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LA VOIE MÉTAPHYSIQUE
Matgioi (VM:92-95) – liberdade
VIII AS CONDIÇÕES DO INDIVÍDUO
terça-feira 23 de novembro de 2021, por
original
On se rappelle que nous l’avons démontré : la liberté des êtres n’existe pas, en tant que parcelles et que fonctions de l’évolution universelle. La liberté absolue, qui contient celle de contrarier les desseins de la volonté du ciel, est exclusive de cette volonté, et de Dieu . — Mais nous avons fait pressentir une certaine liberté de l’individu. Et voici, que la mathématique nous montre que dans le circulus vital de l’espèce et de l’individu, l’attraction de la volonté du ciel ne se fait pas sentir, c’est-à-dire que, dans l’intérieur de son évolution particulière, l’individu jouit de sa liberté d’action. Voyons les limites et les conditions de cette liberté.
L’entrée dans l’Yin-yang et la sortie de l’Yin-yang ne sont pas a la disposition de l’Individu : car ce sont deux points qui appartiennent, bien qu’à l’Yin-yang, à la spire inscrite sur la surface latérale du cylindre, et qui sont soumis à l’attraction de la volonté du ciel. Et, en réalité, en effet, l’homme n’est pas libre de sa naissance ni de sa mort. Pour sa naissance, il n’est libre ni de l’acceptation, ni du refus ni du moment. Pour la mort, il n’est pas libre de s’y soustraire ; et il ne doit pas non plus, en toute justice analogique être libre du moment de sa mort, et c’est pourquoi, disons-le en passant, le suicide est l’acte le plus anormal et contraire aux intérêts de l’individu.
En tout cas, il n’est pas libre d’aucune des conditions de ces deux actes ; la naissance le lance invinciblement sur le circulus d’une existence, qu’il n’a ni demandée, ni choisie : la mort le retire de ce circulus, et le lance invinciblement dans un autre, prescrit et prévu par la volonté du ciel, sans qu’il puisse rien en modifier. Ainsi l’homme terrestre est esclave, quant à sa naissance et quant à sa mort, c’est-à-dire par rapport aux deux actes principaux de sa vie individuelle, aux seuls qui résument en somme son évolution spéciale au regard de l’Infini.
Mais entre sa naissance et sa mort, sur ce cercle sans épaisseur, sur cette surface impondérable du volume universel où l’attraction de la volonté d’en haut ne s’exerce point, l’individu est libre. Il est libre absolument, dans l’émission et dans le sens de tous ses actes terrestres. Il n’a plus pour maître la volonté du ciel : il a pour guide la conscience obscure, sorte d’instinct mental , qui n’est pas le même pour tous les individus, qui évolue, s’épaissit, ou s’affine avec chacun d’eux, et qui est en rapport arithmétique avec les facultés intellectuelles de l’individu, et la valeur du milieu social où il se meut. C’est cette conscience qui est la génératrice dynamique de ses actes personnels.
C’est dans le phénoménisme moral où s’exerce cette conscience, instrument médiocre, que prennent naissance les contingences du bien et du mal. Et c’est la croyance personnelle au bien et au mal, limités l’un par l’autre, qui fait, du bien et du mal, une réalité objective dans l’esprit humain. C’est la conscience de l’homme qui crée le bien et le mal, et c’est la liberté de l’homme qui, lui permettant de suivre l’un ou l’autre, crée des responsabilités.
Nous n’appuierons jamais trop sur ces évidences rationnelles : la conscience, qui génère le bien et le mal, est une particularité spécifique, temporaire, et protéique, même dans l’espèce ; la liberté d’agir est extrêmement limitée dans le temps, et dans les contingences individuelles ; les actes émis par cette liberté et qualifiés par cette conscience, sont donc des actes relatifs, exclusifs à l’espèce et à l’individu, n’ayant de valeur que dans et par les objectivités ou ils naquirent, et étant indifférents au regard de l’Infini. Les mérites ou les démérites, les bénéfices ou les offenses sont de la même qualité que les actes qui les produisent ; et les sanctions qui y sont attachées par le fait même de la justice qui est dans l’essence de l’Infini, sont de même valeur, de même degré et de même répercussion que les actes qui les motivent.
L’homme est un être borné et relatif : il ne peut commettre que des actes relatifs, générateurs de mérites relatifs, et capables de sanctions relatives. Ce qui est agi dans le temps ne peut être apprécié que dans le temps : la figure qui s’inscrit dans un espace à deux dimensions ne peut pas avoir trois dimensions ; nous sommes ici enserrés par l’évidence axiomale de la géom étrie la plus simple. — Donc l’acte d’un homme, qui est un acte temporaire et fini, si coupable que veuille le supposer la conscience générale, ne peut lui susciter une punition éternelle et infinie. Donc les peines éternelles — l’enfer, non pas chrétien, mais catholique et romain — n’existent point.
Mais les sentimentaux illogiques s’écrient que la faute, s’adressant à un Être Infini, Dieu, nécessite une peine infinie. Voilà une double absurdité. Une contingence ne peut affecter l’Absolu. Comment donc croit-on que Dieu soit fait, pour qu’il puisse être injurié par un homme ? Il faut être Dieu pour pouvoir offenser Dieu : et ceux qui cherchent à nous convaincre d’une si terrible puissance n’ont jamais pensé à cela.
Mais il y a autre chose. La liberté relative de l’homme, nous l’avons vu et démontré, suppose l’inexercice de l’attraction, c’est-à-dire l’indifférence de la volonté du ciel. Et en vérité, l’homme n’aurait pu agir librement, si la volonté du ciel ne l’avait laissé faire. Elle s’est désintéressée de la chose : elle ne peut donc pas être offensée par une chose dont elle se désintéresse, et qu’elle ne guide pas, uniquement par ce qu’elle n’a pas voulu la guider.
Nous ne nions donc point la sanction, pas plus que la responsabilité, pas plus que la liberté ; mais les bornes imposées à la liberté mitigent d’autant la sanction, que nous voyons temporaire, relative et contingente. Et maintenant que nous la savons objective en tous points, nous la reconnaissons nécessaire. Cette sanction s’exerce, suivant la volonté du ciel, dans le cercle individuel où l’acte fut commis, ou dans le cercle suivant ; il n’importe : car nos actes « vibrent » et s’inscrivent au long de notre personnalité, d’une sorte indéfinie — et non pas infinie. Et la sanction, qui, comme l’acte, se produit dans le temps, peut être retardée indéfiniment le long des cycles. C’est ainsi que le produit des actes d’une existence est un des éléments constitutifs des existences ultérieures.
Mais qu’on ne l’oublie point : cet élément, purement objectif, de joie ou de douleur, ne peut influer en rien sur la marche de l’évolution générale. Que nous ayons bien ou mal agi, le cycle qui nous attend est le même pour nous tous ; les uns le parcourent dans le bonheur , les autres dans les larmes ; mais l’ échelon que nous gravissons à la fin de chaque circulus vital est le même, et nous rapproche tous, invinciblement, et d’une même valeur, de l’Infini où nous sommes destinés.
C’est un problème purement tao ïste, et que nous étudierons dans le traité du Kan ying, qui y est tout entier consacré, que de déterminer la somme des vibrations de nos actions, et les sanctions qui en résultent. Mais le principe est ici posé ; il satisfait, comme nous l’avons dit, notre conscience et l’idée de notre liberté ; il répond à la fois à la Bonté et à la Justice du ciel ; et il laisse intactes les lois infrangibles de la tradition . — Il met à leur place véritable le dualisme contingent du bien et du mal, ainsi que les mérites et les sanctions des actions humaines. Et il prouve, d’une sorte si péremptoire que nous n’aurons plus besoin d’y revenir, que la croyance, naïve ou intéressée, à des sanctions éternelles, est à la fois un barbarisme moral, un non-sens métaphysique, et une injurieuse négation des attributs essentiels de la Divinité.
tradução
Lembremo-nos do que foi demonstrado: a liberdade dos seres não existe, enquanto parcelas e funções da evolução universal . A liberdade absoluta, que contém aquela de contrariar os desígnios da vontade do céu, é exclusiva desta vontade, assim como de Deus. Mas fizemos pressentir certa liberdade do indivíduo . E eis que a matemática nos mostra que dentro do círculo vital da espécie e do indivíduo, a atração da vontade do céu não se faz sentir, quer dizer que, no interior de sua evolução particular, o indivíduo desfruta de sua liberdade de ação. Vejamos os limites e as condições desta liberdade.
A entrada no Yin-Yang e a saída do Yin-Yang não estão à disposição do indivíduo: pois são dois pontos que pertencem, embora também ao Yin-Yang, à espira inscrita na superfície lateral do cilindro, e que estão submetidos à atração da vontade do céu. E na realidade, de fato, o homem não é livre de seu nascimento nem de sua morte. Para seu nascimento, ele não é livre nem da aceitação, nem da recusa, nem do momento. Para a morte, ele não é livre dela se subtrair; e não deve tampouco em toda justiça analógica ser livre do momento de sua morte, e eis porque, digamos de passagem, o suicídio é o ato mais anormal e contrário aos interesses do indivíduo.
Em todo caso, ele não é livre de nenhuma das condições destes dois atos; o nascimento lança-o inexoravelmente no círculo de uma existência, que ele não demandou, nem escolheu: a morte retira-o deste círculo e lança-o inexoravelmente em um outro, prescrito e previsto pela vontade do céu, sem que ele nada possa disto modificar. Assim o homem terrestre é escravo , quanto a seu nascimento e quanto a sua morte, quer dizer em relação aos dois principais atos de sua vida individual, os únicos que resumem em suma sua evolução especial em relação ao Infinito .
Mas entre seu nascimento e sua morte, sobre este círculo sem espessura, sobre esta superfície imponderável do volume universal onde a atração da vontade do alto não se exerce, o indivíduo é livre. Ele é absolutamente livre, na emissão e no sentido de todos os seus atos terrestres. Ele não tem por mestre a vontade do céu: ele tem por guia a consciência obscura, espécie de instinto mental, que não é o mesmo para todos os indivíduos, que evolui, espessa-se ou afina-se com cada um, e que está em relação aritmética com as faculdades intelectuais do indivíduo e com o valor do meio social aonde ele se coloca. É esta consciência que é a geratriz din âmica dos seus atos pessoais.
É no fenomenismo moral onde se exerce esta consciência, instrumento medíocre, que têm nascimento as contingências do bem e do mal. E é a crença pessoal no bem e no mal, limitados um pelo outro, que faz, do bem e do mal, uma realidade objetiva no espírito humano. É a consciência do homem que cria o bem e o mal, e é a liberdade do homem que, permitindo-lhe seguir a um ou outro, cria responsabilidades.
Nunca é demais apoiarmo-nos em evidências racionais: a consciência, que gera o bem e o mal, é uma particularidade específica, temporária e protéica, mesmo na espécie; a liberdade de agir é extremamente limitada no tempo e nas contingências individuais; os atos emitidos por esta liberdade e qualificados por esta consciência, são assim atos relativos, exclusivos à espécie e ao indivíduo, não tendo valor senão nas e pelas objetividades onde nasceram, e sendo indiferentes a respeito do Infinito. Os méritos ou os deméritos, os benefícios ou as ofensas são da mesma qualidade que os atos que os produzem; e as sanções que a eles se atêm pelo fato mesmo da justiça que está na essência no Infinito, são de mesmo valor, de mesmo grau e de mesma repercussão que os atos que as motivam.
O homem é um ser limitado e relativo: ele só pode cometer atos relativos, geradores de méritos relativos, e capazes de sanções relativas. Aquilo que age no tempo só pode ser apreciado no tempo: a figura que se inscreve no espaço de duas dimensões não pode possuir três dimensões; estamos aqui constritos na evidência axiomática da mais simples geometria . Assim, o ato de um homem, que é um ato temporário e finito , por culpado que possa considerá-lo a consciência geral, não pode suscitar-lhe uma punição eterna e infinita. Assim, as penas eternas – como o inferno, não cristão, mas católico e romano – não existem.
Mas os ilógicos sentimentais insistem em que a falta, se dirigindo a um Ser Infinito, Deus, necessita uma pena infinita. Este é um duplo absurdo. Uma contingência não pode afetar o Absoluto. Logo como se se crê que Deus seja feito, para que ele possa ser injuriado por um homem? É preciso ser Deus para poder ofender Deus: e aqueles que buscam nos convencer de um poder tão terrível jamais pensaram nisso.
Mas há outra coisa. A liberdade relativa do homem, como vimos e demonstramos, supõe o não-exercício da atração, ou seja, a indiferença da vontade do céu. E, em verdade, o homem não poderia agir livremente se a vontade do céu não o deixasse fazer. Ela é desinteressada da coisa: ela não pode assim ser ofendida por uma coisa da qual se desinteressa, e que ela não guia, unicamente porque ela não quis guiá-la.
Logo, não negamos a sanção, assim como não negamos a responsabilidade , nem a liberdade; mas os limites impostos à liberdade mitigam de outro tanto a sanção, que vemos temporária, relativa e contingente. E agora que a sabemos objetiva em todos os pontos, nós a reconhecemos necessária. Esta sanção se exerce, segundo a vontade do céu, no círculo individual onde o ato foi cometido, ou no círculo seguinte; não importa: pois nossos atos “vibram” e se inscrevem ao longo de nossa personalidade, de uma maneira indefinida – e não infinita. E a sanção, que, como o ato, se produz no tempo, pode ser retardada indefinidamente ao longo dos ciclos. É assim que o produto dos atos de uma existência é um dos elementos constitutivos das existências ulteriores.
Mas que não se esqueça um ponto: este elemento, puramente objetivo, de alegria ou de dor , em nada pode influir na marcha da evolução geral. Tenhamos nós agido bem ou mal, o ciclo que nos aguarda é o mesmo para nós todos; uns o percorrem na felicidade, outros nas lágrimas; mas o degrau que iremos subir no fim de cada círculo vital é o mesmo, e nos aproxima a todos, inexoravelmente, e de um mesmo valor, do Infinito a que estamos destinados.
É um problema puramente taoísta, e que estudaremos no tratado de Kan Ying, que é a ele inteiramente consagrado, determinar a soma das vibrações de nossas ações e as sanções resultantes delas. Mas o princípio está aqui colocado; ele satisfaz, como dissemos, nossa consciência e nossa ideia de liberdade; ele responde ao mesmo tempo à Bondade e à Justiça do céu; e ele deixa intactas as leis infrangíveis da tradição. — Ele põe em seu verdadeiro lugar o dualismo contingente do bem e do mal, assim como os méritos e as sanções das ações humanas. E ele prova, de uma maneira tão peremptória que não precisaremos de aí retornar, que a crença, ingênua ou interessada, em sanções eternas, é ao mesmo tempo um barbarismo moral, um não-senso metafísico e uma injuriosa negação dos atributos essenciais da Divindade.
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