====== Henry (1963) – representação ====== La **représentation** est toujours la **représentation** de quelque chose, elle implique un représenté qu’elle a justement pour mission de rendre présent. 11 La **représentation** est une présentation qui implique un redoublement. 11 La **représentation** est certaine. 11 La certitude de la **représentation** est le milieu ontologique où l’étant se manifeste, elle est l’essence de la manifestation et de la vérité de l’étant. 11 La séparation de l’essence et de l’existence dans la **représentation** est une séparation irréelle. 19 La confusion de la réalité avec la **représentation** est lourde de conséquences : ce qui ne s’étale pas devant la conscience doit, s’il est réel, se trouver quelque part ailleurs, de telle manière cependant qu’il soit lui aussi une **représentation**, un contenu étalé pour une conscience possible. 20 La **représentation** est le processus par lequel l’essence s’objecte l’horizon pur qu’elle reçoit. 23 La connaissance comme **représentation** est intuition ou concept. » 23 Comment, cependant, l’essence de la manifestation est-elle susceptible de recevoir ce contenu ontologique qui n’est pas différent d’elle, comment se le représente-t-elle, non pas comme une réalité étrangère, mais comme cette réalité qu’elle est elle-même ? Précisément parce que recevoir un tel contenu constitué par elle-même signifie pour l’essence se le représenter, parce que la **représentation** est l’acte ontologique qui pose son contenu devant soi, la réception de l’essence par soi dans la **représentation** est encore la réception d’un contenu extérieur, une réception qui s’opère dans et par l’extériorité. 31 La **représentation** est l’essence commune qui permet à la pensée et à l’intuition de s’unir parce qu’elle constitue d’abord l’essence de chacune d’elles. 35 La **représentation** est l’essence de la pensée, elle constitue son unité interne, parce qu’elle la rend possible en la manifestant. 35 Mais il est un autre Verbe qui est pensé mais demeure inexprimé ; celui-là, je le recueille en moi à ce niveau précis où la **représentation** est encore possible. 40 Toute **représentation** est soumise à cette prescription de l’essence ultime de l’affection, il n’y a pas de **représentation** « pure » si l’on entend par là une **représentation** qui ne serait pas affective dans sa structure, pas de pur « motif ». 58 À cette prescription de ne pouvoir se révéler que par la médiation d’un acte de **représentation** est soumis tout état affectif comme tel et par exemple la tonalité affective de la perception affective elle-même : « dans l’effectuation de la perception affective, le percevoir-affectivement ne nous est pas objectalement conscient ; ce qui se présente à nous, venant du dehors ou du dedans, c’est seulement une qualité axiologique. 64 L’opposition de la perception affective et de la **représentation** est irrecevable. 64 La **représentation** désigne un mode de la présence. 11 Ici se pose cette question : lorsqu’elle est comprise comme la certitude de soi, la **représentation** désigne-t-elle toujours la même essence de la manifestation ? Ou bien à la compréhension de cette essence l’intervention du concept de certitude apporte-t-elle en fait une modification réelle ? C’est à partir de Descartes que l’être vrai (ens verum) est interprété comme l’être certain (ens certum). 11 La **représentation** désigne maintenant l’essence de la conscience, la manifestation de soi de l’être, la Parousie. 18 **Représentation** désigne l’événement ontologique fondamental dans lequel l’essence s’oppose l’horizon et plus précisément celui-ci, le milieu de l’être opposé comme tel. 67