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Enéada VI, 9
Enéada VI, 9 (9)

  

PLOTINO   - TRATADO 9 (VI, 9) - SOBRE O BEM OU O UNO

Neste tratado Plotino apresenta pela primeira vez de maneira sistemática sua teoria do primeiro princípio, segundo a qual deve-se admitir uma realidade absolutamente simples e rigorosamente "una" além do mundo inteligível e do Intelecto. A introdução deste princípio representa, como se sabe, a inovação filosófica fundamental que aporta Plotino à tradição platônica precedente, que estabelecia por sua parte um Intelecto "demiúrgico" no princípio de todas as coisas, em lhe dando por função "pensar" as Formas inteligíveis, estes "modelos" eternos a partir dos quais o Intelecto divino produz o mundo sensível. Mas é precisamente a constatação da multiplicidade e da pluralidade dos inteligíveis que conduz Plotino a dispor um princípio anterior e realmente simples, sustentando que a unidade é sempre anterior à multiplicidade que ela produz. [Brisson  ]


O título do tratado, provavelmente escolhido por Porfírio  , estabeleceu de cara a correspondência ou a equivalência do Uno e do Bem, em adotando assim o uso tradicional que queria que se designasse o princípio de todas as coisas por meio de seus atributos. Indica ainda a exigência «editorial» que queria satisfazer Porfírio em dando assim, no último tratado da última Enéada, um resumo completo e sistemático da doutrina do mestre, que foi também, em seus últimos capítulos, uma exortação destinada a convidar os discípulos e os leitores a ascender até o primeiro princípio para contemplá-lo, e enfim a ele se unir. [Brisson]
Chapitre 1 : Tous les êtres sont des êtres en venu de l’unité.
  • 1-17. Toute chose est dans la mesure où elle est une chose ; sans unité, rien ne pourrait être.
  • 17-30. L’âme donne leur unité aux autres choses, mais elle n’est pas elle-même l’unité.
  • 30-43. C’est en participant à l’unité que l’âme est une, car elle est en elle-même une réalité multiple.

Chapitre 2 : L’unité est au-delà de l’être, de l’Intellect et des formes.

  • 1-14. L’unité peut-elle coïncider avec l’être et la réalité intelligible ?
  • 15-25. L’unité et l’être ne sont pas la même chose, car l’être est multiplicité.
  • 25-47. L’unité ne peut coïncider avec l’Intellect non plus, car l’Intellect, qui comprend les formes et « qui est toutes choses », est multiplicité.

Chapitre 3 : L’unité véritable, l’Un, est le principe qui précède toutes choses et dont dérivent toutes choses.

  • 1-14. Il est difficile de parler de l’Un, le principe de l’unité, et de le connaître ; cela exige, pour les âmes, une longue remontée vers leur principe.
  • 14-33. Pour parvenir à la contemplation de l’Un, il faut s’en remettre à l’Intellect pur et « devenir un ».
  • 33-45. L’Un est plus pur et plus simple que l’Intellect ; il est donc au-delà de l’Intellect, des formes et de ce qui est, il n’a pas de forme et il n’est même pas ; aucun attribut ne peut se prédiquer de lui.
  • 45-54. Si l’Un avait un ou plusieurs attributs, il ne serait plus ni « simple » ni « un » ; voilà pourquoi rien ne lui convient, ni connaissance, ni discours, ni langage ; quand nous parlons de lui, nous ne faisons qu’exprimer ce que nous recevons de lui.

Chapitre 4 : L’Un est au-delà de la science et de la connaissance intellectuelle.

  • 1-10. La science et la connaissance impliquent la multiplicité.
  • 10-16. On ne peut donc ni parler ni écrire à propos de l’Un.
  • 16-35. Pour parvenir à la contemplation de l’Un, il faut aller au-delà de la connaissance intellectuelle.

Chapitre 5 : L’Un est absolument simple et il est le principe de toutes choses.

  • 1-12. Il faut remonter de l’Âme à l’Intellect.
  • 12-20. L’Intellect comprend toutes les formes dans la multiplicité.
  • 20-38. La multiplicité des intelligibles ne peut pas coïncider avec l’Un, car l’Un est simple ; étant au-delà de l’Intellect et des formes, l’Un en est donc la source.
  • 38-46. Le nom « Un » nous permet d’indiquer l’unité indivisible du principe, qui n’est pas une unité mathématique ou géométrique.

Chapitre 6 : En quel sens faut-il entendre l’unité de l’Un ?

  • 1-7. L’unité de l’Un n’est pas celle du point et de la monade.
  • 7-16. L’Un est illimité quant à sa puissance.
  • 16-30. L’Un se suffit à lui-même, les autres choses ont besoin de l’Un.
  • 30-37. L’Un n’a pas besoin d’un lieu.
  • 37-42. Il est au-dessus du bien, mais il est le Bien pour les autres choses.
  • 42-57. L’Un précède la pensée et ne pense pas ; il n’y a pas d’altérité en lui ; toutes les choses dérivent de lui.

Chapitre 7 : Pour parvenir à l’Un, l’âme doit se tourner vers elle-même.

  • 1-23. L’âme doit être dépourvue de forme pour pouvoir accueillir la nature première.
  • 23-28. Comme Minos  , qui était « familier de Zeus », l’âme doit s’unir à l’Un pour l’annoncer aux autres.
  • 28-34. L’Un est partout, et il faut donc le chercher en nous-mêmes.

Chapitre 8 : L’union avec l’Un se réalise par la ressemblance et l’identité avec lui.

  • 1-13. L’âme est comme un cercle qui tourne autour de l’Un, qui est le centre de tout.
  • 13-33. Le contact de l’âme avec l’Un n’est pas de nature « corporelle » ni « locale », car il s’agit d’un contact « intelligible » qui se fait par la ressemblance et l’identité.
  • 33-45. L’Un est partout, et nous sommes donc toujours autour de lui, même si nous ne fixons pas toujours notre regard sur lui.

Chapitre 9 : La vie véritable est dans l’union avec l’Un.

  • 1-13. L’Un produit toutes choses sans être diminué en aucune manière.
  • 13-24. Unie à l’Un, l’âme engendre les vertus et la beauté.
  • 24-38. L’âme aime l’Un d’un amour pur qui est différent de l’amour « vulgaire » d’ici-bas.
  • 38-60. Il faut fuir du monde d’ici-bas et retrouver l’amour pur qui nous permet de parvenir jusqu’à l’Un, pour ne faire qu’un avec lui.

Chapitre 10 : La vision de l’Un est au-delà de la connaissance intellectuelle.

  • 1-9. L’âme doit aller au-delà de la raison pour parvenir à la vision de l’Un.
  • 9-21. La vision de l’Un est une véritable union et une « identification » avec lui.

Chapitre 11 : « Fuir seul vers lui seul… »

  • 1-7. Après avoir contemplé l’Un, on en garde une image qu’il est difficile d’exprimer.
  • 8-25. La contemplation de l’Un implique un état de possession divine, une « extase », une « simplification » et une « donation » de soi.
  • 25-35. Tout ce que l’on peut dire de la contemplation de l’Un n’est qu’une image, une énigme qu’il faut interpréter.
  • 35-51. La remontée de l’âme jusqu’à l’Un est une fuite solitaire du monde d’ici-bas ; là-bas, auprès de l’Un, c’est la vie que mènent les dieux et les hommes divins.