DU SYMBOLISME DANS L’ANTIQUITÉ.
- CHAPITRE PREMIER. Introduction.
- Merveille de la parole humaine
- Nécessité de l’écriture
- L’une et l’autre supposent d’autres signes indispensables
- Fréquence des images dans toutes les langues
- et dans toute, la vie humaine
- But de ce livre : le symbolisme de l’art chrétien
- Définitions du symbole, et différents sens de ce mot
- Ce qu’est le symbole religieux en particulier ; science du symbolisme
- Motif et but de ses enseignements actuels, méconnus du plus grand nombre
- L’auteur a voulu éclairer sur ce point
- Importance de cette étude pour les ecclésiastiques
- Plan général de cet ouvrage
- Démontrer l’universalité du symbolisme
- Il s’applique aux religions antiques
- Aux coutumes et usages des diverses conditions sociales
- Comment le christianisme a dû l’adopter pour l’enseignement de sa doctrine
- comme dans son architecture et ses autres arts plastiques
- D’où vient le long oubli qu’on en a fait
- Notre méthode dans le développement de cette histoire
- CHAPITRE II. Les langues écrites.
- Les signes symboliques essentiellement liés au langage humain
- Formes originelles de l’écriture
- Usage primitif du dessin
- Prompte modification de cette méthode
- Écriture hiéroglyphique des Égyptiens
- Inscriptions juives du Sinaï
- D’autres peuples en font usage
- Combien fut populaire l’emploi de ce moyen
- Le symbolisme succède aux signes purement figuratifs
- Symboles des idées abstraites
- Symbolisation des signes alphabétiques
- Symbolisme de l’écriture chinoise
- CHAPITRE III. Les langues parlées.
- Diverses formes du symbolisme. Il existe jusque dans les mots de chaque langue
- Erreurs de quelques philosophes sur l’origine des langues
- Sentiment de la Bible , seul admissible
- Symbolisme des noms donnés par Adam aux animaux
- Conformité des langues orientales et de la langue hébraïque ; le symbolisme naturel à chacune
- Parallèle des langues de l’Europe et de l’Inde
- Les noms propres hébreux, et leur signification figurative
- Application du même principe aux noms des anges
- Ce fait, preuve providentielle de la religion
- Exemple tiré du livre de Tobie
- Les noms géographiques moins sensibles à cette influence chez les Hébreux
- Même symbolisme des noms propres dans la langue grecque
- Autre observation relative à la langue latine
- Cet usage s’est perpétué dans les langues modernes
- CHAPITRE IV. Les sciences.
- CHAPITRE V. Les hiéroglyphes égyptiens.
- La simplicité primitive des hiéroglyphes se complique forcément de signes plus obscurs
- Initiations antiques protégées par ces écritures et justifiées dans leur but primitif
- Les idées mythologiques ont une autre source
- Causes véritables du polythéisme
- La notion des anges confondue avec celle de Dieu
- Les passions favorables à l’idolâtrie
- L’Egypte, berceau des fausses croyances
- Origine de Jupiter , et ses symboles
- La Trinité divine obscurcie dans l’histoire du Jupiter païen
- Traditions bibliques dénaturées sur la chute des anges
- Idée du maître des dieux dans l’art du paganisme
- Les personnages mythologiques sont presque tous des emprunts faits à la Bible
- Singuliers caractères de Mercure
- Le Nil et le Gange
- Histoire et description de la table isiaque
- Dissentiments des savants sur son interprétation
- Opinion plus acceptable de Champollion
- La fable d’Isis et d’Orphée, source commune des fables grecques
- Symbolisme de l’histoire d’Horus
- Horapollon et son livre sur les hiéroglyphes égyptiens
- Idée de la traduction et du commentaire de cet ouvrage par Pièrius Valérianus
- Symboles tirés des choses naturelles
- L’éternité
- L’Épervier
- La Corneille
- L’Escarbot
- Le Vautour
- Le Cynocéphale
- Le Lion
- Le Phénix
- L’Ane et la Grenouille
- Représentation des idées abstraites ou morales par divers autres animaux
- CHAPITRE VI. Les nombres.
- Origine des nombres
- Leur histoire remonte aux peuples primitifs
- Les anciens attachent une importance réelle à leur signification
- Chiffres et nombres dos Hébreux
- L’idée de la Trinité révélée au premier homme implique sa connaissance des nombres
- elle devient le germe de leur symbolisme
- et se répand dans les Livres saints
- Le symbolisme des nombres vient donc de Dieu
- Interprétations dans ce sens de faits bibliques, et leur valeur acceptée de l’Église
- Les nombres mystiques dans les sacrifices du peuple de Dieu
- toujours respectables, quoique parfois inexpliqués
- Système des Pythagoriciens : ce qu’il a d’outré ou de raisonnable
- L’unité et le nombre 2
- Pythagore dépassé par ses disciples ; conséquences forcées d’un principe admissible
- Les nombres 3 et 4
- L’Arithmomancie
- Symbolisme des nombres chez les Romains
- Numa et le nombre impair
- Varron et Aulu-Gelle
- Horace
- Ausone
- Le nombre 5 ; emprunt que les chrétiens des premiers temps en font au paganisme
- Comment les Pères de l’Église adoptèrent ce moyen d’exégèse
- Leur unanimité sur ce point inspirée par l’exemple du Sauveur
- Tertullien
- S. Jérôme
- S. Hilaire de Poitiers
- S. Augustin
- Son traité De la Musique
- Son opinion sur l’importance des nombres
- Il explique les quarante jours du jeûne de Notre-Seigneur
- Le nombre 10
- Les trente-huit années du Paralytique
- Prédilection de ce Père pour cette méthode d’interprétation
- S. Ambroise
- La Règle de S. Benoît
- Le Droit canonique
- Taion, évêque de Saragosse, et le Pape S. Grégoire le Grand
- Sur la parabole des cinq talents
- Ce même S. Grégoire le Grand, et le nombre 1000
- Le Septénaire de S. Adhelme
- Le vénérable Bède
- Ce qu’il dit des nombres 7, 50, 40 et 3
- puis des nombres 20
- et 6, et 43
- Hugues de Saint-Victor
- S. Bernard
- Le B. Thomas de Kempis
- Bossuet
- L’Église et sa liturgie
- Différence entre ses prescriptions et les observances superstitieuses
- Vaines idées à cet égard condamnées par les Pères
- Récapitulation des idées symboliques sur quelques nombres eu particulier
- Nombres 1, 2 et suivants, jusqu’à 8
- Conclusion de ce chapitre
- CHAPITRE VII. Les peuples de l’Orient.
- Les croyances du bouddhisme, prises dans la révélation originelle
- Dieu, d’après le Véda
- Cette idée et d’autres semblables, germes de beaucoup d’autres symboles inexpliqués
- Le lotos des Égyptiens
- Personnifications diverses de nature
- Rôle de l’astronomie
- Rapports entre la théologie de l’Inde et celle de l’Egypte
- Spiritualisme symbolique de l’art hindou
- Le temple de Chalembron
- Inductions en faveur du symbolisme du moyen âge
- Les échecs
- Théologie de la Perse
- Preuves de l’idolâtrie des doctrines mithriaques
- Le paganisme, symbole et réalité tout à la fois
- Le culte de Mithra
- Description d’une pierre gravée des mystères mithriaques
- Symbolisme du Coran
- Du Talmud juif
- De la cabale
- Des sectes chrétiennes
- Des peuples septentrionaux
- Les Scandinaves
- Les Celtes et les Calédoniens dans les poésies d’Ossian
- dans la vie guerrière ou sociale, 181. - Résumé et conséquences des notions acquises dans les chapitres précédents et dans celui-ci
- CHAPITRE VIII. Usages nationaux, anciens et modernes.
- Puissance des signes d’après J.-J. Rousseau
- Les Scythes et les Perses
- Le Vieux de la Montagne
- Les énigmes des rois d’Asie
- Le livre de l’Ecclésiastique
- Les songes
- Usage des Juifs
- L’enseignement des docteurs de cette nation conforme à celui des Pères de l’Église
- Tendance des Grecs au symbolisme
- L’Iliade, poème allégorique
- Le bouclier d’Achille
- Le fond du poème est-il emprunté à la Bible ?
- Faits réellement symboliques, malgré l’obscurité de leur origine
- Puissance des signes chez les Romains
- Le Monde de Romulus
- Le supplice des parricides
- Les mains croisées de la ville de Langres
- Les signes de deuil des anciens et des modernes
- Le cyprès
- Les inhumations
- Les images et statues ornant les chambres funéraires chez les Romains et en Russie
- La barbe et les cheveux à Athènes, et dans la Chine
- Les esclaves et les ministres jetés dans la tombe des princes chez les Perses
- L’encens et l’eau bénite des chrétiens
- La faux, les sabliers, etc. ; inintelligence des artistes modernes
- Symboles encore usités chez les modernes
- Tombeau du chrétien Paul Hu en Chine
- Usages du Congo
- Le mariage chez les nations septentrionales de l’Europe
- Déclaration de guerre chez les Romains
- La paix négociée par l’huile d’olive, et promise par le pain et le sel
- Les flèches d’argent
- La chemise sanglante en Corse
- La fleur de lis de Clovis
- et de Philippe de Valois
- L’habit mi-partie de Pierre de Savoie
- Le sabre d’Ali
- Le symbolisme dans le monde actuel
- Le bureau d’O’Connell
- Le prie-Dieu de Pie IX
- Éloquence de ce langage figuré
- L’épée d’un prince français
- La pensée publique familiarisée avec beaucoup de signes populaires
- Les naufragés de Stène
- La rosière de Salency
- CHAPITRE IX. Les arts chez les anciens.
- Dignité et spiritualisme de l’art
- Le symbolisme en est la vie
- Enchaînement et filiation des arts libéraux
- Symbolisme de la Poésie
- Le cantique de Moïse après te passage de la mer Rouge
- L’Odyssée
- Les Travaux et les Jours, d’Hésiode
- Symbolisme de l’Architecture
- L’architecte et son génie
- Spiritualisme de l’art antique dans l’Egypte et l’Asie
- Erreur de Volney à ce sujet
- L’art spiritualisé dans la Grèce
- la Gaule
- et l’Arabie
- Premiers temples : ce qu’ils eurent de symbolique
- La forme de croix donnée aux temples des idoles en Orient
- Symbolisme de la croix dans l’écriture chinoise
- Les ordres dans l’architecture à Rome et en Grèce
- Temples hypèthres
- Autres convenances symboliques dans le choix des lieux consacrés pour des temples
- Les plans généraux des anciens vides de toute théorie normale à l’égard du symbolisme
- Symbolisme do quelques tombeaux
- L’Escurial de Madrid et la Sapience de Rome
- Temples élevés sur les hauts lieux
- et entourés de bois sacrés
- Orientation des temples
- Exceptions qui confirment cette règle
- Orientation des tombeaux
- Détails d’ornementation sculptée
- Les lions de l’architecture orientale
- Consécrations des temples chez les anciens
- Dédicace du temple de Salomon
- Réconciliation du second temple de Jérusalem parles Macchabées
- Rapports entre ces cérémonies et celles observées par les païens
- Temple de Jupiter au Capitale
- Symbolisme des constructions navales
- Des signaux maritimes
- Symboles maritimes des Chinois
- Conclusions des observations précédentes : le spiritualisme, caractère de l’architecture ancienne
- Différence entre l’architecture, qui est l’idéal de la beauté, et la statuaire, qui est l’idéal de la grâce
- CHAPITRE X. La statuaire antique.
- Origine de la statuaire
- De l’existence des démons et de leur influence sur l’idolâtrie
- Le démon, premier type delà statuaire païenne
- Inconvénient de ce culte pour la morale publique
- Le caractère, des peuples anciens se reproduit dans leur statuaire
- L’Egypte
- La Chine
- La Grèce
- Le Jupiter de Phidias, type du beau idéal de la Divinité
- La Minerve du Parthénon
- Idée de la beauté chez les anciens
- Le Cube de Mercure
- Infériorité des Romains dans l’art
- Comment ils traitent cependant le symbolisme
- Exemple remarquable dans une urne grecque au Capitole
- Le symbolisme appliqué à la numismatique
- Système suivi sur cet objet par les Gaulois
- Quelques particularités du symbolisme de la statuaire grecque et romaine
- CHAPITRE XI. La peinture.
- La peinture plus populaire que la sculpture
- Philosophie de l’art du peintre ; l’Arcadie de Poussin
- Infériorité de la peinture antique sur la statuaire de la même époque
- Deux genres de symbolisme à y distinguer
- Esthétique de la peinture chez les anciens
- Influence de la philosophie de Pythagore sur la peinture des Grecs
- L’école latine la subit également
- Notions générales sur le symbolisme de la peinture grecque
- Caractère du talent dans Apelles ; son tableau de la Calomnie
- Belles inventions de son symbolisme
- celui d’Aglaophon
- de Néalcès
- et de Mélanthe
- Matérialisme des travaux d’Apelles
- Spiritualisme de Zeuxis
- Convenances symboliques de l’art religieux chez les anciens,
- Connexion nécessaire entre lui et les idées philosophiques qui en sont la vie
- Cupidon, Psyché et le papillon de » Grecs
- La morale servie et outragée tour à tour par l’usage ou l’abus des allégories
- Antiphile et son Gryllus
- Caladès et son filet
- Signatures et inscriptions symboliques des artistes anciens sur leurs œuvres
- CHAPITRE XII. Les couleurs.
- Le symbolisme des couleurs trop ignoré à notre époque
- Cet art mieux apprécié des anciens
- Exemples donnés par le paganisme
- autres tirés du Peuple de Dieu
- Analyse d’un traité de M. Frédéric Portai sur ce sujet
- Fondements sérieux et principes généraux de cette étude
- Leblanc
- ses diverses applications
- Le noir ; ses significations opposées
- Motifs philosophiques de ces apparentes contradictions
- L’art chrétien ne lésa pas repoussèes
- Le jaune
- Règle d’opposition des couleurs ; sa raison et ses diverses données
- Signification néfaste du jaune
- Moyens d’éviter les erreurs qui naîtraient de cette opposition
- Exemples pris du roux et du tanné
- Le rouge
- Règle d’opposition pour le rouge
- Le bleu
- Pourquoi il n’est pas soumis à la règle des oppositions
- Du vert, et de ses caractères pris en bonne part
- Pourquoi il symbolise l’Espérance
- Ses applications dans le christianisme
- Accception néfaste de cette même couleur
- Usage fréquent et ingénieux qu’en fait l’art chrétien
- Il y est donné maintes fois au démon
- Règles des couleurs mixtes
- Le rose
- Idées trop systématiques de M. Portal sur ce point
- Il se renseigne mal de l’autorité biblique
- Données de la mythologie sur cette même couleur
- Règle d’opposition qui s’y rapporte
- Réfutation de quelques erreurs
- La rose et son symbolisme ; la Rose d’or
- Rareté du rose dans la peinture du moyen âge
- L’hyacinthe
- Le pourpre
- Difficulté de distinguer les couleurs mixtes dans la peinture du moyen âge
- Le violet
- pris en signe de deuil
- Costumes de couleurs différentes donnés au Sauveur, aux différentes époques de sa vie mortelle
- Costumes de la sainte Vierge et des martyrs
- Identité à cet égard de la peinture grecque et de celle de l’Occident
- L’orangé
- Leroux ou tanné
- ses significations néfastes
- Langage identique de la Bible
- Singulier système que se fait M. Portal à propos de l’arbre de Jessé
- Conséquences forcées par le même écrivain
- Raison de certains costumes monastiques
- Le gris ; erreur et vérité
- Exemples de son emploi au moyen âge
- Services que peut rendre à la science et à l’art le livre de M. Portal
- On en doit conclure que l’art chrétien était déjà dans le symbolisme antique, 348.
- CHAPITRE XIV. Résumé et complément de la première partie.
- Revue des preuves générales du symbolisme antique
- Relations entre lui et la religion chrétienne
- Transformation des éléments primitifs en éléments chrétiens
- Nouvelle preuve de l’influence du sentiment religieux sur l’art païen
- Caractère différentiel des deux grandes époques du spiritualisme
- Types extrêmes de la beauté et de la laideur
- Double principe du bien et du mal se partageant le champ des idées morales
- Procédés à l’égard des idées abstraites passant des anciens aux modernes
- Ces derniers popularisant le symbolisme dans les moindres expressions de la vie sociale
- Nouveaux développements de la règle des oppositions
- Différence entre le symbolisme de l’architecture antique et celui de la nôtre
- Il est presque nul dans la première quant à la forme des monuments
- Le temple de Salomon fait exception à cette remarque
- Le temple chrétien, symbolique dans son ensemble
- Alliance secrète et providentielle du symbolisme des anciens et de celui du christianisme
- But multiple de l’Église dans l’adoption et l’emploi de ses symboles
- Rôle nouveau fait au symbolisme dans l’art contemporain
- Que l’art a sauvé le monde de l’athéisme
- Il se purifie dans l’esthétique chrétienne
- Caractère de son action sur la pensée humaine
- Système symbolique de Dupuis ; une de ses allégories polythéistes expliquée en faveur de la loi chrétienne qu’il y veut renverser
- Mérite surnaturel du symbolisme catholique ; charme de ses enseignements
DU SYMBOLISME DANS LA BIBLE ET LES PÈRES DE L’ÉGLISE.
- CHAPITRE PREMIER: Considérations générales sur les causes et les développements successifs du symbolisme chrétien.
- Le spiritualisme , source du symbolisme moderne , et de l’intérêt qu’il excite
- L’hérésie détruit le sens artistique; la vérité religieuse le fait renaître
- Caractère général du symbolisme chrétien
- sa cause originelle dans le besoin d’enseigner
- ses principes fondamentaux plus étudiés et mieux connus
- ses sources dans la Bible
- La théologie
- et la liturgie
- Ses premiers essais sur l’architecture
- Belle expression du symbolisme architectural aux douzième et treizième siècles
- Variété infinie de ses ressources pour l’instruction populaire
- Cause de sa décadence
- Lois du symbolisme transmises par la tradition bien plus que par des théories écrites
- leurs traces positives dans l’Église
- Raisons de cette absence de règles écrites
- Première apparition du symbolisme ostensible
- Premiers écrits didactiques sur cette mati ère
- Application de la science symbolistique aux édifices religieux
- Époques de progrès ; variété raisonnée des formes qu’on y adopte
- Système moderne d’opposition contre le sens trop peu étudié de ces symboles
- Vanité et irréflexion de cette critique
- Comment on eût embrassé plus raisonnablement le parti contraire
- Causes multiples de l’affaiblissement du symbolisme avec celui de la foi
- Qu’il n’en faut pas exagérer la portée ni les conséquences dans l’art chrétien
- De l’emploi des légendes, et qu’elles ont toujours leur symbolisme
- La chasse Gallery
- CHAPITRE II. L’Écriture sainte.
- Estime des âges de foi pour l’Écriture sainte ; comment on en est sorti, comment on y revient
- elle est la principale source delà science chrétienne
- et du symbolisme de l’art
- Nécessité de l’étudier sérieusement
- Principes fondamentaux de cette étude
- 1 elle est la parole de Dieu inspirée; caractères de cette inspiration
- 2 elle ne peut être interprétée que dans le sens de l’Église
- Quels sont les organes de cette interprétation?
- Raisons d’étudier l’Écriture sainte; analyse sommaire de chacun des Livres bibliques d’après S. Jérôme
- La Genèse
- L’Exode
- Le Lévitique
- Les Nombres
- Le Deutéronome
- Josué
- Les Juges
- Ruth
- Les Rois
- Tobie
- Job
- Les Psaumes
- Les Livres sapientiaux
- Les grands Prophètes
- Les petits Prophètes
- Les Machabées
- Les Évangélistes; motif des quatre animaux qui les symbolisent
- Les Actes des Apôtres
- Épîtres de S. Paul
- Épîtres catholiques
- S. Jacques
- S. Pierre
- S. Jean l’Évangéliste
- S. Jude
- L’Apocalypse
- Ce que l’étude du symbolisme retire de la connaissance des Livres saints
- Estime des âges de foi pour l’Écriture sainte ; comment on en est sorti, comment on y revient
- CHAPITRE III. L’interprétation scripturaire.
- Sens divers à distinguer dans l’Écriture
- le sens littéral
- allégorique
- moral ou tropologique
- et anagogique
- Sens accommodatice
- Règles de prudence pour n’en pas exagérer le symbolisme
- Erreurs, sur ce point, du rationalisme moderne
- Utilité des écrits de Janssens et de l’abbé Duguet sur cette matière
- Le sens allégorique plus généralement usité
- Que tout dans l’Écriture converge à Jésus-Christ
- Observation de S. Cyrille de Jérusalem à ce sujet
- confirmée par le Sauveur lui-même
- par Moïse
- et par les Apôtres
- Cet enseignement donné aux peuples dès les premiers jours du Christianisme
- Les paraboles et autres allégories
- Simplicité et convenance de ces enseignements
- Prééminence du Nouveau Testament sur l’Ancien
- Concordance de la Loi ancienne et de la Loi nouvelle
- Que les paraboles ne doivent pas toujours être interprétées dans leurs moindres détails secondaires
- Symbolisme des idiotismes bibliques; digression, à ce sujet, sur le mot cornu
- et sur le mot vas
- Sens divers à distinguer dans l’Écriture
- CHAPITRE IV. Les faits bibliques.
- Unité morale des deux Lois de Moïse et de Jésus-Christ
- Restriction nécessaire à ce principe, et règles pour s’en bien servir
- 1 le sens figuré indiqué par le sens littéral lui-même
- 2 le sens littéral quelquefois impossible tout seul
- 3 la pompe du style fait soupçonner un objet symbolique
- 4 n’adopter le sens figuré qu’à la suite des Apôtres et des Pères
- 5 même règle quant à Jésus-Christ et aux figures qui l’annoncent
- 6 appliquer le sens frguré et le sens littéral dans toute l’extension que donne le texte, mais point au delà
- Jusqu’à quel point l’interprétation des Pères oblige la foi
- S. Méliton, et sa Clef des hcrilures
- Le mariage pris comme symbole de l’union de Dieu avec l’homme
- L’arc-en-ciel, symbole d’alliance et de paix
- Type de Jésus-Christ dans Isaac
- Signes et symboles établis de Dieu
- Les songes appliqués au môme but
- Vision de Daniel sur l’empire d’Alexandre le Grand et sa décadence
- Symbolisme des lois et cérémonies hébraïques
- combattu en vain par les incrédules
- Moïse levant les mains sur la montagne
- L’aspersion du sang des victimes sur le peuple
- Les vêtements du grand-prêtre
- ils renferment des symboles
- qui facilitent l’intelligence des choses de Dieu
- Exagération des rabbins
- Le Lévitique expliqué par S. Augustin
- Symbolisme de l’ancien Tabernacle
- des sacrifices sanglants
- de la consécration des hosties anciennes
- Figures bibliques du Sauveur sacrifié
- Animaux bibliques sculptés ou peints dans nos églises
- expliqués par un passage d’Ézéchiel
- Examen des Prophètes
- Ézéchiel et les symboles tirés de sa propre personne
- ceux des autres Prophètes
- Elisée et les flèches de Joas
- Résurrection opérée par Élie et Elisée
- Jésus-Christ est sous toutes ces allégories
- Aveux des protestants à cet égard
- soutenus de l’autorité de l’historien Josèphe
- Remarques curieuses sur la prophétie de Jacob mourant
- Symbolisme appliqué aux douze noms de ses enfants
- Les zodiaques
- du moyen âge trouvent dans ce fait une de leurs explications
- Parallélisme des deux Testaments en beaucoup d’objets
- CHAPITRE V. Cantique des cantiques.
- Caractère exclusivement symbolique de cette composition
- son objet
- Unanimité des Pères à cet égard
- contredite de mauvaise foi par l’incrédulité
- Preuves du spiritualisme de ce poème
- sa valeur littéraire
- ses personnages
- figures de Jésus-Christ et de l’Église
- Symbolisme d’une verrière de Bourges
- Vivacité du style oriental dans celui du Cantique
- elle en explique certaines singularités apparentes
- La Vierge noire de l’iconographie chrétienne
- Autres métaphores, toutes symboliques
- Plan et division du Cantique
- Les mœurs qui y sont décrites , encore conservées en Orient
- on ne s’en étonne que faute de les comparera d’autres notions acceptées de tous
- Mauvaise foi de certains critiques à fausse pudeur
- Dans quel esprit on doit juger de ce livre , et de ce qu’il y faut voir avec l’Église
- Imitation allemande du Cantique par Henri Frauenlob
- Naïve simplicité du moyen âge littéraire
- dans ses œuvres religieuses
- Le poème de Salomon n’a rien de plus profane
- Les Juifs en jugeaient ainsi que nous
- Idée du Commentaire de Bossuet
- et de celui de S. Bernard
- Époque fit occasion du travail de ce dernier
- Dans quel esprit les Saints ont lu le texte sacré et les commentaires
- Analyse et esprit de cette Kxposilion do l’abbé de Clairvaux
- Symbolisa-tion du mot cédar par le. saint Docteur
- Explication du Cantique par une religieuse napolitaine
- S. Bernard mal jugé de nos jours à propos du symbolisme
- Caractère exclusivement symbolique de cette composition
- CHAPITRE VI. L’Apocalypse (Chap I-IV).
- Origine de ce livre
- son but moral
- Multiplicité de ses commentaires
- la plupart erronés
- celui d’Holzozer
- Fausses interprétations des protestants
- Opinion fondamentale de S. Augustin
- et de Bossuet
- Combien ce livre a servi à l’art chrétien
- sa division en trois parties
- son plan général
- Jésus-Christ alpha et omegaa ; origine du Chrisme, et son histoire clans les temps chrétiens
- Les sept Églises de l’Asie, et les sept chandeliers
- Jésus-Christ et son image symbolique
- Étoiles à huit branches
- L’Église d’Éphèse, et son chandelier
- celle de Smyrne, et les adversaires de S. Polycarpe
- Démonologie : Église de Pergame; ses pierres blanches et son nom inconnu
- L’Église de Thyatire, et son Étoile du matin
- L’Église de Sardes, et ses fidèles vêtus de robes blanches
- L’Église de Philadelphie, et la Clef de la Maison de David
- La porte mystérieuse
- et la colonne du temple
- L’Église de Laodicée
- L’or pur et les vêtements blancs
- Sens général de cette première partie
- son explication mystique par une religieuse napolitaine do notre temps
- Origine de ce livre
- CHAPITRE VII. Première suite de l’Apocalypse (chapitres IV-VIII)
- Plan de la deuxième partie, toute prophétique
- Le Juge suprême; nombreux symboles qui l’environnent
- Rapports entre le temple de Jérusalem et le ciel de l’Apocalypse
- Le jaspe et la sardoine du trône divin
- Les vingt-quatre Vieillards : mystère de ce nombre
- La mer de verre: applications diverses de ce type à l’art chrétien
- Symbolisme de la harpe dans la musique céleste
- Le jugement apocalyptique ciselé dans la sculpture des églises
- Encore le nombre sept
- L’Agneau égorgé
- Autres rapprochements entre le temple ancien et le ciel de l’Apocalypse
- Les sept attributs donnés à l’Agneau
- Ouverture des sept sceaux
- Les cavaliers et leurs chevaux de diverses couleurs; les quatre animaux évangéliques, et d’abord le lion
- L’un des cavaliers, symbole do Jésus-Christ
- Sens du cavalier sculpté dans les tympans des églises du douzième siècle
- Le boeuf et le deuxième sceau
- L’Ange ou l’homme de S. Matthieu; le troisième sceau et le cheval noir
- L’aigle et le quatrième sceau
- Cheval pale
- Rôles symboliques donnés au cheval
- Les martyrs; l’autel et les reliques de sa consécration
- Fausse interprétation d’un chapiteau de Fleury-sur-Loire
- Les robes blanches; leur nombre selon le. rang des personnes dans l’antiquité et au moyen âge
- sens mystique de ce fait
- Jugement dernier dans les anciens Prophètes et dans celui de la nouvelle Loi
- Rapports entre cette description et les faits historiques de l’Église primitive
- Les quatre Anges vengeurs de la Justice divine
- La croix, signe du Dieu vivant
- Les cent quarante-quatre mille Élus
- Symboles variés des récompenses célestes
- Beauté de ces symboles de la paix éternelle
- CHAPITRE VIII. Deuxième suite de l’Apocalypse (chapitres VIII-XII)
- Ouverture du septième sceau
- Prières des Justes présentées à Dieu par des Anges et symbolisées par l’encens
- Réminiscence de ce symbole au Saint Sacrifice
- Autres circonstances du jugement dernier
- L’herbe, symbole de la jeunesse de la vie
- Persécution d’Adrien; images vives de ces malheurs
- L’étoile Absinthe; la troisième partie des créatures
- Le faux prophète Barcochôbas figuré par cette étoile; symbolisme de cet astre type lui-même de Satan
- Origine du Talmud des Juifs
- L’aigle, symbole du démon ou du Sauveur
- Toute la liturgie des assemblées chrétiennes imitée de l’Apocalypse
- L’hérétique Théodote de Byzance, autre étoile déchue
- Encore l’étoile symbolique
- Caractère des hérésies, nées de l’enfer, confondant l’erreur et la vérité
- Les sauterelles, symbole de l’hérésie
- Le môme sens donné au scorpion
- Origine du>signe de croix des chrétiens
- Abjection morale du monde romain de l’an 180 à l’an 312 de l’ère chrétienne
- très-bien dépeinte par ses traits de ressemblance avec les ravages des sauterelles
- L’ange Abaddon, roi de ce peuple mystérieux, et son pouvoir de tromper les âmes
- Sauterelles d’un chapiteau de Chauvigny-sur-Vienne, sculptées d’après le type ici expliqué
- Symbolisme de la chevelure différent dans l’homme et dans la femme
- L’Ange de l’Euphrate, et ses offices symboliques
- Ministère des quatre Anges de l’Euphrate
- Défaite de Valérien par Sapor I; nombreux symboles de ce fait
- Chevaux mystérieux, portant la mort devant et derrière eux
- Livre ouvert; Ange symbolisé par les caracr tères de la toute-puissance de Jésus-Christ
- Ce même livre doux à la bouche et amer au cœur
- L’Ère des martyrs sous Dioclétien
- Mesures mystérieuses du temple
- Exclusion des infidèles
- L’Église figurée sous ces deux symboles
- Preuves historiques de cette interprétation
- Les deux Prophètes témoins du Seigneur
- Méchanceté des tyrans; énergie des justes et des martyrs pendant la persécution do Dioclctien
- Famines matérielles et spirituelles
- Rome païenne sous les traits de la bète sortie de l’abîme
- Les jours pris pour des années
- Les colombes,- symbole de résurrection
- Nouveaux rapprochements entre la prophétie et l’histoire de l’avenir
- CHAPITRE IX. Troisième suite de l’Apocalypse (chapitre XII-XIV)
- Continuation des combats de l’Église
- symbolisée par la femme aux douze étoiles
- Les mêmes traits symbo isent la Sainte Vierge
- Développement de ce double type
- Le dragon roux, à sept têtes, personnification de Satan
- Le nombre sept appliqué au démon
- Les étoiles entraînées par le dragon; symbolisme multiple de ces astres
- Antagonisme de la bète et de Jésus-Christ
- Origine de la vie èrémitique
- Lutte de S. Michel et de Satan
- Chant de victoire pour l’Archange
- Étonnante précision de la chronologie apocalyptique
- Les eaux et leur symbolisme
- Sens superhistorique de quelques détails du texte sacré
- Autre application de ce chapitre à la Sainte Vierge, par S. Bernard
- Fresque de S. Pierre-des-Églises reproduisant au douzième siècle la naissance do Jésus-Christ et le combat de S. Michel
- Autre bète sortie de la mer, et ses attributs
- Rome aux sept montagnes
- Le léopard et ses formes hybrides
- Caractère, de Maximin Hercule
- Julien l’Apostolat
- La bête à dix tètes dans une miniature du treizième siècle
- L’Église persécutée parla philosophie humaine
- Agneau hypocrite
- Symboles d’idolâtrie porté sur soi par les païens
- Nombre delà bète, et nom de Dioclétien
- Continuation des combats de l’Église
- CHAPITRE X. Quatrième suite de l’Apocalypse (chapitre XIV-XVIII)
- Triomphe de l’Église
- L’Agneau vainqueur
- Les cent quarante-quatre mille vierges épouses de l’Agneau
- Renversèment de la Babylone spirituelle
- L’enfer destiné à ses adeptes
- Nouvelle imago du jugement dernier
- Invasion d’Alaric et d’Attila
- Sept Anges, sept fléaux ; encore le nombre sept
- La harpe
- les robes blanches
- le tétramorphe
- Mystère de la justice de Dieu
- Dernières sévérités de la Providence sur l’empire romain; les sept coupes mystérieuses, symboles de ces rigueurs
- Et 1er la peste
- La mer et les fleuves, symboles de Rome et des provinces
- 2 La mer de sang, oulaguerre
- 3 Extension de ce fléau
- 4 Sécheresse et famine
- 5 Épaisses ténèbres de l’ordre moral
- Le blasphème symbolisé par des langues sculptées aux modillons de nos temples
- 6 Invasion des barbares
- Plaie des grenouilles; symbolisme de ces animaux
- Crapauds et serpents dévorant le sein d’une femme
- Emblèmes des péchés capitaux
- Sculpture de l’église de Moissac
- Pratique de la magie à Rome
- Armagédon, lieu symbolique par son nom;singulière explication des sectaires anglais du docteur Cunning
- Mort des empereurs Valèrien et Julien l’Apostat
- Supplices divers des devins de l’empire prédits par S. Jean
- 7 Fléau : tremblements de terre et orages
- Les barbares se partagent l’Empire
- La ruine de Rome comparée à celle de Tyr
- Les îles et la mer, symboles des âmes mondaines
- Les montagnes, aines contemplatives; les orgueilleux et les humbles
- Calamités de ce temps; origine du livre de La Cité de Dieu
- Clef et explication de toute l’Apocalypse
- Symboles des villes dans l’antiquité
- Les grandes eaux sont les peuples
- Caractères de la Rome des païens
- à la fois bête à dix cornes et femme prostituée
- La robe rouge et la bête de même couleur
- Rome appelée Babylone; ses attributs mystérieux
- Images inspirées par ce passage de Saint-Pierre de Chauvigny-sur-Vienne
- Parallélisme de’l’Ancien et du Nouveau Testament
- Fin des persécutions ; extinction du paganisme
- Les sept tètes do la bête, les sept montagnes de Rome
- Maximien Hercule symbolisé
- Sens des cornes de la bôte>
- Alliance des barbares contre la Ville éternelle
- et contre le nom chrétien
- Encore les eaux pour les peuples
- Chairs dévorées
- Action de la Providence sur les choses humaines
- CHAPITRE XI. Cinquième suite de l’Apocalypse (chapitre XVIII-XX)
- Rome toujours sous les traits symboliques de Babylone
- Lumière symbolique du Christ; origine du Nimbe
- Causes morales de la chute de Home
- Lieux déserts aimés du démon
- Satan symbolisé par les oiseaux de proie
- Le hibou
- Dogme catholique ainsi expliqué
- Détails de la ruine providentielle de Home
- La cendre
- La rneule jetée dans la mer
- Les Prophètes et les Saints pris pour les simples fidèles
- Jésus-Christ, vainqueur de la cité, s’en empare et y règne
- Par là, l’Antéchrist soumis à la Croix dans un tableau de Constantin
- La meule et ses divers symboles
- L’Alleluia, cantique des Cieux
- Le lin et les robes blanches, figure des bonnes œuvres et de l’innocence
- Les noces de l’Agneau
- Les morts et les âmes peints et sculptés au moyen Age dans l’état d’innocence primitive
- Divinité du Christ
- revenant sous la figure du cheval blanc
- Cette môme couleur donnée au cheval du Samaritain
- son importance dans le symbolisme catholique
- Devoirs des peintres à cet égard
- Autres caractères mystérieux du Christ vainqueur.
- Autres explications de cette même couleur
- donnée, aux Élus
- Encore les deux tranchants de l’épée divine
- La verge de fer
- Le pressoir et le vin, images de la Passion du Sauveur
- Ses vêtements,
- son nom écrit sur sa cuisse; souvenirs bibliques à ce sujet
- L’Église triomphant du paganisme parla lumière de la prédication
- Beau manuscrit de Poitinrs, du treizième siècle,et ses miniatures symboliques
- Oiseaux appelés à dévorer les ennemis do l’Église
- Sens allégorique donné aux oiseaux en général, et ici en particulier
- Ce sont ici des images des démons
- Richesse do l’iconographie chrétienne sur ce point
- Opposition de la bête à l’action du Dieu triomphateur
- Figure de la guerre faite par le monde à l’Église, de Jésus-Christ
- Le diable et l’hypocrisie en habit vert et rose
- Nouvelle victoire du Christ
- L’enfer, étang de feu et de soufre, et gueule béante remplie de flammes
- Couleur bleue donnée au démon, et pourquoi
- Sens historique de toutes ces allégories
- Rage des oiseaux malfaiteurs, action du démon sur les réprouvés
- leurs types dans beaucoup de sculptures des églises
- CHAPITRE XII. Sixième suite de l’Apocalypse (chapitre XX-XXI)
- La clef de l’abîme; symbolisme de cet instrument
- Tradition des clefs à S. Pierre
- Encore le dragon roux enchaîné pour mille ans
- Comment entendre ce chiffre?
- Le démon précipité dans l’abîme
- Quel dogme est exprimé par ce fait symbolique
- Gloire des Élus délivrés do cet ennemi
- Symbolisme des trônes ou sièges dans l’Écriture
- Caractère supérieur du martyre dans l’Église
- Deux sortes de mort : la première et la seconde
- Satan déchaîné de nouveau vers la fin du monde
- Gog et Magog
- Derniers combats de l’Église contre ces nouveaux ennemis
- qui pourraient être les Russes?
- Juste application des idées précédentes aux monstres sculptés des édifices chrétiens
- Punition de la bêle ou de l’idolâtrie débarrassée, et du faux prophète, ou de l’hérésie acharnée contre l’Église
- Ces faits peints avec un remarquable génie par les coloristes du moyen âge
- Le Christ vainqueur de l’enfer, et ses attributs coloriés
- Le démon vaincu, et sa gueule infernale
- Encore Abraham et les Élus dans son sein
- Variétés observées dans l’iconographie sculpturale ou peinte de la gueule diabolique
- Jésus-Christ, juge suprême, environné de lumière blanche
- Représentation iconographique de ce sujet par l’art du moyen âge
- Le dessin de cette époque donnant souvent une idée de l’ensemble par un détail principal
- Résurrection des morts ; livres de vie et de perdition
- Cette scène et ses détails figuratifs aux tympans des églises
- Description archéologique de ces magnifiques travaux
- Les sarcophages et leurs formes diverses
- Les Élus et les réprouvés
- Iconographie du Christ, juge suprême
- Marie et S. Jean agenouillés à ses côtés
- Unité symbolique des pensées du moyen âge sur ce sujet
- Nouvelle preuve du symbolisme des couleurs
- L’enfer et ses diverses figures emblématiques
- CHAPITRE XIII. Septième suite de l’Apocalypse (chapitre XXI-fin)
- Le ciel et la gloire de ses habitants
- L’Église, Épouse symbolique du Christ, et cette union, symbole du mariage chrétien
- Autre image de l’Église chrétienne dans la Jérusalem céleste
- Dieu régnant au Ciel sur les âmes sauvées
- Pourquoi la Cité sainte semble descendre du Ciel
- Bonheur des Saints dans l’Éternité; images sensibles que l’art chrétien nous en a faites
- Les Élus dans le sein de Dieu ou d’Abraham ; distinction à faire entre ces deux personnalités symboliques
- Comment Dieu y essuie les larmes de ses Saints
- Origine des conopées des tabernacles et des baldaquins de l’autel; condition des uns et des autres; abus à éviter dans leur emploi
- L’alpha et l’oméga accompagnant le chrisme dans les monuments primitifs
- Les sources du Sauveur, fontaine de vie, image de la limpidité et do la paix des jours éternels
- Relations mystiques entre ces eaux et celles de beaucoup d’autres types bibliques, Les méchants exclus de toute participation à ce rafraîchissement
- Ministère des Anges près des hommes
- Les extases des Saints, contestées par le rationalisme, expliquées et justifiées par celles de S. Jean
- L’Église symbolisée par l’élévation de la Cité; Épouse de l’Agneau
- Symbolisme des montagnes dans l’Écriture
- elles sont tantôt le Sauveur
- tantôt le démon
- L’âme participant dans le ciel de la nature de Dieu
- Principes de la thèologie catholique sur ce sujet
- Les pierres précieuses, symboles des attributs divers de l’Église triomphante
- Hautes raisons qui autorisent ce symbolisme
- Préjugés populaires du moyen âge sur les gemmes, fondés la plupart sur des notions transmises par les auteurs de l’antiquité
- Propriétés du jaspe
- Application des attributs des pierres précieuses à la Sainte Vierge par un anonyme du moyen Age
- Description de la cité mystique, dont le jaspe est le principe lumineux
- L’Église militante a aussi son image dans tous ces détails; comment tout cela est admirablement compris dansla Rome des Papes
- Les douze Apôtres symbolisés par douze pierres précieuses; première pierre des églises, et leur dédicace
- La règle d’or et les mesures du temple
- L’or, symbole de la sagesse et de la charité
- La règle, emblème de la justice distributive, des récompenses éternelles
- et de la foi, principe des bonnes œuvres
- Le carré, symbole de Dieu par sa forme égale de tous côtés
- et de l’immutabilité, par son défaut de mouvement propre
- Cette forme plus fréquemment employée dans l’architecture des forteresses; et pourquoi
- Le nombre douze et ses mystères
- Mysticisme des dimensions de la Cité, d’après les Pères
- ses matériaux
- Autre symbolisme du jaspe et de l’or
- ses fondements et leur solidité
- Les vingt-quatre Vieillards, les douze Patriarches et les douze Apôtres, figures des deux Alliances
- Analyse de chaque pierre précieuse, et son symbolisme
- le jaspe ou la foi : c’est S. Pierre
- le saphir, contemplation et joie céleste : S. André et Nephtali
- la chalcédoine, charité : S. Jacques le Majeur et le patriarche Joseph
- l’émeraude est Juda et S. Jean l’Évangeliste
- la sardoine : S. Philippe et Manassô ou Lévi
- la sarde : Ituben et S. Barthélémy
- la chryso-lithe : S. Matthieu et Éphraïm
- l’aigue-marine : S. Thomas et Benjamin
- la topaze : S. Jacques le Mineur et Siméon
- la chrysoprase : S. Jude et Issachar
- l’hyacinthe : S. Paul et Dan
- l’améthyste : S. Matthias et Zabulon
- Les douze portes
- Les perles et leur signification
- Intérieur de la cité mystique
- On n’y voit pas de temple, et pourquoi
- Principes de la théologie catholique sur l’existence des corps et des âmes dans la béatitude
- Toutes les nations appelées à sa possession parla pratique du christianisme
- Hymne de la dédicace de l’Église; beauté de cette composition, calquée sur celle de S. Jean
- Fleuve d’eaux vives, symbole de la paix éternelle
- Immenses ressources du symbolisme scripturaire; encore les eaux et leurs significations variées
- Arbre de vie; ses propriétés figuratives
- Symbolisme des arbres en général ; unanimité des écrivains sur ce point
- Bonheur des Saints en Dieu
- Nouvelle preuve du sens historique de l’Apocalypse
- Conclusion : respect pour cette prophétie
- La Procession des baptisés, au jour de Pâques
- Le chien, symbole d’impiété, et, par opposition, de fidélité
- Divers titres donnés au Sauveur autant de symboles
- L’Étoile du matin, et son opposition
- Aspirations à la jouissance des biens du ciel
- Menaces aux violateurs de ce livre
- Dernier souhait de l’Écrivain sacré
- Oeuvres grandioses du moyen âge inspirées par l’Apocalypse
- Tympan de la cathédrale d’Angers; sculptures d’autres églises : Airvault, Charroux, Cherlieu
- Sainte-Praxède de Rome; son agneau mystique et ses palmiers
- Vitrail de Bourges, résumé des scènes apocalyptiques
- Choix expressif des couleurs dans ce chef-d’œuvre du treizième siècle
- Autres étoiles symboliques
- Baptême par infusion
- L’arc-en-ciel; suprématie de S. Pierre
- Jésus-Christ glorifiant les Élus dans sa propre gloire
- Anges,et leurs couleurs choisies
- Riche multiplicité d’autres symboles
- Hautes leçons qui découlent de ce livre pour la religion et pour l’art
- CHAPITRE XIV. L’Église.
- L’Église, source de tous nos renseignements ultérieurs
- Sens multiple du mot Eglise,
- Maternité universelle do l’Église chrétienne, épouse de Jésus-Christ
- Figures bibliques de l’Église dans la Synagogue et quelques femmes de l’ancienne Loi
- Les Juifs sourds à ces avertissements; mystère du voile, qui leur obscurcit la vérité
- La Synagogue n’en reste pas moins la servante delà vraie Mère
- Rapprochements symboliques entre l’Église et la première femme
- Son action providentielle indiquée dans le Cantique de Tobie, et magnifiquement rendue par Racine
- Tous les Prophètes d’accord sur ce point, et par conséquent sur le symbolisme religieux
- L’Église symbolisée par Jérusalem dans Tobie
- dans S. Paul
- dans S. Méliton
- Elle est une vigne féconde
- et une Épouse Mère
- considérée par les Pères sous les mêmes symboles que Marie
- Richesse de pensées de S. Augustin a cet égard
- Paraboles du Nouveau Testament, où l’Église est clairement désignée
- Emploi fréquent de ce moyen en Syrie
- L’aire purifiée
- Festin où tous sont conviés
- Poissons choisis ou rejetés
- Distinction des brebis et des boucs
- Champ de blé mêlé d’ivraie
- S. Pierre et l’Église identifiés par le Sauveur
- Sens symbolique du mot Gôphas
- Multiplicité des monuments chrétiens du nom de S. Pierre
- Tympans de la cathédrale de Poitiers
- et de Bougy (Calvados)
- Le manipule et sa signification
- Sens super-historique à examiner souvent, comme ici
- Principes et théorie à en tirer
- surtout quanta l’intervention du clergé dans l’art du moyen âge
- La barque de S. Pierre
- L’huile des lampes d’église
- Allusion de la barque divine développée par S. Hippolyte d’Ostie
- Église symbolique de S. Hermas
- La tour de Salomon
- L’Église, née du côté percé de Jésus-Christ
- L’eau et le sang du Sauveur, images du Baptême et de l’Eucharistie
- De quel côté de la croix les peintres doivent placer Longin frappant le Sauveur de sa lance
- La lune , autre figure de l’Église
- Autres rôles symboliques donnés à la lune par opposition
- Elle figure aussi la Synagogue
- Histoire des transformations de la croix et du crucifix
- Pourquoi le soleil et la lune à droi.te et à gauche de la croix
- Orientation de Notre-Seigneur crucifié
- Le Nord, côté des pécheurs et du démon
- Déchéance de la Synagogue
- figurée aussi parla lune dans sa décroissance
- Iconographie consacrée à ce sujet
- et rôle que le soleil y reçoit
- La Synagogue a cependant ses côtés favorables
- Combien les juifs méprisés des peuples chrétiens, détestés de tous et traités avec indulgence par les Papes
- que ce n’est guère que depuis le treizième siècle que cette haine a diminué
- La Synagogue au pied de la croix; à ce propos, caractère à respecter du dessin religieux de cette époque
- L’Église placée parallèlement à la droite du Christ; attributs qui l’y distinguent
- La Sainte Vierge, figure de l’Église accompagnée de S. Jean au pied de la croix; comment ce Saint y est représenté
- Livre symbolique des Apôtres, Docteurs et autres Saints
- S. Pierre et S. Paul au pied de la croix avant le onzième siècle; ils y figurent encore l’Église et la Synagogue
- Pourquoi la droite est souvent donnée à S. Paul auprès du Christ
- De la bénédiction de Jacob donnée, par une raison symbolique, plutôt à Éphraïm qu’a Manassé
- Crucifixion, d’après un manuscrit de l’abbesse Herrade
- Beaux détails symboliques de ce tableau
- et d’abord, le tétramorphe d’Ézéchiel
- puis Longin ou le Centurion
- et les deux larrons
- et la Synagogue personnifiée par ses caractères symboliques
- et sa monture suspecte
- Idées dont l’âne est le symbole dans l’iconographie
- Stèphaton, le porteur d’épongé
- La gauche et la droite du Christ symbolisées par les actions différentes qui s’y accomplissent
- Fécondité de l’art chrétien dans ses allégories sur l’Église
- CHAPITRE XV. Les Pères du premier au sixième siècle.
- Le Nouveau Testament contenu en germe dans l’Ancien
- L’enseignement nouveau est donc fondé sur la doctrine qui en était la figure
- Le symbolisme ne peut donc s’en séparer
- C’est l’origine du mysticisme des Pères
- Différence entre les Pères et les Docteurs
- En quoi l’autorité dos Pères est ou n’est pas obligatoire pour les fidèles
- Sentiment du pape Célestin Ier et de S. Augustin à cet égard
- Caractère moral et littéraire des Pères de l’Église
- comment ils adoptèrent le symbolisme chrétien
- L’ignorance de leurs écrits et de leur méthode, cause de beaucoup de faux jugements
- Originalité de leur littérature
- Leur étude indispensable à la science archéologique
- Examen chronologique des Pères et auteurs ecclésiastiques de chaque siècle,.depuis le premier jusqu’au treizième
- Ier siècle : Hermas, et son livre Du Pasteur
- IIe siècle : S. Irènée de Lyon
- S. Denys l’Arèopagite, et ses Traités des Noms divins
- et De la Hiérarchie
- S. Justin et son Apologie
- S.Hippolyte
- S. Méliton, évèque de Sardes, et sa Clef des Écritures
- savamment éditée par dom Pitra
- Analyse de ce livre et de sa méthode
- S. Clément d’Alexandrie , et son Pédagogue
- Tatien , et son Physiologue
- S. Denys l’Arèopagite, et ses Traités des Noms divins
- IIIe siècle:S.Cyprien de Carthage, et ses divers livres,
- Origène , et ses Homélies
- Extension des bras pendant la messe
- S. Victorin de Poitiers, et ses Commentaires
- IVe siècle : beaucoup d’écrivains de cette époque
- Tableau symbolique de Constantin, vainqueur du paganisme par la croix; relations de co fait avec le cavalier des tympans d’églises
- S. Jérôme, et sa fécondité symbolistique
- Les cierges allumés pendant le chant de l’Évangile
- S. Hilaire de Poitiers; son Commentaire sur S. Matthieu
- son livre De la Trinité
- ses Psaumes
- sa lettre à sa fille S. Abre
- S. Paulin, évèque de Nole
- S. Martin, évèque de Tours, et ses allusions mystiques
- Prudence et S. Prosporet leurs Poèmes
- Ve siècle : S. Augustin, et sa Doctrine chrétienne
- S. Pierre Chrysologue, évèque de Ravenne, et ses Expositions de l’Écriture
- S. Cyrille d’Alexandrie, et ses Commentaires
- S. Léon le Grand et le Concile général do Chalcédoine
- Peintures des catacombes, encore multipliées a cette époque
- Le pape S. Célestin Ier, et sa Lettré aux évêques des Gaules
- S. Nil, préfet de Constantinople, et sa Lettre à Olympiodore
- Objections qu’on en veut tirer contre le symbolisme iconographique
- Réponse à ces objections, tirée de l’état du symbolisme antérieurement à S.Nil
- et de la connaissance qu’il en avait
- il n’exprime qu’une préférence pour d’autres sujets
- Symbolisme de la chasse et de la pèche d’ailleurs bien usité avant lui
- Tombeau de Jovinus à Saint-Agricole de Reims
- L’action du démon symbolisée par la chasse
- Système symbolistique d’Olympiodore très bien caractérisé, et parfaitement compris de S. Nil
- Celui-ci est donc moins un adversaire du symbolisme qu’un particulier disant son avis sur la convenance de tels ou tels symboles
- Progrès de la peinture chrétienne au cinquième siècle
- CHAPITRE XVI. Les Pères du sixième au onzième siècle.
- Le sixième siècle profite des données précédentes
- S. Césaire d’Arles, et ses Sermons
- L’Eglise symbolisée dans la Sunamite d’Elisée
- et dans la veuve de Sarepta consolée par Élie
- S. Grégoire, et ses Morales; sa méthode d’interprétation biblique
- adoptée par tous les interprètes à sa suite
- S. Fortunat de Poitiers; ses Poésies et ses Sermons
- VIIe siècle: son caractère moins littéraire n’en est pas moins imbu du symbolisme
- Le V. Bède, et ses travaux encyclopédiques
- S. Isidore de Séville; ses Commentaires et ses Origines
- Explication des chapiteaux à têtes diaboliques
- VIIIe siècle; Paul Diacre, et son Homiliaire
- S. Boniface de Mayence; ses Poésies et ses Lettres
- Autpert, et ses Sermons monastiques
- Causes de la stérilité littéraire de ce siècle
- IXe siècle : influence de Charlemagne
- Héric d’Auxerre, et son poème De la Vie de S. Germain
- Isaac, évéque de Langres, et ses Canons de discipline
- S. Adon , archevêque de Vienne, et son Martyrologe
- Raban-Maur, évéque de Mayence; ses Traités encyclopédiques et ses Allégories bibliques
- Walafride Strabon, et sa Glose ordinaire
- Autres écrivains de ce siècle : Alcuin; Loup de Ferrières; Agobard; Paschase Ratbert; Hincmar de Reims, et son Festin de Salomon
- Xe siècle : commencement de la langue française; études de ce temps
- S. Mayeul de Cluny; Henri d’Auxerre, et sa méthode
- Le B. Notker, et son Traité des interprètes de l’Écriture
- Bastier, évoque de Vérone, et ses Sermons
- Origines du blason
- ses premiers essais
- Les tournois en déterminent les règles
- Premier emploi des émaux du blason
- Sujets symboliques chargeant les écussons
- mais encore peu arrêtés dans le cours du treizième siècle
- quoique certaines armoiries se soient fixées dés l’époque des croisades
- Pièces honorables,et leur importance
- Sens de quelques-unes d’elles
- Toutes tes figures principales réduites à sept
- Modifications de leur sens primitif
- Les supports, et leur signification variée
- Les émaux ou couleurs symboliques
- Les hachures
- Les métaux
- Significations et étymologies des couleurs
- Les fourrures
- Les couronnes
- Pièces meublantes
- Armoiries des villes
- des communautés et des corporations
- toutes utiles au point de vue social
- Ordres de chevalerie
- Sens général donné aux diverses pièces du blason
- Les plus simples indiquent souvent une plus haute ancienneté
- Exception à cette règte pour les Montmorency
- Pièces récentes qui indiquent une noblesse nouvelle
- Traité à faire sur le langage des armoiries
- Le sixième siècle profite des données précédentes
- CHAPITRE XVII. Les Pères du onzième au treizième siècle.
- XIe siècle: progrès dans la science esthétique
- Lan franc, abbé du Bec
- Le B. Pierre Damien, évoque d’Ostie, et ses Sermons
- S. Anselme de Cantorbéry, et son Elucidarium
- S. Brunon d’Asti, et ses Ecrits liturgiques
- L’hymne do S. Florence de Poitiers
- XIIe siècle : les commentateurs do S. Méliton
- Épitaphe de Frédéric, évoque de Liège
- Expansion du symbolisme dans l’art et jusque dans la grammaire
- Sens super-historique, justifié par ses résultats doctrinaux
- comment l’iconographie s’en empare
- Pierre Alfonsi; ses Traités philosophiques et son Physiologue
- Bérengoso, et ses livres sur les Mystères de la Croix
- Le symbolisme des deux Testaments plus sensible que jamais
- Honorius d’Autun; sa Perle de l’âme; valeur de ses autres écrits
- Le B. Rupert, abbé de Deutz; ses Divins Offices
- Hugues de Saint-Victor, et ses Traités spéciaux
- La colombe et le corbeau
- Importance des travaux de cet auteur
- Adam de Saint-Victor, et ses Proses
- Beauté de la poésie du moyen âge
- Suger, abbé de Saint-Denis, et son livre relatif à Son administration de l’abbaye
- Richesse du symbolisme appliqué par lui a l’architecture de son église
- ses vitraux, et leur parallélisme des deux Testaments
- S. Paul moulant du blé que lui apportent les Prophètes
- Manuscrits à miniatures
- L’Ortus deliciarum de l’abbesse Herrade
- Jean Béleth; son Rational de l’Office divin, et ses autres livres
- son traité des Sibylles
- ce qu’il dit des cloches et des sept heures canoniales
- S. Bernard; son beau caractère
- ses nombreux écrits
- et son symbolisme
- Ce symbolisme attaqué et nié par quelques archéologues modernes
- qui vont jusqu’à nier le symbolisme lui-même
- Comment l’auteur de ce livre combattait un des premiers ces prétentions erronées
- Comment S. Bernard s’opposait moins aux symboles qu’à l’abus qu’en pouvaient faire des religieux
- Magnificence des églises de l’ordre de Cluny au douzième siècle
- simplicité de celles de Cîteaux
- Occasion de la lettre apologétique de S. Bernard à Guillaume, abbé de Saint-Thierry de Reims
- Mauvaises raisons tirées de cet écrit pour nier le symbolisme des sculptures du douzième siècle
- Examen de ces raisons
- Texte de S.Bernard
- Fausses conséquences qu’on en voudrait tirer
- réfutées par les termes mêmes du saint Docteur
- qui amplifie ses griefs et omet à dessein oe qui pourrait les affaiblir
- Il y parle plus en faveur de la pauvreté religieuse que contre le sens mystique de ces images
- dont il sait bien d’ailleurs la vraie signification
- comme le prouvent ses propres écrits
- Réforme dans l’ornementation des églises de Cluny et de Cîteaux, d’après les idées do S. Bernard
- Exemples antérieurs de cette môme rigidité, encore vivante dans les monastères de la Trappe
- XIe siècle: progrès dans la science esthétique
- CHAPITRE XVIII. Des auteurs ecclésiastiques du treizième siècle.
- Caractères du treizième siècle héritant des traditions sacrées et les mettant en oeuvre
- Développements de l’art
- et de la sainteté
- Injustes attaques de la science moderne contre cette brillante période du moyen âge
- Pierre de Capoue, et sa Rose alphabétique
- Symbolisme de la rose
- Autres ouvrages de ce savant homme
- Meilleures tendances littéraires de ce siècle
- Le pape Innocent III, et ses Traités divers
- Son symbolisme accusé à tort d’exagération
- Valeur littéraire de ses livres, et en particulier de son traité Du Mépris du monde
- sa manière exégétique sur l’Écriture sainte
- Symbolisme de l’encensement de l’autel au commencement de la messe
- Les quatre anneaux d’or envoyés à Richard Cœur-de-Lion
- Popularité de ce genre de symbolisme, prouvée encore par l’intronisation du Pontife
- Le paon, symbole de la vigilance
- Origine symbolique do l’ordre de la Rédemption-des-Captifs
- Allégorie des deux Glaives, et distinction-des deux Puissances dans la double personnalité du Pape et de l’Empereur
- Vincent de Beauvais, et son Miroir universel
- Supériorité de son génie
- Son Miroir naturel
- Cet auteur, trop peu connu, résume tout le symbolisme iconographique du moyen âge
- Comment il adopte dans ce but les données populaires des savants
- sa description de l’oiseau du Paradis
- Reproches injustes faits à son style prétendu barbare
- Beauté méthodique de son plan
- L’anonyme du Livre de Clergie, autre encyclopédie moins vaste, mais tout aussi symboliste
- S.Thomas d’Aquin , et sa théologie
- Il associe la philosophie à la théologie , qui la domine cependant
- Dangers de la philosophie d’Aristote, signalés par Tertullien
- Supériorité de la méthode scolastique
- Le symbolisme pratiqué par S.Thomas
- Les cornes ou les rayons de Moïse
- Office du Saint-Sacrement; mérite de cette magnifique composition
- Malabranca, et la Prose des Morts
- S.Bonaventure , et ses Opuscules moraux
- Durant, évoque de Mende,et son Ralionat
- il y résume des principes déjà publiés par ses devanciers
- analyse de ce livre
- La droite et la gauche attribuées à S. Paul et à S. Pierre,par Durant
- Naïveté de ses légendes
- Le B. Jacques de Varaze; analyse de sa Légende dorée
- Attaques systématiques de Baillet et de Fleury contre cet écrivain
- éloges qu’il mérita cependant
- comment s’explique son caractère de simplicité
- Défense des miracles contre les attaques du philosophisme
- Valeur peu solide des premiers critiques de la Légende dorée
- Il peut y avoir beaucoup de symboles sous ces récits, moins réels peut-être qu’allégoriques
- comme l’histoire des Sept Dormants
- Le symbolisme déchoit de sa gravité dès le commencement du quatorzième siècle
- Tolérance de l’Église à l’égard des miracles purement historiques
- dont les auteurs les plus graves ne doutent pas
- et qu’elle n’admet qu’avec la plus grande circonspection
- L’histoire profane a d’ailleurs beaucoup de ces exemples, qu’on lui pardonne volontiers
- Beaucoup de faits racontés dans les légendes peuvent bien être des visions de Saints
- beaucoup plus fréquentes dans les âges d’une foi plus vive
- et dont certains détails étaient de véritables symboles
- Dante , et sa Divine Comédie
- Plan tout symbolique du livre
- Patriotisme erroné de Fauteur
- La théologie et le symbolisme jugés par ...