Écoutez le roseau comment il raconte une histoire, se plaignant de séparations ...
En disant: «Depuis que j’ai été séparé du lit de roseau, ma plainte a fait gémir l’homme et la femme.
Je veux une poitrine déchirée par la rupture, afin que je puisse dévoiler (à un tel) la douleur du désir d’amour.
Chacun qui reste loin de sa source veut de nouveau le temps où il était uni avec elle.
Dans chaque compagnie, je proférai mes notes goulues, je fréquentais les malheureux et ceux qui se réjouissaient.
Chacun est devenu mon ami de sa propre opinion; aucun n’a cherché mes secrets en moi.
Mon secret n’est pas loin de ma plainte, mais l’oreille et l’œil manquent de lumière (par quoi il faut l’appréhender).
Le corps n’est pas voilé de l’âme, ni l’âme du corps, mais personne n’est autorisé à voir l’âme. "
Ce bruit du roseau est le feu, ce n’est pas le vent: qui n’a pas ce feu, qu’il soit nul!
C’est le feu de l’amour qui est dans le roseau, c’est la ferveur de l’amour qui est dans le vin.
Le roseau est le camarade de tous ceux qui ont été séparés d’un ami: ses tensions ont transpercé nos coeurs.
Qui a jamais vu un poison et un antidote comme le roseau? Qui a jamais vu un sympathisant et un amant amoureux comme le roseau?
Le roseau raconte la Voie pleine de sang et raconte des histoires de la passion de Majnún.
Ce sens n’est confié qu’à l’insensé: la langue n’a de client que l’oreille.
Dans notre malheur, les jours (de la vie) sont devenus inopportuns: nos jours voyagent main dans la main avec des chagrins brûlants.
Si nos jours sont partis, laissez-les aller! - C’est sans importance. Restes-tu, car nul n’est saint comme tu es!
Celui qui n’est pas un poisson est repu avec Son eau; celui qui est sans le pain quotidien trouve le jour long.
Aucun qui est cru ne comprend l’état de l’être mûr: donc mes mots doivent être brefs. Adieu!