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adiaireton

quinta-feira 25 de janeiro de 2024

  

gr.: ἀδιαίρετος, adiaireton. Segundo uma fórmula doravante consagrada nos tratados de Plotino  , a alma é indivisível, mas ela se divide nos corpos, quer dizer que ela exerce seus poderes sobre o modo da divisão que é próprio aos corpos.


gr. mére, sing. μέρος, méros = partes da alma; gr. μερισμός, merismos = divisão, partição. Partes de um Todo. É em sentido totalmente analógico e sem semelhança com as partes do corpo. Nem sequer se pode dizer que a alma está no corpo, pois ela não é extensa, segundo Plotino.
ἀμέριστος, « indivisible », à propos de l’Intellect (8, 5) ; de l’essence (cf. Tint. 35 a) (8, 10) (cf. 103). [Aubry  ; Tratado 53]
Segundo uma fórmula doravante consagrada nos tratados de Plotino, a alma é indivisível, mas ela se divide nos corpos, quer dizer que ela exerce seus poderes sobre o modo da divisão que é próprio aos corpos; os corpos se encontram no lugar que, porque comporta a extensão, implica a divisão nele mesmo e em relação a todo o resto. Vide Tratado-8 e megethos
Comme tous les incorporels, c’est seulement quand elle le souhaite que l’âme s’incline vers un corps. Elle est présente dans un corps non pas localement, mais par relation. En s’inclinant vers le corps, l’âme communique à celui-ci une puissance qui va s’attacher à lui et que Plotin qualifie de « seconde ». Dans le traité 53 (I, 1), Plotin dira qu’à la faculté supérieure de notre âme, cette faculté première qui possède l’intellect, appartient la puissance première, tandis qu’à l’âme qui s’unit au corps et qui n’est qu’un reflet de la précédente, n’appartient qu’une puissance dérivée et secondaire. Même dans ce qu’elle a de divisible, l’âme reste indivisible, puisqu’elle est présente tout entière au corps et dans n’importe laquelle de ses parties (6 (IV, 8), 1). C’est ce double caractère d’indivisibilité et de divisibilité qui fait que Plotin définit l’âme comme « une et multiple » (hèn kaì pólla). Même unie au corps, lorsqu’elle est dans le composé qu’est le vivant, l’âme n’en demeure pas moins une réalité incorporelle et intelligible, c’est-à-dire aussi une forme. Elle peut donc être dite « partout et nulle part » dans le corps et, en tant que forme, elle demeure impassible quand seul le corps pâtit lorsque des sensations l’affectent. Pour le montrer, Plotin utilise l’image de la lyre : le musicien représente les causes du mouvement de la passion. L’harmonie qui fait vibrer les cordes tout en restant immobile, c’est l’âme, la forme qui se trouve dans le corps, et qui reste immobile. Les cordes de la lyre, ce sont les parties frappées par la passion, c’est-à-dire les organes des sens. Ce n’est pas l’harmonie qui pâtit, c’est la corde ; de même ce n’est pas l’âme qui a pâti, mais le corps.

Viennent s’unir à un corps aussi bien l’âme du monde que celles des dieux (entre autres, les corps célestes), des démons, des êtres humains et des animaux, les plantes constituant un cas à part. [BPT27-29  :28-29]