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Kabir (CA) – tirania da morte

terça-feira 5 de setembro de 2023, por Cardoso de Castro

      
Tant que la mèche de la lampe reste imbibée d’huile,
tout reste visible,
Mais quand l’huile est épuisée, la mèche s’éteint,
et la maison reste vide... [1]
 
Insensé ! Il ne te reste pas même une heure :
Invoque donc le Nom de Râm !
 
Qui donc a une mère ? Qui a un père ?
Quel homme a une femme?
A peine le vase est-il brisé que nul ne s’en soucie plus,
mais tous, d’une seule voix, s’écrient : « Dehors, dehors ! » [2]
 
Assise sur le seuil, la mère pleure,
mais déjà les frères sont partis avec la civière,
La femme sanglote, les cheveux épars,
mais l’âme est partie seule...
 
Dit Kabîr : O Saints, écoutez,
tant qu’il reste dans l’Océan de l’Existence  ,
L’homme est soumis à la tyrannie de la Mort,
et il ne peut lui échapper, ô Révérends !
 
[S. K. asâ 9]

Ver online : Kabir


[1Il s’agit de la lampe de la vie, où brûle la mèche de l’âme ; la maison qu’elle éclaire est le corps.

[2Le vase brisé est le cadavre, dont la famille a hâte de se débarrasser, comme on se hâte de balayer les débris d’un pot cassé.