Tant que la mèche de la lampe reste imbibée d’huile,tout reste visible,Mais quand l’huile est épuisée, la mèche s’éteint,et la maison reste vide... [1]Insensé ! Il ne te reste pas même une heure :Invoque donc le Nom de Râm !Qui donc a une mère ? Qui a un père ?Quel homme a une femme?A peine le vase est-il brisé que nul ne s’en soucie plus,mais tous, d’une seule voix, s’écrient : « Dehors, dehors ! » [2]Assise sur le seuil, la mère pleure,mais déjà les frères sont partis avec la civière,La femme sanglote, les cheveux épars,mais l’âme est partie seule...Dit Kabîr : O Saints, écoutez,tant qu’il reste dans l’Océan de l’Existence ,L’homme est soumis à la tyrannie de la Mort,et il ne peut lui échapper, ô Révérends ![S. K. asâ 9]
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Kabir (CA) – tirania da morte
terça-feira 5 de setembro de 2023, por
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[1] Il s’agit de la lampe de la vie, où brûle la mèche de l’âme ; la maison qu’elle éclaire est le corps.
[2] Le vase brisé est le cadavre, dont la famille a hâte de se débarrasser, comme on se hâte de balayer les débris d’un pot cassé.