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Anges, astres et cieux : Figures de la destinée et du salut
Bernard Teyssèdre (AAC) – Arcanjo Uriel
sexta-feira 1º de setembro de 2023, por
Seu nome o qualificava para este saber celeste posto que se dava a Uri’el uma dupla etimologia, uma a partir de ur’el, "fogo de Deus ", e outra de or’el, "luz de Deus".
tradução
O anjo Uriel é aquele que ensinou a Enoque todos os segredos dos astros no Livro das Luminárias, independente da origem do Livro dos Egrégoros. Seu nome o qualificava para este saber celeste posto que se dava a Uri’el uma dupla etimologia, uma a partir de ur’el, "fogo de Deus ", e outra de or’el, "luz de Deus". A primeira destas conotações parece única devido ao início da viagem , quando Enoque descreve dois "Lugar - lugares" de castigo distintos mais gêmeos. O "fogo de Deus" queima fora do Cosmos, em um espaço "sem forma", os sete planetas semelhantes a montanhas que transgrediram a ordem divina. Ele é também o fogo que, na borda do disco terrestre, sobe por uma fenda do Abismo onde serão aprisionados depois dos Juízo Final os Egrégoros caídos. Todos os dois, o segundo sobretudo, evocando um Inferno. O Deus mestre da tormenta teria precipitado aí seus inimigos fulminados. Estes temas estão de acordo com a definição de Uriel na lista de sete nome: "anjo encarregado do trovão e do mundo do terror".
Original
L’ange Uriel est celui qui avait enseigné à Hénoch tous les secrets des astres dans le Livre des Luminaires, indépendant à l’origine du Livre des Egrégores. Son nom le qualifiait pour ce savoir céleste puisqu’on prêtait à ’Uri’el une double étymologie, l’une à partir d’ur’el, « feu de Dieu », et l’autre d’or’el, « lumière de Dieu ». La première de ces connotations paraît seule en cause au début du voyage, lorsque Hénoch décrit deux « lieux » de châtiment distincts mais jumeaux. Le « feu de Dieu » brûle hors Cosmos, dans un espace « sans forme», les sept planètes semblables à des montagnes qui ont transgressé l’ordre divin. Il est aussi le feu qui, en bordure du disque terrestre, monte par une crevasse de l’Abîme où seront emprisonnés après le Jugement les Egrégores déchus (Hén. 21,1-10). Tous deux, le second surtout, évoquent un Enfer. Le Dieu maître de l’Orage aurait précipité là ses ennemis foudroyés. Ces thèmes s’accordent avec la définition d’Uriel sur la liste à sept noms : « ange préposé au tonnerre et au monde de terreur».
Les Oracles Sibyllins ne parlent presque jamais des anges, mais ils le font précisément à l’occasion du Jugement des morts. Après que le feu céleste aura détruit ce monde, quatre « émissaires impérissables » du Dieu immortel conduiront les âmes humaines depuis leur ténébreux séjour jusqu’au Tribunal. Puis une imposante figure se détache, celle d’Uriel brisant les portes de l’Hadès d’où il fait remonter les ombres des Titans, des Géants et autres victimes du Déluge. Cette apocalypse a été remaniée par un Chrétien sur un canevas juif lui-même composite. Le quatuor angélique a été «normalisé» : Mikhaël, Gabriel, Raphaël, Uriel. Pourtant certains manuscrits ont conservé un assemblage tout différent, et très aberrant : Eromiel, Uriel, Samiel, Azaël. Telle était, très probablement, la liste primitive. Elle ne groupait pas les archanges fameux mais des anges spécialisés, « ceux qui ont connaissance de tout péché commis jadis par les hommes» (2,216) et qui de ce fait sont prédisposés à servir de « psychopompes » pour la comparution des morts devant le tribunal. Le nom d’Uriel, associé aux feux de l’Enfer, aura servi de pivot pour virer du quatuor souterrain vers un autre, céleste, plus notoire.
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