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Bouillet – coexistência matéria e forma

quarta-feira 22 de junho de 2022

      

Sur la coexistence de la mati  ère et de la forme, ainsi que sur l’éternité du monde, Voy. t. I, p. 199 et 265. La question de savoir si Platon   admettait ou non l’éternité du monde, comme Aristote  , a donné lieu à de nombreuses controverses dont on trouvera le résumé dans les Études sur le Timée de M. H. Martin (t. II, p. 180-208) et dans les Études sur la Théodicée de Platon et celle d’Aristote de il. J. Simon (p. 73-78). Quant à l’interprétation que Plotin   donne ici de la doctrine de Platon, elle remonte à Xénocrate et à ses disciples : « Parmi ceux, dit Aristote, qui prétendent ainsi que le monde est né et que pourtant il ne périra pas, quelques-uns appellent à leur secours une excuse qui manque de vérité. De même, disent-ils, que l’on trace certaines figures de géom  étrie, sans prétendre qu’elles se soient jamais produites dans la nature, mais pour aider l’intelligence de ceux qui les voient construire, nous en usons de même dans nos discours sur la génération, non pas que nous prétendions que les choses aient commencé d’être, mais parce que nous voulons rendre l’enseignement plus facile, et faire mieux comprendre la nature des choses. » (Du Ciel, I, 10, p. 279.) Plutarque dit aussi, en parlant des opinions de Xénocrate, de Crantor et de leurs disciples sur la formation de l’âme : « Tous ces philosophes s’accordent à penser que l’âme n’est point née dans le temps et n’est point engendrée; mais, suivant eux, elle a plusieurs facultés dans lesquelles Platon divise son essence pour en faciliter l’étude, et c’est ainsi qu’en paroles seulement, et non en réalité, il la suppose née et résultant d’un mélange; et de même, à les en croire, Platon connaissait fort bien que le corps du monde est éternel et n’a jamais été engendré, mais, sachant combien il serait difficile d’embrasser par la pensée l’économie du monde et l’ordre qui y règne, si l’on ne supposait d’abord sa génération et le concours primitif des éléments générateurs, il comprit qu’il fallait suivre cette voie. » (De la Formation de l’âme, 3.) [Plotino - Tratado 27,9 (IV, 3, 9) — As duas maneiras para a alma de entrar em um corpo]