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Literatura
Em seu ensaio sobre a essência da literatura, Sartre concretizou no devoilement das forças obstrutivas da liberdade e da subjetividade, na denúncia e superação do poder do “mal”, isto é, do dinheiro, da ignorância, da opressão e do esmagamento do eu pelo eu, o tema próprio da fabulação literária. Esse desvelamento é, ao mesmo tempo , uma volta-a-si do homem , em consequência da tomada de consciência que emana das forças em luta e da dialética das consciências que encarna. Mesmo o romance que explora a servidão humana, a impotência diante da noite das paixões é, em última instância, uma ilustração no caminho do reconhecimento, um estar-além dessas paixões e uma forma de catarse e purificação. No fundo, a experiência da criação literária é uma continuação da experiência efetiva da História, uma promoção, ativação ou antecipação dessa vida.
Afirmamos aqui que os limites da imaginação literária, em sua forma humanística, são assinalados pelos próprios limites do projeto humano, pelo conteúdo da Matriz mitopoética. O pensamento atual tende a aceitar que esse projeto não é uma quantidade absoluta da História, algo de constante através dos tempos, mas um determinado projeto, isto é, algo de oferecido como forma a se realizar. A literatura também fez parte do acervo de virtualidades emergentes da Fonte . Toda operação ou fruição artística supõe, como vimos, uma “abertura”, um espaço de movimento onde explanar o explanável. Esse explanável é constituído pela demografia lendária que enche os espaços do mundo, os personagens e paradigmas que, como arquétipos, orientam, infletem e delineiam as geodésicas da ação. [VFSTM :136]
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Pessoa: INITIATION
12 de novembro de 2008, por Cardoso de Castro
Tu ne dors pas sous les cyprès car il n’est de sommeil en ce monde... Le corps est l’ombre des vêtements qui dissimulent ton être profond.
Vient cette nuit qu’est la mort, et l’ombre s’achève sans avoir été. Tu vas dans la nuit, simple silhouette, Égal à toi contre ton gré.
Mais à l’Hôtellerie de l’Épouvante les Anges t’arrachent ton manteau. Tu poursuis sans manteau sur l’épaule avec le peu qui te protège.
Lors les Archanges du Chemin te dépouillent et te laissent nu. Tu n’as plus ni vêtements ni rien : tu (...)
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Pessoa: J’entends, comme si le parfum
12 de novembro de 2008, por Cardoso de Castro
J’entends, comme si le parfum des fleurs m’avait éveillé... C’est un air - tout un parterre d’influence et de déguisement.
Impalpable souvenir, sourire de personne, avec cette espérance qui manque à l’espérance même.
Qu’importe, si sentir est ne se point connaître ? J’entends, et je sens sourire ce qui en moi est sans désir.
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Pessoa: O cloche de mon village
12 de novembro de 2008, por Cardoso de Castro
O cloche de mon village, plaintive dans le soir calme, il n’est un de tes battements qui dans mon âme ne résonne.
Il est si lent, ton rythme, triste ainsi que celui de la vie, que le premier coup a déjà l’accent d’une redite.
D’aussi près que tu résonnes, quand je passe, éternel errant, tu m’es un songe quasiment, en mon âme tu retentis lointaine.
A chaque coup que tu égrènes, vibrant dans le ciel sans frontières, je sens plus lointain le passé, je sens la nostalgie plus (...)
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Pessoa: Je suis un évadé.
12 de novembro de 2008, por Cardoso de Castro
Je suis un évadé. Du jour de ma naissance En moi-même reclus, Je me suis fait transfuge.
Puisqu’il faut qu’on se lasse D’être en un même lieu, Pourquoi ne se lasser D’être à soi toujours égal ?
De moi mon âme est en quête Mais je bats la campagne, Fasse le ciel qu’elle Ne me trouve jamais.
N’être qu’un est une geôle; Être moi, c’est n’être point. Dans la fuite je vivrai - Pourtant bel et bien je (...)
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Daumal: POUR APPROCHER L’ART POÉTIQUE HINDOU
11 de novembro de 2008, por Cardoso de Castro
Approches de l’Inde. Tradition & Incidences. Dir. Jacques Masui. Cahiers du Sud, 1949
J’appris un jour de vive voix que tous ces livres ne m’avaient offert que des plans fragmentaires du palais. La première connaissance à acquérir, douloureuse et réelle, était celle de ma prison. La première réalité à éprouver, c’était celle de mon ignorance, de ma vanité, de ma paresse, de tout ce qui me lie à la prison. Et quand à nouveau je regardai les images de ces trésors que, par la voie des livres et de (...)
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Daumal: L’INTUITION MÉTAPHYSIQUE DANS L’HISTOIRE - LE MOT DIEU.
4 de novembro de 2008, por Cardoso de Castro
La physiologie et la sociologie, à elles seules, pourraient donc expliquer, dans la majorité des cas, comment le mot Dieu, entendu ou prononcé par un individu humain, met son corps dans un régime de sérénité, de joie, d’exaltation ou de crainte; il n’est pas nécessaire de passer par le détour de l’idée. De plus, pour qui n’a pas fait l’expérience réelle de la notion d’un absolu, plusieurs noms peuvent en tenir lieu, et commander la disposition coenesthésique que l’on nommera faussement certitude, foi, (...)
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Daumal: L’INTUITION MÉTAPHYSIQUE DANS L’HISTOIRE - l’absolu...
4 de novembro de 2008, por Cardoso de Castro
L’homme a besoin, pour raisonner, pour juger et pour vouloir, de croire en un absolu qui soit en même temps l’être réel et la vérité par excellence, et la suprême valeur. On va me présenter aussitôt le premier passant rencontré dans la rue et, l’interrogeant, me montrer qu’il ne soupçonne même pas ce que pourrait être une telle notion; car, comme à la grande majorité des hommes, le souci d’analyser les opérations de son esprit lui est étranger. Mais celui qui pense me contredire en me rappelant cette (...)
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Daumal: LETTRE SUR L’ART DE MENTIR
25 de outubro de 2008, por Cardoso de Castro
J’ai promis inconsidérément de collaborer à ce numéro spécial de Fusée, et me voici d’autant plus tenu de le faire que ma promesse était inconsidérée - car, si l’on a bien délibéré une promesse et supputé les inconvénients, ce n’est pas une grosse affaire que de l’exécuter, mais une promesse inconsidérée, c’est bien plus sacré et bien plus instructif. Je dis que ma promesse était inconsidérée, parce que l’idée qui est le thème de ce numéro spécial, si j’essaie d’en prononcer le nom, c’est-à-dire de faire le bruit (...)
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Daumal: UN MAÃŽTRE DE LIBERTÉ
25 de outubro de 2008, por Cardoso de Castro
Par dessus les livres canoniques et les légendes, l’enseignement le plus secret du Bouddha se transmit de maître à élève, ininterrompu, non altéré par les controverses doctrinales. C’est de cet enseignement que se réclamait le maître Bodhidharma lorsqu’il vint en Chine au VIe siècle de notre ère. L’école qu’il fonda tira son nom du mot sanskrit dhyâna. (« méditation »), qui devint en chinois tch’an-na ou tch’an, et en japonais Zen. Il n’est peut-être pas d’école de développement spirituel qui, par ses documents (...)
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Daumal: LES LIMITES DU LANGAGE PHILOSOPHIQUE ET LES SAVOIRS TRADITIONNELS
25 de outubro de 2008, por Cardoso de Castro
1. Fin particulière de la Philosophie générale.
Le nom même de la philosophie laisse entendre qu’elle n’est pas une fin en soi. Socrate, avec son bon sens harcelant, disait que le philosophe ne peut posséder la sagesse, puisque philosophe veut dire qui aime ou qui recherche la sagesse.
Aujourd’hui que la philosophie s’est divisée en branches, les diverses disciplines qui la constituent ont gardé ce caractère de n’être pas des fins en soi. La Logique ne devient féconde qu’en se heurtant aux illogismes - (...)