LIVRO I O HOMEM E O MEIO
ANTOINE FAIVRE . ECKARTSHAUSEN ET LA THÉOSOPHIE CHRÉTIENNE
III A TRAVERS LES CORRESPONDANCES
- Baader - FRANZ VON BAADER, SAILER, CONRAD SCHMID. DU KANTISME A L’ILLUMINISME
- Eckartshausen a des correspondants dans toute l’Europe
- Ses rapports avec Franz von Baader sont certainement limités, mais les deux hommes se connaissent, comme l’attestent plusieurs témoignages
- Est-il entré en relations personnelles avec Thomas Lechleitner, son disciple ? Sailer, élève de Stattler et ex-jésuite, futur évèque de Ratisbonne, correspond avec Baader, Claudius, Lavater, Saint-Martin ; comme Eckartshausen, il cherche à concilier le kantisme et la doctrine chrétienne
- Mais les œuvres de Kant sont à l’index en Bavière (1791), d’où les précautions prises par Sailer et Eckartshausen pour présenter leur propre doctrine
- Goût de Sailer pour la théosofia
- Le conte unique en son genre : Sailer se défend d’être protestant, il prend parti pour Lavater contre ceux qui l’accusent d’être catholique
- L’illuminisme de Sailer
- La correspondance entre Sailer el Eckartshausen (1796) : quietisme, amitié, allusions à des expériences secrètes, peut-être alchimiques
- Conrad Schmid, d’Augsbourg, correspond également avec Eckartshausen : c’est un ésotériste à l’esprit assez profond, grand ami de Sailer qui a essayé, avec l’aide de Lavater, de le sauver d’un illuminisme trop exalté
- Franz Xaver Bronner accuse Sailer et Conrad Schmid d’être Rose-Croix, Martinistes, alchimistes (1795-1797) ; il les compromet dangereusement
- Sailer ferait une grande publicité aux œuvres de Saint-Martin
- Mais que vaut le témoignage de Bronner ? La cloison qui sépare le visible de l’invisible; des prodiges dans la maison de Conrad Schmid ; à sa mort, il apparaît à Sailer