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Literatura
Em seu ensaio sobre a essência da literatura, Sartre concretizou no devoilement das forças obstrutivas da liberdade e da subjetividade, na denúncia e superação do poder do “mal”, isto é, do dinheiro, da ignorância, da opressão e do esmagamento do eu pelo eu, o tema próprio da fabulação literária. Esse desvelamento é, ao mesmo tempo, uma volta-a-si do homem, em consequência da tomada de consciência que emana das forças em luta e da dialética das consciências que encarna. Mesmo o romance que explora a servidão humana, a impotência diante da noite das paixões é, em última instância, uma ilustração no caminho do reconhecimento, um estar-além dessas paixões e uma forma de catarse e purificação. No fundo, a experiência da criação literária é uma continuação da experiência efetiva da História, uma promoção, ativação ou antecipação dessa vida.
Afirmamos aqui que os limites da imaginação literária, em sua forma humanística, são assinalados pelos próprios limites do projeto humano, pelo conteúdo da Matriz mitopoética. O pensamento atual tende a aceitar que esse projeto não é uma quantidade absoluta da História, algo de constante através dos tempos, mas um determinado projeto, isto é, algo de oferecido como forma a se realizar. A literatura também fez parte do acervo de virtualidades emergentes da Fonte. Toda operação ou fruição artística supõe, como vimos, uma “abertura”, um espaço de movimento onde explanar o explanável. Esse explanável é constituído pela demografia lendária que enche os espaços do mundo, os personagens e paradigmas que, como arquétipos, orientam, infletem e delineiam as geodésicas da ação. [VFSTM :136]
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Daumal: LES LIMITES DU LANGAGE PHILOSOPHIQUE ET LES SAVOIRS TRADITIONNELS
25 de outubro de 2008, por Cardoso de Castro
1. Fin particulière de la Philosophie générale.
Le nom même de la philosophie laisse entendre qu’elle n’est pas une fin en soi. Socrate, avec son bon sens harcelant, disait que le philosophe ne peut posséder la sagesse, puisque philosophe veut dire qui aime ou qui recherche la sagesse.
Aujourd’hui que la philosophie s’est divisée en branches, les diverses disciplines qui la constituent ont gardé ce caractère de n’être pas des fins en soi. La Logique ne devient féconde qu’en se heurtant aux illogismes - (...)
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Daumal: L’INTUITION MÉTAPHYSIQUE DANS L’HISTOIRE
25 de outubro de 2008, por Cardoso de Castro
J’ai parlé d’une fonction métaphysique de la pensée humaine, d’un besoin inhérent à la condition humaine de l’esprit. Je dois donc tenir pour vraisemblable, pour nécessaire même, que l’on puisse trouver dans l’histoire de la réflexion de l’homme au moins des traces de tentatives pour développer une Métaphysique en tant que science absolue.
Mais l’histoire de l’esprit n’est pas dirigée par la seule tendance à penser, à s’éveiller. S’il en était ainsi, nous reconnaîtrions, au cours des siècles, un progrès (...)
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Pessoa: En ce monde de notre oubli
23 de outubro de 2008, por Cardoso de Castro
En ce monde de notre oubli, Ombres nous sommes de nous-mêmes, Et les gestes réels que nous faisons Dans l’autre où, âmes, nous vivons, Sont ici feintes et grimaces.
Tout est nocturne et confus Dans nos échanges d’ici-bas Projections, fumée diffuse Du feu qui brille celé Au regard qui donne la vie.
Mais l’un ou l’autre, en un éclair D’attention vive, pourra voir Dans l’ombre et dans son mouvement S’ébaucher le dessein outre-monde Du geste qui soutient sa vie.
Alors il découvre le sens De ce qu’il singe (...)
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Pessoa: Le poète sait l’art de feindre
23 de outubro de 2008, por Cardoso de Castro
Le poète sait l’art de feindre. Il feint si complètement Qu’il en vient à feindre qu’est douleur La douleur qu’en fait il sent.
Et ceux qui lisent ses écrits Dans la douleur lue sentent bien Non les deux qu’il a connues, Mais celle qu’ils n’éprouvent point.
Et ainsi, en ses engrenages Tourne, jouet de la raison, Ce petit train mécanique Qui de cœur a reçu le nom.
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Pessoa: DON SÉBASTIEN
23 de outubro de 2008, por Cardoso de Castro
Espoir à vous! Je tombai dans le sable et à l’heure adverse Que Dieu concède aux siens Pour l’intervalle où l’âme engloutie habite Des songes qui sont Dieu.
Qu’importent le sable et la mort et l’infortune Si je me suis avec Dieu gardé ? C’est Celui que je me suis rêvé qui éternel perdure, C’est Tel que je retournerai.
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Pessoa: L’INFANT DON HENRI
23 de outubro de 2008, por Cardoso de Castro
Sur son trône entre l’éclat des sphères, Avec son manteau de solitude et de nuit, A ses pieds il a la mer nouvelle et les ères mortes - Unique imperator qui sans conteste tienne Du monde le globe dans sa main.
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Pessoa: LES ILES FORTUNÉES
23 de outubro de 2008, por Cardoso de Castro
Quelle voix nous parvient dans la rumeur des ondes Qui n’est pas la voix de l’océan ? C’est la voix de quelqu’un qui nous parle Mais qui, si nous prêtons l’oreille, se tait Parce que nous avons écouté.
Ce n’est que si, dormant à demi, Sans le savoir nous avons entendu, Qu’elle nous dit l’espérance A laquelle, ainsi qu’un enfant Endormi, nous sourions en dormant.
Ce sont les îles fortunées, Ce sont les terres non situées Où le Roi vit dans l’attente. Mais, si nous allons nous réveillant, La voix se tait, (...)
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Pessoa: DON SÉBASTIEN - ROI DE PORTUGAL
23 de outubro de 2008, por Cardoso de Castro
Fou, certes, d’avoir désiré la grandeur Telle que jamais le Hasard ne l’octroie. Elle ne tenait pas en moi, ma certitude; Partant, sur le désert de sable est demeuré Mon être ancien, non celui qui perdure.
Ma folie, que d’autres me la prennent Avec sa conséquence et ses effets. Sans la folie, que serait l’homme D’autre que l’animal bien portant, Cadavre ajourné qui procrée ?
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Pessoa: DON FERNANDO - INFANT DE PORTUGAL
23 de outubro de 2008, por Cardoso de Castro
Dieu m’a donné son glaive, pour que je fasse Sa sainte guerre, Me sacrant Sien en honneur et en infortune Aux heures où un vent froid passe Par-dessus la froide terre.
Il a posé les mains sur mes épaules, et doré Mon front de son regard; Et cette fièvre d’Au-delà, qui me consume, Et cet appétit de grandeur, c’est son nom Au-dedans de moi vibrant.
Et je vais, et l’éclat du glaive dressé donne Sur mon visage calme. Plein de Dieu, je ne crains pas ce qui viendra, Et puis, vienne que vienne, jamais ce ne (...)
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Pessoa: FERNAND DE MAGELLAN
23 de outubro de 2008, por Cardoso de Castro
Dans la vallée un bûcher jette ses flammes. Une sarabande secoue la terre entière. Par sombres lueurs, en sursaut jaillies De la vallée, des ombres sourcilleuses Et difformes escaladent les pentes Pour aller se perdre dans l’obscurité.
Quelle est cette danse dont la nuit s’alarme ? Celle des Titans, les fils de la Terre, Qui dansent pour la mort du Capitaine Qui voulut ceinturer le corps maternel - Le ceinturer, d’entre les hommes le premier - Avant de trouver sur la plage lointaine sa sépulture. (...)