder   une religion
            • Bible de l’Humanité, Légende des Siècles, vers le livre total
          • L’œuvre romantique comme projet inaccompli
            • Novalis, Coleridge
            • Les encyclopédies   du XIXe siècle : Saint-Simon, Pierre Leroux et Jean Reynaud
            • Le prophétisme romantique français
            • L’esprit de totalité
            • Shelley et les romantiques anglais
            • Une encyclopédie à plusieurs dimensions
            • Remonter la pente   de la spécialisation
            • Vers la mythologie nouvelle du savoir absolu
          • Les Disciples de Sais et la recherche de la langue sacrée, sanskrit ontologique
            • Formel des Universums et équation d’univers (Laplace)
            • Volontarisme fichtéen et gnosticisme des initiations
            • Savants, poètes et prêtres
            • Magie et harmonie universelle de Kepler à Ritter
          • La vérité romantique comme principe d’identité universelle
            • L’harmonie sert de fondement à l’induction
            • Amour et reconnaissance de l’homme et du monde
            • La nature ou la pétrification du sens
            • L’analogie de la vie substituée à l’analogie de la mati  ère
            • Schelling : le monisme de l’identité
            • Nature, esprit visible ; esprit, nature invisible
            • De l’organicisme dynamique de Herder à la Naturphilosophie de Schelling
        • CHAPITRE XI : ORGANISME
          • Schelling : nature et esprit comme organismes ; régularité et finalité
            • Le spinozisme de la physique
            • L’idée d’organisme, archétype de l’intelligibilité
            • Herder et la tradition cosmobiologique
            • Les métamorphoses de l’organisme et la morphologie de Goethe
            • Thème fondamental du rapport au monde romantique
            • La fin de l’animal   machine
            • Témoignage de Steffens
            • Connaissance intuitive du Totalorganismus
          • L’hymne de Goethe à la nature
            • Goethe et Schelling
            • Conscience comme Selbsterkenntnis der Vernunft
            • Baader : système et organisme
            • Organologie
            • Bergson   et la Naturphilosophie
            • L’organisme dans la médecine romantique
            • Görres   : organomie
            • Le concept d’organisme dans les sciences de la culture
          • L’intelligibilité végétative et le paradigme de l’arbre
            • Des arbres du paradis aux arbres de Porphyre  , Lulle  , Descartes
            • Arborescence de la vérité romantique ; Coleridge, Guérin, Hugo, Lachelier et la parabole   de l’arbre
            • Arbre de la culture et arbre cosmique
          • Forme mécanique et forme organique selon A
            • W. Schlegel et Coleridge
            • Un nouvel art poétique
            • Germination de l’unité vivante
            • Du physicalisme galiléen à la biologie romantique
            • Le bergsonisme de Pierre Leroux
            • Emboîtement des germes du cosmos
            • Surabondance du sens : analogie, rapports, symboles
            • Une herméneutique du monisme organiciste
        • CHAPITRE XII : FRAGMENT
          • Œuvre ouverte et vérité inachevée
            • Hugo : Océan
            • Gesamtkunstwerk et fragment
            • Forma formons et forma formata
            • Schelling et le système
            • Les fragments de J. W. Ritter et des Naturphilosophen
          • Exprimer l’infini dans le fini
            • Les textes fragmentaires de Novalis
            • Des Pensées de Pascal aux fragments de l’Athenäum
            • Les Pensées de Pascal et la pensée de Pascal
            • Des Présocratiques à Nietzsche
          • Poétique du fragment
            • La vie contre l’intellect
            • Les Stürmer ; Hamann, le penseur au casse-noix
            • Coups de sonde
            • Elargissement du genre fragmentaire : aphorismes, lettres, conversation, journal intime
            • La vérité en miettes
            • F. Schlegel et Novalis fragmentateurs
            • Le fragment n’est pas une épave mais un germe
            • Le cas de Georg Forster
          • Witz et fragmentarische Genialität
            • Système et chaos  
            • Le fragment, microcosme miniaturisé de la pensée
            • Baader : immanence de la pensée à elle-même
            • Fragmentation de Jean Paul
            • Sainte-Beuve et les écritures de l’œuvre à l’état naissant
        • CONCLUSION
          • Diderot : une oraison funèbre prématurée des mathématiques
            • Diderot contre d’Alembert
            • Diderot Naturphilosoph pressent la mutation culturelle du romantisme
            • Du paradigme mathématique au paradigme biologique
          • Conversion épistémologique
            • Nouvelle interprétation des mathématiques selon Novalis
            • Néopythagorisme romantique
            • Une métamathématique ontologique révélatrice des harmonies cosmiques
            • Les vrais mathématiciens sont des initiés
            • Jouffroy : la raison n’est pas prisonnière de ses propres lois
  • DU NEANT A DIEU DANS LE SAVOIR ROMANTIQUE
    • PREMIÈRE PARTIE : PHILOSOPHIE PREMIÈRE OU PENSÉE DE LA PENSÉE ROMANTIQUE
      • CHAPITRE I : LA CONVERSION ROMANTIQUE
        • Recherche de l’absolu trans-littéraire
          • Une gnoséologie
          • La vraie vie est présente
          • La conversion romantique
          • Pluralité des mondes spirituels; Schleiermacher et l’ontologie de l’intériorité
          • Un contrepoids spirituel à la Révolution; le centre du monde n’est pas un point mathématique
          • La monadologie contre l’universalité
        • Les Français font la révolution, ou la subissent, sans pouvoir la penser
          • La révolution, triomphe de la déraison, réalité sans vérité
          • Le vide philosophique de l’époque napoléonienne
          • Hegel  , Saint-Simon et Archimède
          • La coupure philosophique se produit en Allemagne, à l’abri des remous du drame français
          • L’histoire, tragédie ou roman
          • L’explosion romantique, contrepoids de l’explosion révolutionnaire
          • Valeurs de rupture
          • Il faut inventer un sens à la mesure du renouveau de l’histoire
          • L’homme centre du monde
        • Vers l’homme total
          • L’échelle des êtres et la fonction médiatrice du poète et du prêtre
          • Le Christ   et la multiplication des médiateurs, reflets de la vérité divine
          • Les répétiteurs de la transcendance
          • Spinoza  
          • Reprise de la tradition platonicienne et néo-platonicienne
          • Création évolutive comme légende des siècles
      • CHAPITRE II : LE NOUVEL ESPACE ONTOLOGIQUE
        • L’Athenaeum (1798-1800), noyau intelligible du romantisme premier
          • La revue comme genre littéraire
          • L’Athenaeum dans le moment de la culture allemande
          • L’opinion de Goethe et de Schiller
          • La recherche fondamentale du romantisme est germanique ; dans les autres pays, on a suivi le mouvement
        • La dimension ontologique fondamentale
          • Le siècle d’or de la philosophie allemande
          • Philosophie, poésie, théologie
          • Pas de philosophie romantique, mais des philosophes compagnons de route des romantiques
          • La recherche de l’absolu échappe aux pièges des axiomatiques
          • La plénitude du sens est un surplus de sens
          • Le système, ordre de parade
          • Démonstration de force, ou monstration
        • Le système, opium du philosophe
          • Discours contre la méthode
          • On peut être romantique sans discours métaphysique ; le cas de la France
          • Le romantique, « circumnavigateur du monde intérieur » (Tieck)
          • Inversion non-galiléenne des priorités
          • Entre l’empirisme de l’apparence et l’empirisme de l’essence
          • L’absolu fait éclater les limites du possible
        • Brentano   contre Fichte
          • Retour de l’absolu refoulé
          • Hantise eschatologique : dire l’indicible ; révélation de l’infini dans le fini (Steffens) ; l’en-soi du connaître, unité absolue du sujet et de l’objet
          • Philosophie de l’identité
          • Celui qui parle de l’absolu ne parle pas de l’absolu
          • La raison entre transascendance et transdescendance
          • Je et Toi, mais non Cela
          • Inintelligibilité essentielle du réel
          • Inachèvement de la philosophie, mais pas non-philosophie
          • Ouverture à l’infini
        • Philosophie et lyrisme
          • Certitude de sentiment (Tieck), découragement théorique
          • La pensée sauvage du romantisme refuse solution et sécurité
          • La finitude n’absorbe pas l’infini
          • Descartes illusionniste, l’homme statue du XVIIIe siècle et le prototype géométrique de la vérité
          • Le modèle romantique, biologique, végétal
          • Rapport au monde, implication mutuelle ; la réalité comme présence
        • Un intégralisme eschatologique
          • Connaissance comme épousailles
          • Une pensée interminable
          • L’absolu comme point de fuite
          • Catégories de la vie
          • Passages de la vie à la mort, du conscient à l’inconscient
          • Une pensée crépusculaire
          • Le désordre de la pensée marque l’ordre des choses
          • Extrémités romantiques : la Nuit, le Mal, la Mort, Satan  
          • Clarum per obscurius
        • Sagesse des confins : l’Orient, les extra-terrestres, palingénésie
          • Terrains vagues; tous les ailleurs sont bons à prendre
          • Gnose
          • L’intellectualisme procède par exorcisme
          • Les retours du platonisme
          • Tradition astrobiologique de la philosophie de la nature
        • Pour une légitimité humaine
          • Renaissance mythologique : le Discours sur la Mythologie (1800) : « nous n’avons pas de mythologie »
          • La mythologie noyau de la culture
          • Vico : intelligibilité immanente de la culture
          • Herder : peuples et civilisations en devenir organique; l’anti-Condorcet
          • Frédéric Schlegel : une mythologie de la modernité
          • Zeitgeist, Volksgeist
          • Fonction mythique et idéalisme
        • Un nouveau savoir, hiéroglyphes de la nature
          • Cohérence interne de la Narirphilosophie
          • La fonction mythique de Schlegel à Schelling
          • La mythologie contient le monde des archétypes
          • Chiffres de la présence au monde
          • Présent éternel du mythe, répertoire de formes symboliques
          • Un polythéisme mythologique
        • La légende dorée du christianisme assure la correspondance des formes dans la culture médiévale
          • La mythologie classique, mythologie en exil
          • Legende des Siècles et Bible de l’Humanité
          • Monstration et non-démonstration
          • Accès à la plénitude du sens
          • La révélation mythique, ontologie vitale
          • Urzeit et Endzeil; dialogue du Muthos et du Logos  
          • Mythe et Gnose
          • Nouveaux mythes du Romantisme : Révolution, Nation, Utopie ; Fichte, Schelling, Hegel et le mythe, approches de l’Absolu, monnaie de l’Être
        • Le Romantisme demande l’absolu, l’impossible
          • On y parviendra mieux en se mettant à plusieurs
          • La Hanse des poètes
          • Symphilosophieren
          • La création transindividuelle ; le rôle de l’Athenaeum comme société anonyme
          • Le Romantisme est une conjuration (Bund)
          • L’échec inéluctable et la dissolution du groupe
          • Succès final ou insuccès du Romantisme ? Le solstice romantique
        • Système
          • Chaos
          • Organisme
          • L’épiphanie de l’absolu
          • Fragment
          • « Nous ne sommes qu’une parcelle de nous-même
          • » Expression totale et ironie (Witz)
          • La déstabilisation de l’esprit
          • Le concept d’ironie de Socrate   à Kierkegaard  
          • Witz et génialité fragmentaire chez Frédéric Schlegel
        • Ironie et humour
          • E. T. A. Hoffmann
          • Irréalisation de la réalité
          • Confins du fantastique
          • La tradition de l’ironie sentimentale
          • Un art poétique
          • Vers le Poème total
          • Le romantisme n’est pas un nihilisme
          • Positivité du négatif
          • Le Witz comme vigilance et insécurité
        • Une épistémologie du détour, de la communication indirecte
          • Schelling et Fichte ne possèdent pas la vertu d’ironie, ni Hegel
          • Idéalisme et romantisme
          • Romantisieren
          • Le Sturm und Drang tempête de sable
          • La critique kantienne, nouvelle origine
          • Les penseurs romantiques refusent de s’attribuer la possession de l’absolu
          • Auto-limitation
          • L’absolu ne peut être manifesté que par limitation ou par défaut
        • L’idéalisme absolu associé à un empirisme de l’absolu
          • La restauration ontologique
          • Le mouvement romantique et la mystique spéculative ; Eckhart   et la réintégration en Dieu
          • De Boehme à Baader
          • La philosophie comme voie de salut
          • Schelling : la galerie des ancêtres du savoir germanique
          • Philosophie et religion
    • DEUXIÈME PARTIE : RELIGION ET RELIGIONS
      • CHAPITRE I : RECHERCHE DE L’ABSOLU
        • La mort de Balthazar Claes ; l’absolu de l’autre côté du miroir
          • La pensée des Lumières renonce à l’ambition classique de posséder l’absolu
          • Locke : cultiver le jardin
          • La conversion romantique
          • Madame de Staël et Kant
          • Schleiermacher et le nouvel espace métaphysique
          • L’absolu romantique comme Erlcbnis
          • Mon cœur mis à nu, Poe et Baudelaire
        • D’un absolu de l’absence à un absolu de la présence
          • L’entrée en métaphysique de Jacobi, de J. P. Richter
          • Le retour de l’angoisse existentielle après l’euthanasie de la théologie
          • Romantisme, piétisme, religion vécue
          • Pourquoi la fascination spinozienne ?
        • La nouvelle apologétique : Schleiermacher, Chateaubriand et les manifestes du néo-christianisme romantique
          • Le Dieu de l’homme n’est pas le Dieu de Dieu ; anthropologie et théologie
          • Herder : lire la Bible humainement
          • Une présence réelle décléricalisée et déconfessionalisée
          • Le sens religieux chez Jacobi ; l’expérience et l’écriture, la vie ; vers une ontologie à l’état brut
          • Une vérité devant Dieu
        • Le romantisme subordonne l’épistémologie à l’ontologie
          • Révélation : appel d’être, reflet de la priorité de Dieu et dévoilement de l’Absolu
          • Elargissement de la révélation
          • Jacobi et le Vicaire savoyard
          • Spiritualisme ouvert
          • La divinité de Dieu transcende nos catégories
        • Transfert de l’expérience spirituelle hors des territoires confessionnels
          • La pluralité des religions n’est plus un signe de fausseté
          • Charles Dupuis : l’Origine de tous les cultes, démystification de toutes les religions
          • La Symbolique de Creuzer réhabilite la fonction mythique et renouvelle la théodicée
          • La Palingénésie sociale de Ballanche, christianisme généralisé
          • Les Misérables, « livre religieux » : l’athéisme n’existe pas
        • Jacobi : le cœur et l’esprit, la foi et l’entendement
          • Tieck : horreur sacrée, abîmes de la présence, vertige
          • Révélation comme miracle
          • Suffisance et insuffisance du savoir
          • La nature n’épuise pas le sens ; il y a plus de sens que l’esprit humain ne peut en saisir
          • Wittgenstein   : non-sens du discours philosophique
          • Wittgenstein romantique
      • CHAPITRE II : LA VOIE NÉGATIVE
        • Le romantisme est-il un nihilisme ? L’ontologie du néant n’est pas un néant d’ontologie
          • Négativité mais non négativisme
          • Un non d’ouverture et de dépassement
          • Le Non-Etre, source et ressource du sens
          • Parler de Dieu implique contradiction
          • La théologie négative
          • Eckhart : Dieu surétant non-être
          • Logique et science parlent le langage de l’absence de l’être
        • La poétique comme échappatoire
          • Le romantisme est un mouvement de libération
          • Wackenroder : l’art, organon de l’infini
          • Le paradoxe comme origine de connaissance
          • Tout commencement est inintelligible, et toute fin
          • Le positivisme, asile d’ignorance
          • Bréhier   et la question de l’origine
          • Le scandale biblique de la Création
          • Le Dieu d’avant et d’en dehors
        • Schelling : dialectique du oui et du non dans l’immensité de Dieu
          • Dieu non existant
          • Etre de Dieu et existence de Dieu
          • La révélation biblique, goulot d’étranglement, écran qui sépare au lieu de rapprocher
          • Généralisation de l’idée de révélation
          • Orthodoxie et absolu sont contradictoires
        • Médiocrité des études théologiques régulières
          • De la théologie à la théosophie
          • Trans-théologie, trans-physique
          • Le non-sens prime le sens
      • CHAPITRE III : JACOB   BOEHME
        • Une existence au péril de Dieu
          • Ténèbres et lumières
          • Obscurum per obscurius
          • Incapacité du langage
          • Boehme et Spinoza, Dieu révélé et Dieu non révélé
          • Le Rien   éternel
        • Ungrund  
          • Auto-engendrement du Dieu vivant
          • Néant et liberté
          • La conversion romantique n’est pas simple retour aux orthodoxies instituées
          • Redécouvrir Dieu à l’état brut
          • Le retour de Satan
        • Le débat religieux en dehors des orthodoxies
          • Hugo : La Bouche d’Ombre
          • Swedenborg, Blake, non galiléens
          • Boehme et le retour de l’occultisme
          • Le côté nocturne de la vérité
        • Rôle de Saint-Martin dans la diffusion de Boehme
          • Boehme intercesseur du romantisme
          • Ambiguïté des influences : Novalis et Boehme
          • Boehme et la pensée de l’Indéterminé, au principe de l’intelligibilité romantique
          • La Raison humiliée
          • Boehme, les Russes et les Allemands
      • CHAPITRE IV : SPINOZA
        • Spinoza, auteur maudit, le malentendu
          • Infortune de Spinoza en France
          • Spinoza et Diderot
          • Spinoza en Allemage, du rejet à l’enthousiasme
        • La renaissance spinozienne à l’époque du Sturm und Drang
          • Première rencontre de Goethe et de Spinoza (1774)
          • Spinoza dans les apprentissages de Goethe, vers l’unité de l’être ; « l’existence   est Dieu » ; Spinoza theissimus, christianissimus (1785)
        • La composante piétiste
          • Fénelon et Spinoza
          • Le témoignage de Lessing et l’intervention de Jacobi, les Lettres sur la doctrine de Spinoza (1785)
          • Le débat entre Jacobi, Mendelssohn, Herder, Goethe
          • Panrationalisme de Spinoza et transrationalisme de Jacobi
          • Échec de la médiation discursive
          • « Le spino-zisme est athéisme », mais « saint Benedict »
        • La position de Mendelssohn
          • Jacobi et Fichte
          • Idéalisme et matérialisme sont nihilisme
          • Le cercle de Munster
          • Hemsterhuis et Spinoza
          • La place de Saint-Martin
          • Les Robinsons de la spiritualité
        • Herder fait de Spinoza un saint patron du romantisme
          • Herder relance la théologie
          • Spinoza a Weimar
          • Les Dialogues sur Dieu (1787)
          • Dieu présent à travers toutes choses, mais la présence de Dieu n’est pas limitée au monde
          • La théodicée de Herder, dynamisme divin et non mécanisme
          • Spinoza plus divin que saint Jean
        • Spinozisme et romantisme
          • Novalis : Spinoza ivre de Dieu
          • Schleierma-cher : Spinoza plein du Saint-Esprit
          • Le sentiment religieux, intuition de l’infini dans le fini
          • Dynamisation vitaliste de la substance
          • Spinoza penseur germanique
        • Frédéric Schlegel : Spinoza et la poésie nouvelle
          • Une science mystique du Tout
          • Schelling et Spinoza dans la cosmobiologie romantique ; esprit et nature
          • Henrich Steffens
          • Le monisme spinozien dans la connaissance romantique
          • Réouverture des passages de l’Être
      • CHAPITRE V : PANTHÉISME
        • La querelle du panthéisme en Allemagne et en France
          • Le réquisitoire de l’abbé Maret (1840)
          • Panthéisme et athéisme
          • Rabies iheologiea : l’athée, c’est celui qui pense autrement
          • Pantheist (1705) et Hylozoïsme postérieurs à la révolution mécaniste qui met fin au monisme cosmobiologique traditionnel
        • Définition du panthéisme; monisme et dualisme
          • Panthéisme implique théisme
          • Panenthéisme, Enthéisme
          • Dieu extérieur et intérieur au monde
          • Mentalité animiste et mentalité mécaniste
          • Les difficultés du totalisme ontologique
        • Les lectures symboliques de la révélation historique
          • Tradition de la Kabbale  
          • Évangile historique et évangile éternel
          • Idéalisme et théosophie selon Frédéric Schlegel
          • Champ unitaire de l’intelligibilité romantique
          • La Gnose, accès au savoir absolu
        • Boehme : tout est en Dieu puisque tout est Dieu
          • Une logique de l’implication, de l’immanence
          • Rapport Dieu-monde et rapport âme-corps
          • Romantisme, présence totale pré-galiléenne
          • La sophianité selon Bochme-Berdiaeff  
          • Dieu présent dans la création, mais aussi hors de la création
        • Jacobi, dualiste, refuse la sacralisation de la nature
          • Schelling : la nature, exposant de la divinité
          • Passage à la théosophie, qui maintient la transcendance de Dieu ; le panthéisme justifié et dépassé
          • Frédéric Schlegel : la philosophie de la vie comme philosophie de l’incarnation
        • La poésie romantique, célébration de la Présence
          • Novalis : la nature médiatrice entre l’homme et Dieu ; le panthéisme ne fait plus peur
          • Tradition du dualisme platonicien et ascétique
          • Liturgie cosmique de la présence divine
          • Baader : distinguer en unissant la nature et Dieu
          • Dieu est en soi, il devient dans les créatures
          • Présence-absence de Dieu dans la création
        • Réalisme sacral, présence réelle de Dieu dans le monde : Z. Werner, Novalis
          • Nature et grâce, corps mystique
          • Transfiguration de la chair : la Lucinde et les cantiques spirituels
          • Sexualité et transsubstantiation
          • Un nouvel art d’aimer
          • Les Lettres sur la Lucinde de Schleiermacher
        • Un monisme anthropo-cosmique, sous la réserve de l’ontologie négative
          • Senancour
          • Le sens cosmique chez Maurice de Guérin
          • Nature et histoire n’excluent pas une transcendance
          • Michelet
          • Historicité et divinité
          • Romantisme et surréalité
          • UUngrund après comme devant
      • CHAPITRE VI : LES CADRES DE LA VIE RELIGIEUSE
        • Le grand siècle religieux de la France
          • Les romantiques, chercheurs en matière de religion
          • Les révolutionnaires français ont tenté de détruire le christianisme
          • Un athéisme de gouvernement et son échec
          • Chateaubriand : l’Essai sur les Révolutions, requiem pour le christianisme
          • Fin d’un monde chrétien
        • De l’Essai au Génie du Christianisme
          • Le Concordat et la politique religieuse de Bonaparte
          • Une religion pour la nation
          • La solution catholique est une parmi d’autres
          • Mainmise de l’État sur l’Église
          • Déclin de la puissance temporelle de l’Église
          • Sécularisation de la culture
          • L’anticléricalisme, tradition française
        • Modification de la structure confessionnelle des Allemagnes
          • Compromis d’Augsbourg et fébronianisme ; le joséphisme
          • La révolution française entraine un remodelage de la géographie politique et religieuse
          • Interférence des confessions
          • La politique religieuse de la Prusse ; conflits et conciliation
          • Piétisme et romantisme de Frédéric Guillaume IV
          • Le Dôme de Cologne
        • La Bavière catholique
          • Les Illuminés de Bavière (1776-1785) et la fermentation maçonnique dans les Allemagnes
          • Adam   Weishaupt
          • Illuminisme rationaliste et illuminisme mystique
          • Le Cercle de Munster et le piétisme souabe
          • Théosophie de l’histoire : Bengel, Œtinger
          • Une révélation en devenir
          • Le millénarisme de Tübingen
        • La suppression des Jésuites et le romantisme catholique
          • Strasbourg et le « séparatisme » : les Stillen im Lande
          • Sailer et Lavater
          • Un nouvel irénisme
        • La question des conversions romantiques
          • Le retour à un passé commun est aussi promesse d’avenir
          • Utopie chrétienne et mystique théocratique
          • Le pacte de la Sainte-Alliance, horizon transconfessionncl
          • Alexandre Ier et Madame de Krüdener
          • Les rois mages et la dégradation de la mystique en politique
          • Baader et l’Église orthodoxe
        • La Bavière après 1815 ; un romantisme catholique
          • Louis Ier et Ringseis
          • Création de l’université de Munich (1826), lieu de haute tension intellectuelle dans l’Europe catholique, en l’absence de Rome
          • Incitations œcuméniques et résistances à l’ultramontanisme ; Doellinger
        • Enseignement de la théologie et formation du clergé
          • Les séminaires opposés aux Facultés de théologie
          • Victoire de l’esprit d’orthodoxie et stérilisation de la pensée
          • Les études de Renan
          • La théologie protestante dans l’espace universitaire, étude libérale
        • Absence de la théologie dans la culture française
          • Les facultés de théologie dans l’Université impériale et au XIXe siècle
          • Le Saint-Siège leur refuse l’institution canonique pour cause de gallicanisme ; les luttes de l’abbé Maret
          • Démission intellectuelle du catholicisme romain
          • Suppression des facultés de théologie catholique en France (1885)
        • Pour ou contre les sciences religieuses : Lamennais, Quinet
          • La renaissance catholique en France au XIXe siècle selon l’ordre de la pratique religieuse
          • Le divorce entre l’Église et l’esprit du temps
        • La Faculté de théologie catholique de Tübingen (1817)
          • L’œuvre de J
          • A
          • Mochler; un ecclesiologue romantique
          • D’Eckstein et Le Catholique, pour un aggiornamento catholique
          • Munich pôle d’attraction pour les catholiques français
          • L’occasion manquée
      • CHAPITRE VII : CRISE DE LA CONSCIENCE RELIGIEUSE
        • L’expérience révolutionnaire de destruction de l’institution ecclésiastique a pour conséquence le désencadrement des consciences
          • Sous-développement confessionnel de la France au début du XIXe siècle
          • Une jeunesse déchristianisée
          • Néanmoins le siècle est religieux
          • La demande religieuse se satisfait hors de l’Église
        • Lamennais : le mal de dissociation
          • De la théocratie à la démocratie
          • Époques critiques et époques organiques
          • Instabilité mentale, retour de la crédulité
          • Saint-Simon et les utopistes du XIXe siècle
          • Une renaissance religieuse
          • Une religion en recherche ; sacralisation du monde et disponibilité spirituelle
        • Balzac   et Swedenborg
          • Tradition de l’illuminisme
          • Le Livre mystique échappe au magistère de l’Eglise
          • L’expérience religieuse du romantisme est non confessionnelle
          • Le cas de Nerval
          • Discours du Christ mort et recherche du salut
          • Elargissement de l’horizon religieux
        • Terrains vagues de la mythique
          • Le droit à l’imagination créatrice en matière de religion
      • CHAPITRE VIII : INVENTER UNE RELIGION
        • Mutation des valeurs religieuses
          • Le magistère ecclésiastique n’a plus partie liée avec le pouvoir politique
          • Une nouvelle liberté dans la polémique du siècle
          • Lamennais
          • Religion non confessionnelle extra muros
        • Religion et religions
          • Religion progressive
          • Schleiermacher : déstabilisation religieuse
          • Bossuet et le subjectivisme romantique
          • Descartes et l’idéalisme absolu
          • Le piétisme a servi de détonateur au romantisme
        • L’absolu religieux échappe à la logique géométrique
          • La catégorie du développement organique
          • Moehler, Newman, Maistre
          • Le sacerdoce romantique selon Z. Werner
          • L’avenir du christianisme
          • Le report de l’espérance et la fidélité créatrice
          • Ni archaïsme, ni passéisme
        • Novalis : La chrétienté ou l’Europe ; pour un nouvel œcuménisme
          • Rupture et continuité ; la nouvelle Eglise
          • Révolution et méta-histoire selon F. Schlegel
          • Révélation, création continuée, Michelet
      • CHAPITRE IX : RÉVÉLATION — BIBLE
        • Religion du cœur, pur amour
          • Volupté, religion, cruauté (Novalis)
          • La grâce plutôt que le commandement
          • La Belle Âme (Goethe)
          • Désincarnation pictiste et incarnation romantique, révolution culturelle
        • Révélation ; la parole créatrice dans la perspective temporelle
          • L’absolu dans le langage humain
          • Problèmes de l’interprétation
          • Démultiplication du sens ; évangile historique et évangile éternel
          • Nouvelle alliance avec l’ontologie,.
        • Elargissement de la notion de révélation
          • La Bible n’est pas un livre fermé
          • Le dialogue entre F. Schlegel et Novalis (1798-1799); le projet biblique
          • Bible et Encyclopédie : resacralisation du savoir
          • Le nouvel évangile éternel
          • Généralisation des concepts religieux
        • Lettre morte et esprit vivant ; une religion de l’inspiration
          • La religion est l’âme du monde
          • Recherche du centre
          • Le romantisme est un totalitarisme culturel d’inspiration religieuse
          • Création du monde et création de soi, l’artiste, le prêtre
          • Vérité universelle progressive
          • Passion de l’absolu
      • CHAPITRE X : SYNCRÉTISME
        • La révélation est coextensive à l’humanité
          • Étroitesse de la révélation judéo-chrétienne
          • La démonstration évangélique de Huet (1679); Moïse et les Mexicains
          • Un monogénisme religieux
          • Comparatisme rudimentaire : La Clef des Fables et l’Origine de tous les cultes
          • Approches intellectualistes sans historicité
        • Le champ unitaire de l’explication dans le Génie du Christianisme
          • Le christianisme est la religion révélée
          • Saint-Martin : le catholicisme n’est pas le christianisme
          • Le syncrétisme est un monisme épistémologique
          • Syncrétisme et traditionalisme
          • Lamennais
        • Critique du grand axe judéo-chrétien
          • La révolution orientale
          • Le sanscrit, nouvelle origine
          • Frédéric Schlegel : Sur la langue et la sagesse des Indiens (1808)
          • Un nouveau front culturel
        • L’orientalisme romantique
          • La renaissance de la fonction mythique (F. Schlegel)
          • Creuzer et sa Symbolique
          • Schelling : mythologie et ontologie
          • Révélation, symbole
          • Rappel à l’ordre de la transcendance
          • Explication, co-naissance
        • Révélation du monothéisme primitif selon Creuzer et Goerres
          • Le cercle de Heidelberg
          • Creuzer et Renan
          • Traduction de la Symbolique par Guigniaut
          • Une nouvelle anthropologie religieuse
        • Benjamin Constant : De la religion
          • Un libéralisme religieux mal compris en France
          • La révélation intérieure du sentiment religieux
        • Perfectibilité contre immuabilité
          • Dialectique de l’inspiration et de l’institution
          • La révélation, dimension historique de la création
          • Renouvellement des formes
        • Historicité de la religion
          • L’histoire des religions comme épistémologie génétique
          • Le thème de la révélation primitive : Lamennais, Ozanam, Maret
          • Lamennais entre traditionalisme et messianisme
          • Renaissance de la conscience religieuse
        • Jouffroy : on n’invente pas une religion
          • Les dogmes finissent, mais renaissent
          • Une nouvelle foi, mais laquelle? La profession de foi de Louis Lambert et la synthèse swedenborgienne de Balzac
        • Les grandes espérances du romantisme social
          • Leroux : « Le temps de la religion est venu
          • » La religion de l’avenir et le christianisme selon les pères de l’Eglise romantique
          • Quinet, Michelet, Esquiros
          • Le Progrès, Verbe des temps nouveaux
          • Théologie des non-théologiens : Jean Reynaud ; Buchez, théocrate de gauche
        • Les nouvelles synthèses
          • Quinet : Du génie des religions (1842) ; Michelet : La Bible de l’Humanité
          • Spiridion (1839); renouveau de l’évangile éternel dans le spiritualisme romantique
        • Victor Hugo : Religion et religions
          • Hugo apophatique
          • La religion et la science contre l’infini
          • Le poète-prophète au promontoire du songe
          • Le divin à l’état brut
          • Hugo-messie
          • Pas de valeurs neuves
          • L’évangile de Consuelo
          • Pluralisme axiologique de Hugo
        • Pas de théologie du romantisme
          • Plénitude par défaut
          • Les ennemis de la transcendance sont des témoins de la transcendance
          • La multiplicité, substitut de la totalité
          • Le syncrétisme religieux de Nerval
          • Une mythologie personnelle
          • Illimitation du sens
      • CHAPITRE XI : IRRÉALISME, SURRÉALISME, TRANSRÉALISME
        • Hugo et les choses de l’infini
          • L’homme des deux mondes
          • Balzac : la perception analogique de l’infini
          • Impuissance de la raison spéculative
          • Unité de composition de la création
          • Une raison seconde, ou première
          • La vie de l’homme est une allégorie   (Keats)
          • Unité et totalité
          • Présence absence de l’être
        • Connaissance analogique et surabondance du sens
          • Les correspondances : Swedenborg
          • Anges et démons
          • Surnaturalisme romantique
          • Renouveau de l’animisme
          • Destinées des âmes
          • Renouveau de l’eschatologie à partir de Kant
        • La doctrine indienne de la transmigration
          • Théosophie, angélologie, démonologie
          • Les divines épopées du XIXe siècle, réactions à l’incertitude des temps
          • Philosophie de l’histoire et justification de la mort
        • Célébration de la mort : Novalis, Schelling, Guérin, Hugo
          • La Palmgéncsie sociale de Ballanche, élargissement de l’espace temps spirituel
          • Démultiplication de la vie pour la plénitude du sens
          • Chaîne des destinées et des expiations
          • Le poète dépositaire de la plénitude du sens
        • Esquiros : pluralité des mondes et immortalité
          • Cosmogénèse et sociogé-nèse
          • La Philosophie religieuse de Jean Reynaud (1854)
          • Astronomie et théodicée
          • Suppression de l’enfer et du purgatoire
          • Une angélologie progressive
        • Blanqui : L’éternité par les astres (1872)
          • Pluralité des mondes et retour éternel
      • CHAPITRE XII : SECRET, ÉSOTÉRISME, COMMUNICATION
        • La vérité peut-elle se dire ? Cercle vicieux des lumières : pourquoi le secret maçonnique? Enseignement et initiation
          • Surcharge existentielle de l’initiation
          • Vérité de fait, vérité de raison, vérité de vie
          • Confréries, conjurations
        • L’illuminisme, maçonnerie dans la maçonnerie, l’homo religiosus romantique et l’ésotérisme
          • Echappement au contrôle du classicisme
          • Espace mental de l’homme de désir
          • La question de la transmission des nouvelles valeurs
          • Franchissement d’un seuil
          • L’homme objet et sujet de la connaissance
        • Novalis : le chemin mystérieux vers le dedans
          • Ésotérisme
          • Le Grand Œuvre de la transmutation de soi
          • Tradition du secret
          • Science des phénomènes et savoir de la totalité, savoir sans restriction : harmonies, similitudes
          • Les analogies et l’unité : Goethe, Baader
          • Physique supérieure
        • Hiérarchie des intelligibilités ; illumination transformante
          • Une autre pédagogie
          • Bildungsroman et initiation
          • Formation et information
          • Roman, Marchen, la vie comme voyage
          • Poète thaumaturge : Eckartshausen  
          • Incarnation du Verbe
          • L’homme n’est pas le maitre du sens ; lettre et esprit
        • Le don des langues
          • L’incognito de Saint-Martin
          • Le dialogue avec Garât à l’Ecole normale
          • La nature, révélation continuelle
          • Les hommes religieux sont les réalistes véritables
          • La communication impossible
        • La vérité est un secret
          • Ballanche : mon véritable livre ne sera pas écrit
          • Signes, chiffres
          • Impossible de traduire en clair El Desdichado
          • L’auteur n’est pas maître du sens
          • Le dernier mot hors d’atteinte
          • Hugo : cécité et voyance
          • Guérin
          • La vérité comme renvoi
          • Marge du non-dit
        • Valeur séminale du langage : Saint-Martin
          • Linguistique de la lettre et surréalité du sens
          • Les charges explosives de la signification vive
          • Hugo : « un livre est quelqu’un »
          • Novalis ; le mystère dans le langage
        • Le poète utilisé par le langage, et non utilisateur
          • Espace verbal
          • Échappement libre de la parole
          • Les fils de l’intelligibilité se nouent dans l’inconscient
          • Présence au monde de la parole
          • Organicisme linguistique de Guillaume de Humbolt
        • Philologie romantique ; le contexte socio-culturel
          • L’herméneutique de Schleirmacher
          • Unité eschatologique de la parole
          • Sous-ensembles ; les frères Grimm   et la germanistique
          • Volk, peuple, inconscient collectif
        • Limites de l’expression et loi du secret
          • L’inconscient ne peut être évacué
          • Politique du détour
          • Les langues sacrées ; Fabre d’Olivet   et l’hébreu restitué ; hiéroglyphes
          • Pierre Leroux et la vérité secrète
        • La loi du silence ; le secret n’est pas communicable
          • Les découvertes d’Eckartshausen
          • Paradoxe du savoir absolu
          • La voie initiatique
          • Le romantisme, propédeutique du mystère
          • Dieu l’indicible
      • UN ŒCUMÉNISME DE LA SURABONDANCE DU SENS
        • Il y a dans l’homme trop de sens pour le monde
          • Surabondance du sens et pluralité des mondes spirituels
          • Un œcuménisme de la complémentarité
          • Unité prophétique du sens, par fécondation mutuelle
          • Newman
          • De Maistre et l’anglicanisme
          • Baader et l’orthodoxie
  • L’HOMME ROMANTIQUE
    • PREMIÈRE PARTIE : VALEURS, ÉTATS D’ÂME
      • CHAPITRE PREMIER : LES ANTÉCÉDENTS
        • Le Moi romantique, centre et enjeu de l’existence
          • Les étapes du Moi dans la culture d’Occident depuis la culture antique
          • Renaissance, Réformation, Classicisme ontologico-cartésien
          • Usure des absolus et dépérissement de l’ontologie
          • Dissolution du sujet : Locke
          • La statue de Condillac
          • Hume   : une anthropologie de l’impersonnalité ; « Je n’existe pas »
        • L’âge des Lumières tente de réduire l’homme à la raison
          • Vers l’universalité dans l’uniformité
          • Axiomatisation de l’espace mental
          • Diminution capitale de l’individualité
          • Neutralisation du langage
          • Le citoyen du monde
          • L’humanité n’est qu’un univers du discours
          • L’ordre galiléen, espace de sécurité ; négation de la mort
      • CHAPITRE II : L’IDENTITE ROMANTIQUE
        • Le Moi romantique du XVIIIe siècle : de Shaftesbury au Stimn und Drang
          • Sensibilité contre sensorialité
          • L’inversion des priorités
          • Fr. Schlegel : un contrepoids spirituel à la Révolution
          • Le Moi, point médian de la culture
          • L’ordre neurobiologique dans l’homme conditionne l’ordre du monde
          • Présence de la rose et langage des fleurs
          • Le sujet sans substance des Lumières et sa pathologie
        • Le Moi de Rousseau   comme présence
          • Le Je transcendantal de Kant, sujet sans substance, degré zéro de la vie personnelle
          • Biran : qu’est-ce que le moi? Conversion de Biran
          • Présence réelle de la substance
          • Un Colomb métaphysicien pour explorer l’espace du dedans
          • Ligne de rupture avec les Lumières
          • L’identité du Moi est un secret
        • Maurice de Guérin contre Locke
          • Le point origine de la personnalité, donation ontologique
          • Le sentiment de l’existence
          • « Cénesthésie »
          • Les confins de l’esprit et du corps
          • Réhabilitation de l’ordre émotionnel et affectif
          • Le Moi comme fondement et point d’appui
          • De la psychologie à l’ontologie
        • Schelling : l’ouverture de la conscience sur la surréalité de l’être
          • Du je transcendantal au moi ontologique par l’intuition intellectuelle
          • L’anonymat de Descartes
          • Novalis : misère de la psychologie
          • Vers la matrice du sens
      • CHAPITRE III : INTERMITTENCES ET CONTRADICTIONS
        • Le moi restauré revendique le champ total de la présence au monde
          • La vertu d’originalité et de différence
          • Richter : « Je suis un moi
          • » Jacobi : une durée sans fin, infinité et finitude
          • La réalité humaine transcende l’intelligibilité
        • Incarnation dans l’histoire et incarnation dans la nature
          • Conscience comme émergence, espace des confins
          • Pas de critère unique de la vérité
          • Révélation de l’infini dans le fini ; vérité comme éclatement et signe de contradiction opposée au classicisme de l’harmonie
        • Perfection dans la finitude opposée à contradiction et démesure
          • Les objecteurs de conscience à W. Meister
          • Le vœu de non parvenir
          • Les romantiques vieillissent mal
          • Plutôt mourir jeune ou s’absenter dans la folie
          • Le signe de l’échec
          • Pour une échelle graduée des romantiques
          • La vie et l’œuvre
          • Les Professeurs
        • Typologie du moi romantique
          • Frédéric Schlegel, génie irrégulier et protéiforme
          • Tensions et contradictions
          • Une logique non aristotélicienne
          • Dandysme et pureté, satanisme et sainteté
          • La dénégation comme essence de la liberté
          • Phosphorescence et polarités
          • Clemens Brentano, Tieck
        • Une eschatologie de la personnalité
          • Le mythe remédie à la non-transparence de la conscience
          • Expériences aux limites et désordre de la composition artistique ; mélange des genres, rhapsodies ; le roman
          • Märchen
          • Incohérence, inconsistance esthétique, psychologique, sociale
          • Paradis, chaos, jeu
          • Le stade esthétique selon Kierkegaard et l’homme du divertissement
          • Don Juan et le Juif errant  
          • Le cœur à rien
          • Fascination du religieux
      • CHAPITRE IV : QUÊTE DU CENTRE ET ANTHROPOLOGIE NÉGATIVE
        • F. Schlegel : « est artiste celui qui a son centre en soi-même »
          • Foyer des significations
          • Thème mystique du Centre chez Boehme
          • Médiateur
          • Excentricité et quête du centre dans la Lucinde
          • Fusion des centres, l’amour; participation
        • La quête du centre comme second mouvement, nostalgie de plénitude
          • L’instant, l’infini
          • Recentrement ontologique du moi et du monde
          • Le centre et la sphère en réciprocité d’être
          • Consubstantialité du moi et du non-moi
          • L’individu comme lieu d’irradiation du monde ; le principe romantique d’individuation
        • Une anthropologie négative corrélative de la théologie négative
          • Le Moi inidentifiable
          • Principe de raison   insuffisante
          • Néant positif (Ungrund) au fondement de la personnalité
          • Faux procès du romantisme comme nihilisme
          • Le Gesamtkunstwerk ou la plénitude du sens
          • Projet du chef-d’œuvre absolu
          • La confrontation avec l’infini est une initiation
      • CHAPITRE V : PENSÉE DE LA VIE ET PENTE DE LA RÊVERIE
        • L’univers rationaliste exposé more geometrico
          • La pensée romantique veut être un savoir vivant de la vie
          • Fr. Schlegel
          • Remonter en deçà de la dissociation du moi et du non-moi
          • La révolution non galiléenne et la priorité de la biologie
          • Bichat et le primat de la physiologie
          • Evolution créatrice
        • Illimitation de la conscience
          • La pente de la rêverie
          • Les vacances de l’esprit
          • Libération de l’authenticité refoulée
          • Régression aux origines
          • Amiel
          • Désimplication de la conscience rêveuse
          • Guérin : retour aux origines vitales
          • Mais le moi conserve son identité ; coalescence avec l’univers, non pas dissolution
          • Amiel : le milieu de la conscience est inconscient
          • Le pôle négatif
        • Hugo sur le promontoire du songe
          • Expériences aux limites
          • Amiel : Dépouillement et plénitude
          • Contre la dissociation de l’humanité et de la vérité
          • La vérité romantique consubstantielle à l’expérience
          • La rêverie libère Vhomo humanus
          • La conscience romantique en état d’apesanteur
          • Epiphanie de la surréalité du monde
          • Coalescence de la conscience et du monde
          • La vérité fait corps avec la réalité
      • CHAPITRE VI : GEMÜT, STIMMUNG, HARMONIES
        • Gemüt intraduisible en français et peut-être en allemand
          • Origines mystiques : Eckhart, Boehme
          • Priorité du Gemüt sur l’entendement
          • Le « cœur » pascalien, lieu ontologique des valeurs dans l’homme
          • Animus   et anima
          • Une lettre du Père Enfantin
          • Primauté de l’amour
        • La vérité se dit aussi au féminin
          • Michelct : les deux sexes de l’esprit
          • Fr. Schlegel : l’instinct de la grandeur morale
          • Schleiermacher : noyau existentiel de la présence au monde
          • Divination du sens humain
          • Novalis : le Gemüt dans l’architectonique de la perception
          • Le monde est Gemüt
        • Stimmung : l’accord dans une acoustique de l’âme (Novalis)
          • Modulations de la vie émotive
          • Rapports, correspondance, harmonies ont une signification cosmologique
          • Nombres et proportions dans la musique du réel
          • Ontologie du sentiment et modes de l’être personnel
          • Harmonie comme grâce
          • L’homme impose sa loi au paysage
          • Consonance et dissonance entre dedans et dehors
        • L’homme est le maître du sens
          • Sensibilité
          • Senancour et l’au-delà de la sensation
          • La météorologie transférée du dehors au dedans ; le journal
          • La morale sensitive selon Rousseau
          • Biran et le sentiment de l’existence
          • Osmose entre dedans et dehors : Biran, Guérin
        • Gemüt selon Novalis
          • Affinités de l’homme et de la nature selon Madame de Staël
          • Le lieu de l’enracinement de l’anthropo-cosmo-théologie romantique
          • Henri d’Ofterdingen
          • La création du monde selon l’ordre poétique
          • Idéalisme magique
        • La recherche de l’intégrité perdue
          • Stimmung comme sens universel : polarité, magnétisme dans la science romantique
          • Seraphita : l’univers des similitudes
          • Matière et esprit : l’unité des rapports
          • L’initiation et le retour à l’harmonie
          • Egarements de la raison
          • Pascal : les trois ordres
        • Max Scheler   : les a priori   émotionnels
          • L’axiologie et l’expérience spirituelle des valeurs
          • La littérature de la sensibilité et ses sous-produits
          • Mystères de la simplicité et du merveilleux
          • Authenticité du sentiment
          • La femme médiatrice de la transcendance
        • Occultation rationaliste des valeurs
          • Le domaine intérieur selon Hemsterhuis : l’ « organe », centre des valeurs
          • Saint-Martin : l’homme de désir
          • Gemüt et inversion des priorités chez Novalis
        • La sympathie selon Scheler ; perception du monde comme organisme universel
          • La visée cosmologique unit sens intime et sens externe
          • Le foyer ontologique de l’existence ; une raison vitale
          • L’Encyclopédie de Novalis, plénitude du savoir
          • Libération du sens ; voyance
          • Sensibilité cosmique de la voyante de Prevorst
          • Voyance, poésie, science
          • Novalis, Baader, affiliation cosmique de l’être humain
      • CHAPITRE VII : SURABONDANCE DU SENS
        • Pas assez de réalité pour la plénitude du sens
          • Non-coïncidence de l’espace du dedans et de l’espace du dehors
          • Le malentendu
          • Le romantique est un émigré à l’intérieur
          • La perte du sens est surabondance du sens
          • De Lamennais à George Sand
          • Manque de foi ou excès de foi
        • La rose de Condillac, la jonquille d’Oberman, la pervenche de Rousseau, la Fleur bleue de Novalis
          • Géométrisme morbide et aliénation vitale de l’intellectualisme
          • Monet et la gare Saint-Lazare
        • Poésie, était second ou premier
          • Nerval chez les fous : Aurélia
          • Le Màrchen selon Novalis ; idéalisme magique, transmutation lyrique de l’univers, mode d’appréhension du réel, musique de l’imaginaire du sens captif
          • Le naturel et le merveilleux
          • Le Màrchen est l’art poétique du Romantisme
          • La Loge invisible ; miracle ; légende dorée
        • « La fantastique » selon Novalis ; imagination créatrice
          • Pluralité des mondes intérieurs
          • Le rêve devient monde
          • Les avenues du fantastique noir débouchent vers l’enfer
          • E. T. A. Hoffmann, l’ange du bizarre
          • L’écriture comme exorcisme
          • Magnétisme de la poésie
        • Un exotisme à l’intérieur du monde
          • Charles Nodier sur le fantastique, force de libération
          • L’aveuglement rationnel désenchante l’univers
          • Le renouveau mythique dans la conscience européenne
        • Rêve, cauchemar
          • La clef des songes romantiques
          • Le romantisme est une tentative pour sauver le sens
          • Heine surnaturaliste
          • Victor Hugo : Contemplation suprême ; surnaturalisme : « La nature trop loin
          • » Présence spatiale de la divinité
          • Intelligibilité de rupture ou rupture de l’intelligibilité
    • DEUXIÈME PARTIE : L’ÊTRE INCARNÉ
      • CHAPITRE PREMIER : SITUATION DE L’HOMME DANS LA NATURE : ANTHROPO-COSMOMORPHISME
        • Le romantisme, momisme psychobiologique, rompt avec la tradition qui confère à l’homme une position centrale, exorbitante du droit commun de la nature
          • L’idéalisme propose une vérité désincarnée, celle du sourd-muet-aveugle
          • La conscience présuppose l’incarnation
          • Principe de raison insuffisante
          • L’amour
          • L’homme est nature de part en part ; il ne domine pas le sens qui le traverse
        • Vérité en première personne : Michelet : mon livre m’a créé ; la France est une personne
          • Nietzsche : l’histoire est la conscience cosmique
          • Histoire naturelle intérieure de la terre (Steffens.) Totalorganismus du Cosmos; l’être humain est un organe de cet organisme
          • L’histoire doit devenir nature
          • Sacralisation de la création évolutive
          • Non pas progrès, mais épanouissement graduel
        • Carus : manifestations de l’Urkraft, force vitale infinie
          • Communauté des significations de l’univers
          • Novalis : notre corps est un membre du monde
          • Ritter : la Terre existe en fonction de l’homme
          • Oken : le monde a pris forme dans l’homme
          • Baader : l’homme répétiteur de la divinité ; une mystique de l’incarnation
          • Réconcilier science et religion
          • Découvrir la parole de Dieu incarnée dans l’univers
        • Oken : l’homme est Dieu en forme charnelle
          • L’homme en tête de la procession numérique des êtres
          • Physiologie cosmique de l’homme
          • Steffens : l’homme est l’accomplissement du sens de la création
          • Anthroposophie reliée à une théosophie
          • Charité cosmique
          • Vie et métamorphose de la Terre dans l’anthropologie géologique, procession des vivants
        • La conscience humaine, sommation du savoir en expansion cosmique
          • Histoire naturelle et histoire surnaturelle selon Steffens ; une dynamique eschatologique
          • Création selon la Genèse et devenir cosmique
          • Fechner : la Terre mère vivante
          • Vie spirituelle des plantes
          • Diversité des âmes dans l’unité de la Création
        • Le romantisme est une lutte pour le sens
          • Odyssées de l’âme dans la nature : Schubert  , Carus
          • La conscience n’est pas homologue à l’âme
          • Conscience et inconscient
          • L’âme peut n’être pas consciente
          • Loi biogénétique du spirituel
          • L’âme du monde
        • L’histoire naturelle est un cantique des degrés
          • Communauté des vivants
          • Une mythologie de la nature et de l’homme
          • Transfiguration de l’histoire naturelle en histoire sainte ; un nouveau symbolisme chrétien
          • Théocratie de la science ; le Christ cosmique
        • Un nouveau lieu métaphysique
          • Les sciences de la nature sont des sciences sans la nature
          • L’approche mythique du savoir
          • La physique des corps ne s’applique pas aux âmes
          • La présence spirituelle de l’homme déborde sa présence matérielle
          • Il faut combler le vide épistémologique béant
          • Hugo : le surnaturel n’existe pas ; la science n’a pas de limite
          • Le pire des anthropo-morphismes est celui qui s’ignore
      • CHAPITRE II : MORT — RÊVE — SURVIVANCE
        • La mort comme dénouement du lien entre organisme et conscience
          • La mort romantique se rapproche de la vie
          • Une mort positive
          • Les grands cimetières sous la lune  
          • Michelet contre l’école de la mort
          • La mort comme seuil
          • Suicides romantiques
        • La transition entre la vie et la mort a lieu dans les deux sens
          • Les intermittences de la conscience pendant la vie
          • Mourir, dormir  
          • Naissance et mort dans le métabolisme de la création
          • Oken : relativisation de la mort dans le Weltorganismus ; mutations, dissolutions, recompositions
          • La doctrine du Circulus selon Pierre Leroux et Victor Hugo
          • La création évolutive comme palingénésie
        • Mort et survivance : le travail du deuil
          • La mort de l’autre m’arrive à moi
          • Novalis et la mort de Sophie ; l’expérience de la mort, du Journal aux Hymnes à la nuit
          • Célébration de la mort comme accomplissement, initiation
          • L’artiste d’immortalité et l’idéalisme magique
        • Fascination de la nuit
          • La nuit fait le plein des significations ; nocturnes romantiques
          • Jean-Paul : la vision du Christ mort
          • Nuit de l’absence du sens et nuit de la présence
          • Lumière solaire ; irradiation lunaire
        • Défense et illustration du rêve
          • Le rêve entre la veille et la totale nuit
          • Retour à l’organisme total (Ritter)
          • On ne revient pas du rêve profond
          • Confins du sommeil, entre la vie et la mort
          • La vraie vie est absente
          • Jour nocturne et nuit diurne
        • Schelling et la mort de Caroline
          • Conversion de l’absence en présence
          • Les âges du monde
          • La mort individuelle résorbée dans la liturgie cosmique
          • Immortalité personnelle ou impersonnelle
          • Nerval, commentateur de Goethe, et la question de la survivance
          • Le rêve, seconde vie
          • Aurélia, dérive onirique, odyssée initiatique
        • Victor Hugo et la mort de Léopoldine
          • Conversion au spiritisme et vocation prophétique
          • Destinée des âmes et légende du genre humain
          • La Bouche d’Ombre : tout est plein d’âmes
          • Satan sera sauvé
        • Michelet et la mort de Madame Dumesnil ; une embryologie générale en progression vers le haut
          • Biologie et histoire
          • Hymne à la vie
          • Auguste Comte et Clotilde
          • Du Cours au Système de politique positive
          • Clotilde sur les autels .
        • Chez les philosophes de la nature, l’évolution créatrice développe une dynamique ascensionnelle des formes vivantes
          • Vers le surhomme de l’avenir
          • Spiritualisme génétique de Schubert
          • L’existence à venir au cœur de la présente
          • La forme humaine nouveau départ dans la création
        • La contre-offensive des anges depuis Swedenborg
          • Angélologie et anthropologie
          • La mort, réintégration à la vie tellurique
          • Schubert intègre l’anthropologie à la cosmologie ascensionnelle
          • L’univers expose le mystère de Dieu
          • Carus : parcours de la conscience entre le fini et l’infini de l’inconscient divin
        • L’eschatologie de la conscience selon Fechner et sa doctrine de la survivance
          • La mort est une maladie de passage, conduisant à la pleine conscience dans l’au-delà
          • Croissance de la vie dans l’humanité vers le triomphe du bien
          • Les anges planétaires
          • Le spiritisme, communication entre les mondes
          • Esprits et visions
      • CHAPITRE III : L’ANDROGYNE
        • Privilège de la conscience claire dans la tradition philosophique
          • Pour les romantiques, la rationalité est un îlot dans l’immensité du réel
          • La conscience est marginale par rapport à l’inconscient
          • La vérité incommensurable avec le discours de raison
          • Fragment, communication indirecte
        • Le savoir mythique, justification du rapport au monde, chiffre des profondeurs
          • Révélation du sens de la vie
          • L’androgyne, homme-femme dissocié à l’origine
          • L’insuffisance d’être, nostalgie et désir
          • Réhabilitation de l’amour
        • Le romantisme prend au sérieux amour et sexualité
          • Schopenhauer : métaphysique de l’amour sexuel
          • Masculin et féminine reliés à la polarité cosmique
          • Schubert : célébration du désir
          • L’attraction des complémentaires, moteur de la vie
        • L’androgyne : le couple est l’unité humaine
          • Platon et la Genèse
          • Les commentaires du Zohar  
          • Tradition de la Cabale au romantisme, par Reuchlin, Paracelse, Boehme
          • Premier et second Adam, Eve et Sophia  
          • Les deux chutes
          • Noces mystiques et sexualité humaine
          • Baader cabaliste
        • Mâle et femelle dans la création cosmique
          • Eckartshausen : terra   virginea
          • Görres : l’hermaphrodisme sommet de la vie organique
          • J. W. Ritter et l’alchimie
          • La différenciation sexuelle s’applique au Cosmos entier
          • Balzac : Seraphitus-Seraphita
        • Le paradigme de l’androgyne chez Jean Reynaud et dans le saint-simonisme ; le Dieu père et mère
          • Le féminisme romantique présuppose une ontologie sexuée
          • Guillaume Postel et le Messie femelle
          • L’archétype mythique de l’androgyne source d’intelligibilité
          • Ombre et lumière dans la vérité comme mystère
          • L’être n’est pas transparent à la conscience
      • CHAPITRE IV : GANGLIONNAIRE ET CEREBRO-SPINAL
        • La conscience est une composante du phénomène humain total
          • Présence au monde n’est pas image du monde
          • Perception extérieure et régulations internes
          • Le sens intime
          • Fechner : les plantes ont une conscience, en l’absence de système nerveux ; elles présentent une unité fonctionnelle
          • Degrés de conscience
        • Conscience, vie et coordination des fonctions
          • Retombées végétatives de la conscience
          • Sympathique, parasympathique, système ganglionnaire
          • Primat du ganglionnaire selon Schubert
          • Le système romantique, terroir neurobiologique opposé à la prédominance du système cérébo-spinal au XVIIIe siècle
        • La cénesthésie de Reil
          • Biran entre l’introversion et l’extraversion
          • Coalescence du sens
          • L’aliénation baconienne, fuite en avant dans l’espace du dehors
          • La conscience romantique ne se laisse pas réduire à la raison
          • Retour du refoulé
          • Opposition polaire des deux systèmes nerveux
          • La femme ganglionnaire
        • Opposition et compatibilité anthropologique des systèmes dans la genèse des espèces et des individus
          • Ontogenèse et phylogenèse
          • Le domaine végétatif englobe l’inconscient, le sommeil, les instincts
          • La prédominance cérébro-spinale n’est pas la règle, mais l’exception
          • Vers l’anthropologie contemporaine
        • Microcosme et macrocosme : lumière et pesanteur (Schelling) en rapport avec la polarité des sexes
          • Magnétisme animal et magnétisme cosmique
          • Sensibilité tellurique
          • Loi du jour et passion de la nuit
          • Volontaire et involontaire
          • La conscience intellectuelle est un couronnement
        • Les deux pôles culturels : ordre émotif et ordre discursif; espace vital et univers du discours
          • L’ordre ganglionnaire est la dimension de l’incarnation
          • Carus : les fonctions organiques et la Psyché
          • Rythmes organiques et pulsations cosmiques
          • Restaurer la sensibilité cosmique
        • Burdach : le couple magnétique androgyne
          • Hufeland : la sympathie comme sens d’intégration cosmique et communautaire, lien du Tout
          • L’aliénation intellectualiste, consécration de la Chute
          • Schubert : célébration de l’intelligibilité nocturne
          • L’harmonie originaire et sa disjonction
        • Les Idéologues hostiles à la fascination de l’obscur : D. de Tracy
      • CHAPITRE V : LA MÉDECINE ROMANTIQUE
        • Méconnaissance de la médecine romantique germanique
          • Une médecine de la totalité ; l’organisme au lieu du système
          • Le champ unitaire de l’intelligibilité selon Michelet
          • Le corps et l’esprit non dissociables
        • Philosophes et médecins ; une anthropologie médicale intégrée au Cosmos
          • Hahnemann et l’homéopathie
          • La médecine est une théorie et une pratique de l’incarnation
          • Science de synthèse et synthèse de sciences
        • La Faculté de médecine dans l’Université
          • France-Allemagne
          • De Kant à Schelling
          • La science de l’organisme, foyer du savoir global
          • Schelling contre Kant
          • Une science générale de la nature organique
        • L’organisme de Stahl et l’irritabilité de Haller
          • Sthénie et asthénie selon John Brown
          • Novalis disciple de Brown
          • Physiologie mathématique
          • La critique de Brown
        • Schelling critique de Brown, promoteur d’une « médecine supérieure » a priori
          • Sensibilité et irritabilité
          • Les influences à l’œuvre dans l’organisme du monde
          • Pour une réforme des études médicales
          • Prototype (Urbild) de l’organisme
        • L’œuvre de Burdach : panspiritualisme de l’organisme universel et physiologie du microcosme
          • Ringseis contre le matérialisme des Lumières
          • Médecine et révélation ; l’organisme comme corps mystique
          • La science exacte doit céder le pas à la divination
          • Thérapeutique médicale et cure d’âme
          • L’organisme n’est pas un espace galiléen
          • Santé édénique et dégradation cosmique
          • Unité menacée
        • Kieser : System des Tellunsmus ; polarité du cérébral et du végétatif
          • Médecine romantique de la personne
          • Dignité ontologique de la maladie comme initiation
          • Pas de maladie strictement organique
          • Respect de la forme humaine
        • Médecine supérieure de l’avenir selon Novalis
          • Médecin-magicien
          • Santé et salut, maladie et péché
          • Maîtrise du corps : l’homme doit être son propre médecin
          • Maladie, échappement au contrôle
          • Thaumaturgie : médecin et malade ne font qu’un
          • Mort comme initiation et guérison
        • Positivité de la mort comme alliance avec la nature
          • Justinus Kerner
          • Inconscient et magnétisme
          • Mesmer
          • Avènement de la psychothérapie
          • Rôle de « l’imagination » et de la foi
          • Baader : le médecin et le prêtre
          • Guérison et cure
          • Maladie et péché
          • La santé est la transparence du corps à l’âme
        • Ritter : la santé parfaite serait la mort
          • La santé comme valeur, risque ou régression
          • Le processus   morbide comme organisme parasite
          • Lutte avec l’ange comme épreuve de vérité, initiation
          • Autothérapie
          • Le malade fait sa maladie et sa guérison
          • L’obstacle peut être un tremplin
        • De la pathologie à la « grande santé »
          • Sublimation de la maladie
          • Claudel : les invités à l’attention
          • Nietzsche : par la maladie vers la raison
        • Anthropologie et sociologie pathologiques
          • Une médecine des significations
          • La maladie en première personne et en troisième
          • La maladie comme expérience métaphysique
          • Le contexte social et culturel de la phtisie ou de la folie
          • L’époque comme genre de vie et genre de mort
        • Défi pathologique et adaptation vitale
          • Modèles romantiques de la maladie
          • Style romantique de la maladie, de l’amour ou de l’argent
          • La signification n’est pas le beurre sur la tartine
          • Science positive et mythologie de la maladie
          • Il y a toujours des guérisseurs
          • La mort de Byron, science et mythe
        • La médecine de la personne souligne le fait primordial de l’incarnation
          • Le malade fait sa maladie
          • Exemple du magnétisme animal
          • Mesmer
          • Le fluide magnétique et la dualité matière-esprit
          • Influences cosmiques et parapsychologie
        • Le romantisme a ouvert les portes de l’inconscient
          • Carus : la réalité humaine entre le supra-conscient et l’infra-conscient
          • Le règne de l’involontaire
          • Conflits, psychosomatique
          • Parasitisme, dissociations
          • L’aliénation mentale n’est pas un non-sens
          • Avènement de la psycho-pathologie
          • Le malade mental comme sujet
        • Pas de romantisme médical en France
          • Le médecin de campagne selon Balzac
          • Funérailles de Broussais
          • Le cas Koreff
          • Napoléon contre la médecine scientifique
          • Les oracles de la médecine moderne vus par Balzac
          • Traces de romantisme médical chez les Saint-Simoniens et les Fouriéristes
          • Ravaisson et la médecine
    • TROISIÈME PARTIE : HOMO ROMANTICUS
      • CHAPITRE PREMIER : VÉRITÉ EN CONDITION HUMAINE
        • La Krisis   de Husserl   (1935) et la révolution non galiléenne
          • Le Romantisme ou la fin des illusions
          • Tour Eiffel, tour de Babel
          • Faillite des Lumières, faillite du progrès
          • L’homme romantique et le mauvais côté de l’histoire
          • L’homme des Lumières connaît le sens de la marche ; il laisse faire l’histoire
        • L’homme romantique, en rupture de conformité, demande l’impossible
          • Une anthropologie réactionnelle
          • Personne déplacée dans le monde révolutionnaire ou dans la civilisation industrielle de masse
          • A la recherche d’un nouveau contrat d’établissement
          • Contact perdu avec l’âme du monde
          • Pas de bonheur   en gros
        • Principe de la raison insuffisante
          • Non-transparence de la conscience
          • Sauver le sens de la vie personnelle
          • Le romantique sait qu’il meurt
          • La liberté c’est de se centrer sur soi-même
          • Le paradis de Dame Tartine et les romantismes dévoyés
          • Jouissance et métaphysique
        • La condition humaine ou la non-intégralité de la vérité
          • La vérité ne fait pas cercle autour du sujet pensant
          • Excentricité du sens
          • Habitant des confins de l’Etre
          • Le sens au-delà des grilles, conscience ouverte
          • Une vérité au féminin ; destinée et cœur
          • L’accusation d’irrationalisme relativisée
          • Pensée négative n’est pas nihilisme
        • Nietzsche, Dostoïevski et l’absence du sens
          • Oubli et restauration de l’Etre
          • Le danseur de corde sur VUngrund
          • Mais pas d’isolement radical
          • Je, Tu, Nous au sein d’une intelligibilité organiciste, fondement d’un intelligibilité existentielle
          • Josué contre le Cybernanthrope, une thérapeutique de choc
        • La vérité de l’homme n’est pas la vérité de Dieu
          • La force de gravitation spirituelle cloue au sol le vivant humain au sein de la maternelle totalité du monde
          • La condition humaine est le point d’engendrement de la vérité
          • Goethe : l’homme est le plus important des appareils de mesure ; bien des choses sont vraies qui ne se laissent pas compter
        • Le principe d’analogie
          • Herder : toute vérité se réfère à l’analogie humaine
          • Novalis : le monde de l’homme est maintenu par l’homme
          • Saint-Martin : expliquer les choses par l’homme
          • Toutes sciences sont sciences de l’homme
          • Nouvel humanisme
      • CHAPITRE II : IMAGINATION — MAGIE
        • Le romantisme, reconquête de la liberté
          • Redécouverte de l’imagination créatrice
          • Tradition de l’imagination-magie : Paracelse, Boehme
          • Incarnation des puissances plastiques de l’âme
          • Confins du songe
          • Keats : sainte vérité de l’imagination
          • Le rêve d’Adam
          • Les visions de Blake ; le monde de l’éternité
          • Coleridge, néoplatonisme et Naturphilosophie
        • Bildungskraft et Einbildungskraft, Phantasie, Baader
          • Imaginatio, Procrea-tio, Generatio, Visio
          • Un monisme de l’incarnation dans le sillage de l’évolution créatrice
          • Jean-Paul : la magie naturelle de l’imagination suscite un art poétique ; l’imagination batteuse d’or
        • L’univers imaginaire de Gérard de Nerval ; éloge de la folie ; ce qu’on invente est vrai
          • Priorité du songe selon Hugo
          • Baudelaire : le gouvernement de l’imagination dans la dynamique spirituelle
          • Kosmetische Kraft (Jean-Paul)
          • Maurice de Guérin : l’imagination correspond à la puissance motrice de la vie personnelle dans son établissement cosmique ; systole et diastole
          • Le sens de la terre
        • Novalis contre les cloisonnements de la psychologie ; l’imagination, sens merveilleux ; la nature pétrifiée par enchantement
          • La physique est la doctrine de l’imagination ; alchimie du sens
          • André Breton : l’image est ce qui tend à devenir réel
          • Surréalisme et romantisme
        • L’idéalisme magique, selon Novalis, dérivé de l’idéalisme premier de Dieu
          • Manipulation des significations, transmutations
          • Toute expérience est magie
          • Merveilleux et fantastique
          • Le Märchen, anthropologie et cosmologie
          • Vision et prophétie, présence au monde
          • Notre histoire sainte est un Märchen
          • La fantastique
          • Rêves nocturnes et rêves éveillés dans le romantisme
        • Reconquête du sens
          • Frédéric Schlegel : la nouvelle religion doit être magie ; mais le créateur humain demeure créateur au sein d’un espace de présence
          • L’existence humaine en transition dans le sillage d’une philosophie de la vie
        • Schelling : la philosophie de l’identité, esprit et nature
          • h’Urphänomcn de la vie associe conscient et inconscient
          • Frédéric Schlegel : le Cours de 1828
          • Philosophie de la vie et philosophie divine, science de la science
          • L’arbre de vie contre la tentation physicaliste
          • Présupposé commun du romantisme
        • L’approche romantique de la vie a le privilège de l’humilité
          • Une pensée en condition humaine
          • Dilthey : Kulturphilosoph et philosophe de la vie
          • Elucidation de l’expérience vécue, Erlebnis, l’idée de Weltanschauung
          • La tradition de la philosophie de la vie, des phénoménologues à Bergson
        • L’homme romantique n’est pas mort
  • LE SAVOIR ROMANTIQUE DE LA NATURE
    • INTRODUCTION : LA NATURPHILOSOPHIE. RESTAURATION D’UNE SCIENCE TOTALE
      • Le concept germanique de Naturphilosophie, expression privilégiée du romantisme allemand, n’a pas d’équivalent anglais ou français
        • Les romantismes non germaniques, privés de domaine scientifique, romantismes incomplets
        • Le romantisme est un savoir du monde
        • Faut-il réhabiliter la Naturphilosophie ?
      • L’histoire des sciences ne peut se contenter de suivre à la trace la seule vérité vraie
        • Humanité du cannibalisme
        • Sciences et savants romantiques : Werner, Ritter, penseurs cosmiques
        • Alexandre de Humboldt  
        • Connaissance de l’œil
        • La Naturphilosophie maintient l’unité de la matière et de l’esprit, du visible et de l’invisible
        • Monisme de la présence au monde
      • L’univers du discours galiléen
        • Kant : la science réduite à l’obéissance de l’intelligibilité mathématique ; mouvements de la matière inerte dans l’espace-temps
        • Les grilles de la chose en soi
        • Kant premier des postkantiens
        • Le jeune Schelling ; « la physique en grand »
        • Le début de l’ère romantique
        • L’hommage d’Alexandre de Humboldt
      • La Naturphilosophie, mentalité de rupture
        • Baader à Jacobi : une nouvelle physique pour une nouvelle métaphysique
        • Kant est mort
        • Le modèle euclido-galiléen définit le monde comme un no man’s land
        • Procès de l’acosmisme intellectualiste
        • Goethe et la Farbenlehre
        • La mystification physicaliste : les chiens de Pavlov
        • Epistémologie de la restriction mentale
      • Le réel est un
        • Toute pensée émerge de la confusion vitale
        • La biologie cosmique en France; Ravaisson, Bergson, Teilhard, Merleau-Ponty  
        • Une pensée en situation de monde
        • L’idée de l’élucidation totale implique contradiction
        • La Naturphilosophie est une métaphysique, une logique de l’implication et de l’inclusion
        • La part de la divination
    • PREMIÈRE PARTIE : LES DOCTEURS
      • CHAPITRE PREMIER : SCHELLING LE FONDATEUR
        • Studium generale (1803), programme pour une université de plein exercice
          • Contre le phénoménisme mécaniste de Newton, en porte à faux sur un abîme insondable
          • Pour une science absolue de la Nature
          • La Naturphilosophie comme science des sciences
          • Le Philosophe-Roi de l’Université
          • La physique poursuit l’auto-intuition de l’absolu
      • CHAPITRE II : LES PREMIERS ADEPTES
        • Le groupe de l’Athenaeum en quête de la science intégrale
          • Novalis : toute science devient poésie
          • « La vérité totale n’est pas un total de vérités
          • » La « physique supérieure, systole et diastole de la vie divine
          • » Le savant inspiré Ritter, prototype du savant romantique
          • Goethe, opérateur de la liturgie de la physique, et la physique de l’avenir
          • Une généalogie de la Naturphilosophie
          • Un savoir initiatique, science conjointe de l’homme et du monde
        • La poétique romantique passe par la physique
          • La physique dans l’Entretien sur la poésie de Frédéric Schlegel (1798)
          • Novalis : la « fantastique » ou doctrine de l’imagination ; pour une epistémologie de la science à faire
          • Physique et poésie selon Baader, Ritter, Herder
          • Alexandre de Humboldt : la Nature comme totalité
          • C. G. Carus : aux limites d’une théosophie
        • Le savant romantique
          • Kielmeyer vu par Ritter
          • Misère et grandeur de Ritter
          • Démesure du créateur
          • Totalité et fragment
          • Le génie romantique, impatience brève
          • Le Witz, épiphanie de la vérité
      • CHAPITRE III : GOETHE, HERDER ET LA NATURPHILOSOPHIE
        • Réserves à propos de Steffens
          • La relation de Goethe avec Schelling
          • La contemplation de la nature comme intuition de valeur
          • Le sage de Weimar garde une position indépendante par rapport à la biologie romantique
        • Mais la Naturphilosophie est inconcevable en dehors des influences de Goethe et de Herder, restaurateurs ou instaurateurs d’une vérité cosmique
          • Les Ideen de Herder assurent la jonction entre philosophie de la nature et philosophie de la culture
          • La science au service d’une apologétique nouvelle
          • La divinité du Tout
          • Herder rétablit le paradigme du Cosmos
          • Monde physique et monde spirituel
          • Herder rompt avec Kant
        • Monisme épistémologique, dynamisme, organicisme universel de Herder
          • Odyssée de la vie dans les espèces jusqu’à l’homme
          • Célébration de la création évolutive en progression vers un règne transhumain
          • L’histoire du salut incarnée dans la cosmologie
          • Un autre Discours sur l’histoire universelle
          • Epopée de la force vitale
          • Urkraft
          • Herder met en place le cadre de la Naturphilosophie
        • Goethe, homme de science, théoricien de première main
          • Goethe avec Herder à Strasbourg (1770-1771) ; incompatibilité d’humeur avec le matérialisme français
          • Le sentiment de la nature précède la science de la nature
          • L’Hymne à la Nature de 1783, et le thème de la création permanente à travers le renouvellement des formes
        • Polarité, intensification, métamorphoses
          • L’Un et le Tout, l’Ame du Monde
          • Dévotion pour le Dieu de la nature
          • Naturalisation de la divinité et divinisation de la nature
          • L’agnosticisme de Goethe et la pensée négative
        • La méthodologie de Goethe et l’analogie cosmique
          • Goethe Augenmensch, auteur de la Farbenlehre
          • Le voyage en Italie (1786-1788) et la pensée de la morphologie
          • L’ Urpflanze et ses métamorphoses
          • Urphaenomen et genèse des formes vivantes
        • Ostéologie et anatomie comparée
          • Dynamisme ascensionnel de la nature dans la procession des formes vivantes
          • Goethe et les théoriciens de l’évolution
          • L’œuvre de Goethe contient le romantisme
          • Goethe et A. de Humboldt
        • L’histoire de la vision du monde selon A. de Humboldt ; les horizons culturels se renouvellent d’âge en âge
          • Le rapport au monde romantique comme Zeitgeist, mutualité des significations
          • Les origines de l’ostéologie comparée de Goethe (1795)
          • Les signes des temps préalables à la formulation par Schelling des principes de la Naturphilosophie (1797 et suiv.)
        • Schelling entre Fichte et Goethe
          • Goethe et Schelling, histoire d’une désillusion
          • Schelling après la Naturphilosophie
      • CHAPITRE IV : LA CONSTRUCTION THÉORIQUE DE SCHELLING
        • La première alliance de l’homme et du monde ou l’état de nature de la philosophie
          • Filière ascensionnelle de la création
          • La création ne s’achève pas avec l’homme
          • Identité de la nature et de l’esprit
          • La nature s’éveille à elle-même dans la pensée de l’homme
          • Vers l’unité absolue transphénoménale
        • La part de l’expérience : a priori et a posteriori
          • Priorité ontologique du tout sur les parties
          • Impatience épistémologique de la Naturphilosophie ; l’intendance suivra
          • Le spinozisme de la physique : natura naturans et natura naturata
          • Retard épistémologique de la seconde sur la première
          • Entre la productivité et le produit
          • Suivre la création à la trace
          • Vers une eschatologie de l’épistémologie ; mais on ne peut négliger la science qui se fait
        • Déduction de la Nature
          • Le schéma kantien de la finalité du Tout
          • Animation interne de l’organisme universel
          • La logique s’incarne dans la physique
          • Nouvelle rhétorique de la science non galiléenne
          • Décrire la promotion des formes de la vie dans le langage de la science actuelle
          • Physique et transphysique ; les équivoques du langage
        • Les essais de construction
          • Les trois puissances de la Naturphilosophic, dialectique ascensionnelle de la nature inorganique à la nature organique
          • Attraction, répulsion, pesanteur ; magnétisme, électricité, chimisme ; irritabilité, sensibilité, force productive
          • Logique imaginative et alchimie verbale
          • Une mythologie de la science
          • La philosophie de la Nature de Hegel ne vaut pas mieux que celle de Schelling
        • La promotion des sciences de la nature et de la vie à la fin du XVIIIe siècle
          • Un nouveau matériel explicatif; l’histoire naturelle devient science naturelle
          • Synthèse prématurée
          • Echange de modèles entre la science et la philosophie
          • La chimie quantitative et la théorie atomique, nouvelle Cabale
          • Analyse et synthèse
          • Vers la chimie organique
          • Respiration, combustion
          • Théorie de l’électricité
          • Un nouvel imaginaire prend son essor à partir des nouveaux concepts
          • Humboldt : les saturnales de la pensée abstraite
    • DEUXIÈME PARTIE : LES THESES
      • CHAPITRE PREMIER : BIOLOGIE
        • Physiologie, Zoonomie, Organomie
          • Le néologisme Biologie : en Allemagne K. F. Burdach (1800)
          • En France Xavier Bichat (1801), Lamarck (1802)
          • Treviranus (1802)
          • Un nom nouveau pour la nouvelle science de la vie dans son ensemble (Wissenschaft vom Leben ou Philosophie zoologique)
          • Différence des contextes culturels en France et en Allemagne
        • Lamarck, dans la tradition de l’âge des Lumières ; le transformisme part d’un minimum vital, la biologie romantique d’un maximum
          • Finalisme et spiritualisme romantiques
          • Troxler : la biologie est une biosophie
      • CHAPITRE II : LEBENSKRAFT — FORCE VITALE
        • Du panvitalisme primitif à la physique des anciens, théorie de la nature vivante
          • La révolution mécaniste dévitalise le monde matériel
          • Traditions de l’animisme et du vitalisme, de Stahl à Montpellier
          • L’organisme
          • La physiologie de Haller : de la tonicité à l’irritabilité
        • Le vitalisme romantique fait commencer la vie avant la conscience
          • La médecine entre le spasme et l’atonie
          • John Brown et les oscillations de la force vitale ; troubles sthéniques et asthéniques
          • L’opium romantique et la vogue du brownisme
          • Novalis et Brown
        • Agnosticisme ou gnosticisme de la force vitale
          • Ame et Force vitale selon Fritz Medicus (1774)
          • Une problématique des phénomènes vitaux
          • Le discours de Kielmeyer (1793), esquisse d’une biologie générale, combinatoire des forces de la vie ; les lois de Kielmeyer et l’économie interne des organismes
          • Un nouveau modèle épistémologique
        • Le mémoire de Reil (1795)
          • Entre scientisme et mysticisme, une phénoménologie des manifestations de la force vitale
          • Reil et Cabanis
          • L’articulation du physique, de l’organique et du mental
        • Magnétisme et électricité, nouvelle ressource épistémologique
          • Tradition de l’aimant dans la science, occulte ou non
          • L’attraction selon William Gilbert (1600)
          • La philosophie magnétique des forces attractives (Kircher  , 1643), aux confins du physique et du mental : sympathies, affinités, possédés et convulsionnaires
        • Le magnétisme religieux : l’affaire Gassner (1775)
          • Mesmer et le magnétisme animal
          • Mesmer à Paris, ses succès et sa condamnation (1785)
          • Récupération de l’agnostique thaumaturge Mesmer par le Romantisme et la Naturphilosophie
        • Le magnétisme, support cosmique de l’harmonie universelle
          • Mesmer est l’un des fondateurs de la psychothérapie
          • Domaine romantique du réve, de l’hypnose, des télépathies, hallucinations, somnambulisme
          • Une phénoménologie des dérèglements de la force vitale
        • L’électricité depuis Otto de Guericke (1663)
          • Galvani : électricité et dynamisme vital (1791)
          • Ritter (1798) : galvanisme universel, électricité animale
          • Conversion électrique de la Naturphilosophie
          • La synthèse des dvnamismes chimique, magnétique et électrique; une philosophie universelle
        • Magnétisme vital et âme du monde ; le magnétisme extrapolé en analogie cosmique
          • Une intelligibilité immanente à l’univers, coalescence de la matière et de l’esprit
          • Ritter et Novalis, poète et physicien, même langage
          • Le galvanisme dans l’Encyclopédie de Novalis
        • Vers l’électro-magnétisme : Oersted
          • Philosophie de la nature et science de la nature
          • La spécificité de la vie, mobilisme universel : Carus, Schleiermacher ; la Philosophie de la Vie de Frédéric Schlegel (1828)
          • Récurrences diaboliques dans la création divine ; le mal cosmologique
        • Une théocratie de la science : la théobiologie de Schlegel
          • La philosophie divine, science à la seconde puissance
          • Ouverture eschatologique de la Naturphilosophie chez Baader, Steffens, Carus, Schubert, Ennemoser
          • Essence divine de la force vitale
          • Troxler : de la biologie à la biosophie
          • Baader (1826) : solidarité de la science et de la foi
          • Théocosmomorphisme
      • CHAPITRE III : LA LEGENDE DES ETRES
        • Fondement théologique de l’évolutionnisme romantique
          • Mise en perspective historique de l’histoire naturelle
          • Mobilisation de la création biblique et temporalisation de la chaine des êtres
          • Une épistémologie des confins et zones de passage entre les genres
          • Le transformisme au XVIIIe siècle
        • L’anatomie comparée et la doctrine de l’unité du plan de composition
          • L’odyssée de la vie dans la nature selon les Ideen de Herder ; généalogie des règnes de la nature
          • La perfectibilité comme croissance organique
          • La série ascendante des formes
          • Nature et culture dans un schéma unitaire
          • Herder et la science romantique
        • La biologie romantique, nouveau modèle, en rupture de l’intelligibilité établie
          • L’imagination libératrice
          • La nature, hiéroglyphe de la Parole
          • La science comme sens de la vie du savant
          • Autobiographies de savants
          • La vérité comme aventure
          • Les papiers posthumes de Ritter et de Novalis, histoire immédiate
          • Fragments : une vérité éclatée
        • Steffens, élève et continuateur de Schelling
          • Une « physique supérieure » qui transcende la science empirique
          • Retrouver l’Urtypus des Totalorganismus défini par le décret initial de Dieu ; mais l’englobant suprême nous englobe aussi nous-mêmes dans l’intelligibilité globale et inaccessible, matrice de tout sens
          • La Naturphilosophie, connaissance de la connaissance
        • Savoir objectif et intuition visionnaire
          • Néopythagorisme : les nombres nombrants et la Cabale romantique
          • Une mathématique universelle : Oken, Malfatti
          • Les chiffres cosmiques rythment les pulsations de l’organisme total
          • Les spéculations d’Ennemoser
        • Le Tellunsme de Kieser : cosmologie fondée sur la polarité magnétique
          • Continuité d’un règne à l’autre
          • La géognosie romantique (Werner) et la Vie de la Terre (Steffens)
          • Carus : Lettres sur la vie de la Terre (1841)
          • Panvitalisme d’Oken ; géobiologie de Ritter : la Terre est un homme
          • G. H. Schubert : les minéraux associés à l’histoire de la vie, inscriptions premières de la vie
        • Prolongements contemporains de la philosophie de la nature
          • Savoir et croyance
      • CHAPITRE IV : CANTIQUE DES DEGRÉS
        • De la géognosie à l’anthropologie, la procession des êtres
          • G. H. von Schubert : histoire de la nature et histoire de l’homme
          • Les puissances cosmiques, dimensions de la présence divine
          • Oken : actualisation physique de Dieu dans l’univers
          • Métaphysique comme métabiologie
          • L’Ether  , matière, corps de Dieu, présence sacramentelle
          • Radicalisation cosmique de l’Incarnation
          • L’homme, exposant de la création totale
        • De l’ordre tellurgique aux premières formes de la vie, confins du minéral et de l’organique
          • Métamorphose
          • Les fermentations et moisissures
          • Franz Unger : exanthèmes et pathologie végétale (1833)
          • La botanique romantique et le côté nocturne de la science
          • Mousses, champignons, éponges
        • Eschenmayer (1832) : une biologie générale de structure ternaire, l’homme au sommet
          • La forme humaine comme prototype
          • Dynamique ascensionnelle de la vie
          • L’imaginaire romantique à l’œuvre
          • Pas d’histoire de la vérité, ni des vérités
          • Coalescence du vrai et du faux
          • Schubert : la vie ne cesse de naitre
          • Corpuscule vital et théorie cellulaire
        • Récurrences goethéennes
          • Plénitude esthético-religieuse du savoir
          • La « physique supérieure » et les faits positifs
          • Oken : une épopée de la création évolutive
          • Le mucus marin et l’Urschleim originaire
          • Morphologie cosmique comparée ; la plante et l’animal
          • Métabolisme des éléments, selon Steffens, à travers les règnes de la nature
        • Mythique sexuelle du Cosmos : Ritter, Schubert
          • Réverbérations symboliques des significations
          • Symétries et compensations
          • Epanouissement progressif du sens dans la hiérarchie des vivants, jusqu’à la forme humaine et au-delà
          • Biosophie et théosophie
    • TROISIÈME PARTIE : LES ÉPIGONES
      • CHAPITRE PREMIER : MICHELET ET LA BIOLOGIE ROMANTIQUE
        • L’opposition massive du vrai et du faux ne s’applique pas à la science vivante
          • La Naturphilosophie n’a pas étouffé la biologie allemande
          • Le domaine français : Lamarck, Cuvier, Geoffroy Saint-Hilaire  
        • Michelet, Naturphilosoph méconnu
          • Les livres de nature ne sont pas des accidents de parcours
          • Bible de l’Humanité et Bible de la Nature, la dimension historique
          • Michelet et Herder
          • Sciences de la nature et sciences de Dieu
          • Une apologétique providentialiste, antimécaniste
          • Oraison funèbre de Broussais
          • Culture biologique et alliances de Michelet
        • Mort de Mme Dumesnil (1842)
          • Survie, palingénésie dans le transformisme romantique
          • Embryologie et métamorphoses, transfiguration
          • Le Museum, légende des millénaires ; hommage à Lamarck
          • Interconnection de l’histoire naturelle et de l’histoire historienne
        • Sympathie universelle ; épistémologie unitive
          • L’heureuse alternance entre l’histoire et la nature
          • Microcosme et macrocosme
          • Analogie organique de la mer
          • Physiologie de la terre
          • Michelet et la géobiologie de Steffens
          • Panvitalisme et panpsychisme de Michelet
          • La Nature est la forme de la vie divine
        • Sacralité de la vie, de l’archéologie à l’eschatologie
          • Michelet et la sexualité
          • La mer de lait et la mucosité universelle, le protoplasme
          • La Mer, évangile
        • naturiste ; nativité du hareng ; la mer, lieu de l’invention de la vie
        • Charité cosmique de Michelet ; respect de la vie et son fondement ontologique
          • Unité et identité du Tout
          • Monisme
          • La philosophie de la nature n’est pas une religion de la nature
      • CHAPITRE II : LA BIOLOGIE ROMANTIQUE APRÈS LE ROMANTISME
        • La réaction positiviste et scientiste aux excès de la Naturphilosophie
          • Survivance du finalisme et de l’animisme romantiques au milieu du XIXe siècle
        • Totalisme de Johannes Müller, « prêtre de la Nature »
          • Le vitalisme inductif de Claude Bernard, l’autonomie du vivant, le milieu intérieur
          • Irréductibilité de la vie
        • Hermann Lotze : la finalité organique (1843)
          • Les parties et le Tout
          • L’empirisme fait obstacle à une physiologie vraiment philosophique
          • Retour aux sources du romantisme : Mikrokosmus (1856-1864), synthèse néo-herdérienne
          • L’Ame du Monde
          • Permanence de l’organicisme
        • Origines de la psychologie dite scientifique
          • La loi de Weber   (1851)
          • Fechner et la psycho-physique (1860)
          • Fechner, Naturphilosoph, théoricien d’un monisme animiste ; la loi de Weber, expression d’un mathématisme cosmique
          • Tout est plein d’âme
          • La science de la Nature régénère le christianisme
        • Wundt, disciple respectueux de Fechner
          • Anthropologie et Völkerpsychologie chez Wundt, étude du Zeitgeist dans la vie des peuples
          • La biologie romantique ne s’est pas perdue dans les sables du désert scientiste ; prolongements
      • ÉPILOGUE : APOLOGIE   POUR LA NATURPHILOSOPHIE
        • De là naquit une réaction qui éclata dans toute sa force dans la Réformation, divisant l’Occident, à l’instar de l’enfant de Salomon  , en deux moitiés, dont ni l’une ni l’autre n’avait plus en elle une vie qui leur appartînt en propre
          • La puissance qui comprime le progrès et celle qui le favorise ont toutes deux leurs extrêmes, la première dégénère en oppression, la seconde en anarchie de dissolution
        • Baader voit dans l’Église orthodoxe l’Église refuge de l’authentique culture chrétienne
          • La Providence a tenu jusqu’à ce jour l’Église Russe en dehors de ce mouvement européen, dont l’effet a été de déchristianiser (Dechristianisirung) aussi bien la science que la société civile ; et précisément parce qu’elle a défendu l’ancien catholicisme contre ces deux ennemis, le papisme et le protestantisme, parce qu’elle ne proscrit pas l’usage de la raison comme l’Église romaine, sans laisser passage, comme le protestantisme, aux abus qui en peuvent résulter, — elle seule est capable de se présenter comme médiatrice
          • Les vues de Baader devaient demeurer sans effet, aussi bien dans la Russie slavophile, fermée aux tentations de l’Occident, que dans le catholicisme gagné à l’ultra-montanisme, crispé dans son hostilité à la modernité
          • Mais l’attitude de Baader, romantique profond, est significative du désir d’élargissement, qui n’hésite pas à mettre en honneur chez autrui des valeurs dont on déplore l’absence dans sa propre confession
        • L’œcuménisme, prolongement du syncrétisme, atteste qu’un système théologique et ecclésiastique ne saurait enclore la vocation religieuse de l’humanité dans sa totalité
          • La surabondance du sens doit s’épancher par-delà la clôture, et recourir à d’autres formes d’intelligibilité pour surmonter ses insuffisances intrinsèques
          • Cette conscience de l’indigence constitutionnelle de toute forme fixe est l’une des clefs de la spiritualité romantique
          • August Wilhelm Schlegel a souligné la dualité du fermé et de l’ouvert, comme opposant le classicisme au romantisme
          • Théologie et anthropologie semblent obéir à la même exigence ; le mal romantique, le mal du siècle, pourrait être défini par la permanence dans l’individu d’une réserve de signification, d’un surplus de sens qui ne trouve pas à s’investir dans la réalité; de là une douloureuse inadéquation entre l’homme et l’univers, auquel il ne parvient pas à s’identifier
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Ver online : GEORGES GUSDORF