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Plotino - Tratado 53,7 (I, 1, 7) — O sujeito da sensação é o composto

domingo 20 de fevereiro de 2022, por Cardoso de Castro

  

traduzindo de MacKenna

7. A verdade jaz na Consideração que a Parelha subsiste em virtude da presença da Alma.

Isto, entretanto, não quer dizer que a Alma se dá como é em si mesma para formar seja a Parelha ou o corpo.

Não; do corpo organizado e algo mais, digamos uma luz, que a Alma provê de si mesma, forma um Princípio distinto, o Animado; e neste Princípio estão investidas a Percepção-dos-Sentidos e todas as outras experiências consideradas pertencentes ao Animado.

Mas e "Nós"? Como Nós temos Percepções-dos-Sentidos?

Pelo fato que nós não estamos separados do Animado assim constituído, mesmo embora certamente outros e mais nobres elementos componham a multi-facetada natureza integral do Homem.

A faculdade de percepção na Alma não pode agir pela apreensão imediata de objetos sensíveis, mas apenas pelo discernimento de impressões impressas no Animado pela sensação: estas impressões já são Inteligíveis enquanto a sensação exterior é um mero fantasma da outra (daquela na Alma) que está mais próxima da Existência-Autêntica como sendo a leitura impassível de Formas-Ideais.

E por meio destas Formas-Ideais, pelas quais a Alma maneja um senhorio singular sobre o Animado, temos a Razão-Discursiva, o Conhecimento-dos-Sentidos e a Intelecção. A partir deste momento temos peculiarmente o Nós: antes disto havia somente o "Nosso"; mas neste estágio se coloca o NÓS (o Princípio-Humano autêntico) presidindo por cima o Animado.

Não há razão porque a entidade composta em sua integridade não devesse ser descrita como o Animado ou o Ser-Vivo - misturado em uma fase mais baixa, mas acima isto aponta o início do homem verdadeiro, distinto de tudo que é afim do leão, tudo que é da ordem do múltiplo bruto. E posto que O Homem, assim compreendido, é essencialmente o associado da Alma razoável, em nosso raciocínio é este "Nós" que raciocina, no sentido que o uso e o ato de raciocinar é um característico Ato da Alma.

Igal

7. Concedamos que es el compuesto el que siente por la presencia del alma, no porque un alma de tal calidad [1] se entregue al compuesto o al otro componente, sino porque es ella la que, de la unión de un cuerpo específico con una especie de luz emitida por ella, produce la naturaleza del animal como una entidad distinta; y esta entidad distinta es el sujeto de la sensibilidad y de todas las otras afecciones que hemos enumerado como propias del animal [2].

—Pero ¿cómo es que somos «nosotros» los que sentimos? [3].

—Pues porque no nos hemos liberado del tal animal, no obstante la presencia en nosotros de elementos más valiosos en la formación de la sustancia total del hombre, constituida por una multiplicidad. Ahora bien, la potencia sensitiva del alma no debe ser perceptiva de las cosas sensibles, sino más bien de las impresiones originadas en el animal por la sensación. Porque éstas son ya inteligibles. De manera que la sensación exterior es una imagen de dicha percepción, y esa percepción, siendo más verdadera en esencia, es contemplación impasible de solas formas (v. aisthesis). Y precisamente de estas formas, de las que el alma recibe ya, ella sola, su señorío sobre el animal, es de donde provienen los razonamientos, las opiniones y las intelecciones [4]. Y aquí es donde principalmente está nuestro yo. Los niveles preliminares son nuestros, pero «nosotros» somos lo ulterior y presidimos desde arriba al animal. Pero no habrá dificultad en llamar animal al conjunto, mixto en su parte inferior, mientras que lo de ahí para arriba coincide aproximadamente con el hombre verdadero. Aquello otro es «la parte leonina» y «la bestia abigarrada» en general [5]. Porque como el hombre coincide con el alma racional, siempre que razonamos, somos «nosotros» quienes razonamos por el hecho de que los razonamientos son actos del alma.

Bouillet

Vll. Le composé résulte de la présence de l’âme : non que l’âme entre dans le composé ou constitue un de ses éléments ; mais du corps organisé et d’une espèce de lumière qu’elle fournit elle-même, l’âme forme la nature animale, qui diffère à la fois de l’âme et du corps, et à laquelle appartient la sensation, ainsi que toutes les passions que nous avons attribuées à l’animal (27).

Si maintenant on nous demande comment il se fait que nous sentions, nous répondrons : c’est que nous ne sommes pas séparés de la nature animale, bien qu’il y ait en nous des principes d’un genre plus élevé qui concourent à former l’ensemble si complexe de la nature humaine (28). Quant à la faculté de sentir qui est propre à l’âme, elle ne doit pas percevoir les objets sensibles eux-mêmes, mais seulement leurs formes, imprimées à l’animal par la sensation. Car ces formes ont déjà quelque chose de la nature intelligible : la sensation extérieure propre à l’animal n’est en effet que l’image de la sensation propre à l’âme, sensation qui, par son essence même, est plus vraie, plus réelle, puisqu’elle consiste à regarder seulement des images en restant impassible (29). C’est à ces images, au moyen desquelles l’âme a seule le pouvoir de diriger l’animal, c’est, disons-nous, à ces images que s’appliquent le raisonnement, l’opinion, la pensée, qui nous constituent principalement (30). Les facultés précédentes sont nôtres sans doute; mais nous (31), nous sommes le principe supérieur qui d’en haut dirige l’animal. Rien n’empêchera cependant de donner au tout le nom d’animal; mais dans ce tout, il faudra distinguer une partie inférieure, qui est mêlée au corps, et une partie supérieure, qui est l’homme véritable. La première [l’âme irraisonnable] constitue la bête, le lion, par exemple; la deuxième est l’âme raisonnable, qui constitue l’homme : dans tout raisonnement, c’est nous qui raisonnons, parce que le raisonnement est l’opération propre de l’âme (32).

Bréhier

7. C’est que, pour que ce composé existe, l’âme, par le seul fait de sa présence, ne se donne pas ellemême et telle qu’elle est au composé ou à l’un de ses termes ; mais, du corps vivant et d’une sorte d’illumination qu’elle lui donne, elle produit un terme nouveau, qui est la nature de l’animal ; et c’est à cette nature qu’appartiennent les sensations et les autres affections qu’on attribue à l’animal.

— Pourtant, c’est nous qui sentons. Comment est-ce possible ? — C’est que nous ne sommes point séparés de l’animal ainsi constitué, non plus que d’autres éléments plus précieux qui entrent en la substance totale de l’homme, qui est faite d’éléments nombreux. Quant à la puissance sensitive de l’âme, elle doit percevoir non pas les choses sensibles, mais les empreintes qui se produisent dans l’animal à la suite de la sensation ; et ces empreintes sont intelligibles. La sensation externe n’est que le reflet de cette sensation propre à l’âme ; celle-ci est plus vraie et plus réelle que celle-là ; et elle est une contemplation impassible des formes. De ces formes naissent les actes, dont l’âme reçoit le pouvoir directeur qu’elle a, seule, sur l’animal, à savoir la réflexion, l’opinion et les notions intellectuelles. C’est là surtout que nous sommes nous-mêmes ; sans doute, tout ce qui a lieu auparavant est à nous ; mais, ce qui a lieu à partir de ce point, constitue ce nous, qui d’en haut dirige l’animal.

Rien n’empêche de donner le nom d’animal à tout cet ensemble qui comprend les parties inférieures et mélangées au corps et, à partir de là, une partie supérieure, qui est l’homme véritable. Les parties inférieures sont, en nous, comme des lions et des bêtes de toutes sortes : l’homme véritable coïncide avec l’âme raisonnable et, quand elle raisonne, c’est nous qui raisonnons, par le fait même que les raisonnements sont des produits de l’activité de l’âme.

Guthrie

SOUL-LIGHT FORMS ANIMAL NATURE.

7. The aggregate results from the presence of the soul, not indeed that the soul enters into the aggregate, or constitutes one of its elements. Out of this organized body, and of a kind of light furnished by herself, the soul forms the animal nature, which differs both from soul and body, and to which belongs sensation, as well as all the passions attributed to the animal.

RELATION OF ANIMAL TO HUMAN NATURE.

If now we should be asked how it happened that “we” feel, we answer: We are not separated from the organism, although within us exist principles of a higher kind which concur in forming the manifold complex of human nature.

EXTERNAL AND INTERNAL SENSATION.

As to the faculty of sensation which is peculiar to the soul, it cannot be the power of perceiving the sense-objects themselves, but only their typical forms, impressed on the animal by sensation. These have already somewhat of the intelligible nature; the exterior sensation peculiar to the animal is only the image of the sensation peculiar to the soul; which, by its very essence is truer and more real, since it consists only in contemplating images while remaining impassible. Ratiocination, opinion and thought, which principally constitute us, deal exclusively with these images, by which the soul has the power of directing the organism.

DISTINCTION IN THE WHOLE ORGANISM.

No doubt these faculties are “ours,” but “we” are the superior principle which, from above, directs the organising but in this whole we shall have to distinguish an inferior part, mingled with the body, and a superior part, which is the true man. The former (irrational soul) constitutes the beast, as for instance, the lion; the latter is the rational soul, which constitutes man. In every ratiocination, it is “we” who reason, because ratiocination is the peculiar activity (or, energy) of the soul.

MacKenna

7. The truth lies in the Consideration that the Couplement subsists by virtue of the Soul’s presence.

This, however, is not to say that the Soul gives itself as it is in itself to form either the Couplement or the body.

No; from the organized body and something else, let us say a light, which the Soul gives forth from itself, it forms a distinct Principle, the Animate; and in this Principle are vested Sense-Perception and all the other experiences found to belong to the Animate.

But the "We"? How have We Sense-Perception?

By the fact that We are not separate from the Animate so constituted, even though certainly other and nobler elements go to make up the entire many-sided nature of Man.

The faculty of perception in the Soul cannot act by the immediate grasping of sensible objects, but only by the discerning of impressions printed upon the Animate by sensation: these impressions are already Intelligibles while the outer sensation is a mere phantom of the other [of that in the Soul] which is nearer to Authentic-Existence as being an impassive reading of Ideal-Forms.

And by means of these Ideal-Forms, by which the Soul wields single lordship over the Animate, we have Discursive-Reasoning, Sense-Knowledge and Intellection. From this moment we have peculiarly the We: before this there was only the "Ours"; but at this stage stands the WE [the authentic Human-Principle] loftily presiding over the Animate.

There is no reason why the entire compound entity should not be described as the Animate or Living-Being- mingled in a lower phase, but above that point the beginning of the veritable man, distinct from all that is kin to the lion, all that is of the order of the multiple brute. And since The Man, so understood, is essentially the associate of the reasoning Soul, in our reasoning it is this "We" that reasons, in that the use and act of reason is a characteristic Act of the Soul.


Ver online : Plotino


[1No es «un alma de tal calidad» (= el alma verdadera) la que baja y se entrega al cuerpo o al compuesto animal, sino una imagen suya emitida por ella a modo de destello (12, 21-26). Sobre esta imagen del alma, cf. Introd. gen., seccs. 67 y 73.

[2Con esto se pone fin al problema del sujeto de las emociones o pasiones.

[3Plotino pasa ahora a esbozar una síntesis antropológica (7, 6-8, 23) centrándose en el sentido de «nosotros», término técnico para referirse al hombre y al yo del hombre.

[4Estas intelecciones son las obtenidas de los sensibles por abstracción, no las primarias, derivadas de la inteligencia (cf. IV 7, 8, 14-23).

[5Citas de la República de platón (590 a 9 y 588 c 7). La «parte leonina» es la irascible, y la «bestia abigarrada», la apetitiva, y ambas juntas forman la «otra especie de alma» del Timeo (69 c 7). Cf. infra, n. 32.